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Du surréalisme au bestiaire de Dame Nature

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L'aye-aye est un lémurien de Madagascar. © Dale, Fotolia

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La reproduction des lapins. Les pratiques sexuelles et la reproduction des lapins sont entrées dans le langage courant. On dit, par exemple, « faire l'amour comme des lapins ». Cela n'a rien d'étonnant puisque les mâles sont littéralement obsédés et, selon l'expression consacrée, « sautent sur tout ce qui bouge ». N'en déplaise à notre moralité, la mère et les sœurs figurent parfois sur le tableau de chasse du lapin. En découlent, au bout d’un mois environ, des portées nombreuses, qui atteindront la maturité sexuelle en six mois environ. Une estimation théorique considère qu’un couple de lapins peut engendrer durant sa vie entière près de 2 000 descendants (même si tous ne survivent pas). Il faut bien jouer sur la quantité étant donné le nombre de prédateurs qui intègrent ces rongeurs aux grandes oreilles à leur menu. © Sexual Nature, London’s Natural History Museum

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Tête d'une abeille Amegilla (Afrique du Sud). © USGS Bee Inventory and Monitoring Lab, CC by 2.0

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Le Coati à nez blanc, de la taille d’un très gros chat.Vivant principalement en Amérique centrale, le Coati à nez blanc (Nasua narica)est un petit mammifère diurne et omnivore, de la famille des ratons laveurs (les Procyonidés). Il a la taille d’un gros chat, d’un poids oscillant entre 3,7 et 7 kg, un masque facial blanc sur les yeux et un long museau qui lui sert à fouiller le sol à la recherche d’insecte. Les femelles vivent en groupe, avec leur progéniture, tandis que les mâles sont plutôt solitaires. Le coati dort en hauteur dans les arbres ; aussi agile qu’un écureuil, c’est un bon grimpeur curieux et intelligent qui se laisse approcher mais il est roublard et gourmand, Niklas Weber en a fait les frais alors qu’il guettait les colibris : « Une famille de coati est soudainement passée, ce petit gars était super méchant et a volé ma banane. » Il est souvent repéré aux abords des habitations, fouillant les poubelles.Niklas Weber © tous droits réservés

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Orang-Outang. Pongo pygmaeus - Orang-outan Description « L'homme de la forêt » comme le surnomme les Malaisiens, est en voie de disparition. Ce primate des jungles pluviales de Bornéo et de Sumatra est victime de la destruction de son habitat naturel. Incendies volontaires, déforestation pour alimenter le commerce des essences précieuses et l'agrandissement des espaces cultivables, abattages clandestins pour créer des plantations lucratives de palmiers à huile, et braconnage sont les raisons essentielles du déclin de l'animal. Parfois même il est abattu par les paysans à qui il vient chaparder des fruits ou des légumes. En effet, du fait que les hommes ne cessent de réduire son domaine vital, le singe est contraint à ses risques et périls, de venir chercher chez eux de quoi survivre. Actualité La contrebande d'animaux sauvages représente le 3e trafic illicite le plus rentable après la drogue et les armes. Dans ce domaine, la bêtise et la cupidité de l'homme semblent ne pas avoir de limites. En effet, certaines boutiques de luxe et maisons de jeux de Taiwan - plaque tournante du commerce illégal d'orangs-outans - affublent les singes de vêtements, leur apprennent à fumer et les exposent dans les vitrines pour attirer le gogo. D'autres servent d'animaux de compagnie, alimentent les zoos, les cirques ou les dresseurs spécialisés qui les utilisent sur les plateaux de télévision ou de cinéma. Dans un grand magasin de Séoul, en Corée du Sud, c'est un orang-outan déguisé en Père Noël qui remettait des cadeaux aux enfants. À de rares exceptions près, le « dressage » se déroule de manière violente. Le propriétaire de l'animal emploie la force et les coups pour se faire obéir des jeunes primates. Mais en vieillissant, ces derniers deviennent irascibles et donc dangereux. Ils sont alors « réorientés » professionnellement vers les laboratoires pharmaceutiques qui, dans le meilleur des cas, testent sur eux des vaccins. Ou alors ils finissent leur existence dans des animaleries ambulantes qui les exposent derrière les barreaux de cages sordides. Ceux que les associations de protection arrivent à récupérer, sont confiés à des orphelinats et à des centres de réintroduction, où des scientifiques et des bénévoles tentent de les réhabituer à la vie sauvage. La ville de Pucket en Thaïlande, célèbre site balnéaire, a malgré elle acquit une notoriété dont elle se serait passée. Elle a été ravagée par le tsunami du 26 décembre 2004. Ce que l'on sait moins par contre, c'est que le parc animalier de l'agglomération a été l'objet d'une enquête policière pour avoir organisé à l'intention des touristes, des combats de boxe thaï d'orangs-outans ! Equipés de gants et de shorts en satin rouge, les malheureux singes étaient contraints de se battre. Les paris étaient bien évidemment à la hauteur de ces affligeants spectacles... Sur 110 pongidés juvéniles illégalement détenus par les responsables du parc, 41 sont décédés de mort suspecte. Ils ont immédiatement été incinérés afin d'empêcher les prélèvements ADN et les constats des sévices qu'ils avaient subis. En Indonésie, le sanctuaire d'orangs-outans d'Aceh a été fermé à cause des troubles politiques qui règnent dans cette province également ravagée par le tsunami, et qui opposent l'armée régulière aux rebelles indépendantistes. © James Jester, Domaine public Voir notre dossier : http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier518-1.php Commentaires : Patrick Straub

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Spectaculaires mousses, pourrait-on y déceler le secret de l'immortalité ?

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Le vautour pape, rescapé du genre Sarcoramphus. Le sarcoramphe roi ou vautour pape (Sarcoramphus papa), est une espèce de grands vautours d'Amérique centrale et du Sud facilement reconnaissable par sa caroncule jaune au-dessus du bec. C’est un oiseau charognard, ce qui signifie qu’il se nourrit de cadavres d’animaux. Il est aujourd’hui le seul représentant du genre Sarcoramphus, les autres membres de celui-ci n’étant connus que comme fossiles. Longueur : 67 à 80 cm ; Envergure : 1,2 à 2 m ; Poids : 2,7 à 4,5 kg. © Olaf Oliviero Riemer, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

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Guépard. Guépard, Acynonyx jubatus, Afrique subsaharienne, Moyen-Orient (h. ép. 70 cm) coll. MNHN. Le squelette du guépard révèle un ensemble d’adaptations à la course. Les membres postérieurs sont formés de trois segments de même longueur (correspondant à la cuisse, à la jambe et au pied), ce qui permet d’augmenter la poussée du pied par une extension de grande ampleur. La souplesse de la colonne vertébrale et l’élasticité des ligaments lui permettent d’emmagasiner l’énergie lors de la flexion, pour la restituer lors de l’extension du corps. La course est aussi facilitée par la petite taille de la tête (en comparaison de celle d’un lion, par exemple).Tous droits réservés. Photo issue du livre Évolution. Préface : Jean-Pierre Gasc. Textes : Jean-Baptiste de Panafieu. Photographies : Patrick Gries. © Éditions Xavier Barral, Muséum national d'Histoire naturelle 

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Le grizzli est un mammifère omnivore et les scientifiques estiment que leur population compte entre 30.000 et 45.000 individus à l’état sauvage. Il est considéré comme une sous-espèce de l’ours brun et est très commun aux États-Unis et au Canada. En Amérique du Nord, 70 % de leur population est abritée en Alaska. « L'été 2002 restera avec moi pour toujours. J'ai été tout simplement submergé par ce que j'ai vu cette année. Entrer dans un monde que peu de gens ont vu. Mais surtout, vivre avec des ours des choses que très peu de gens, voire aucun, n'ont jamais pu vivre… C'est un sentiment indescriptible pour moi d'être si près des ours. »© David Bittner, tous droits réservés

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« Il y a des images qui pourraient vous impressionner avec leur maîtrise technique, et puis il y a des images qui vous font ressentir quelque chose. Cette photographie m’a clouée au sol, a déclaré le vidéaste Jarrad Sendj et membre du jury qui lui a décerné le Grand prix drone photo 2017. C’est particulièrement émouvant compte tenu de la crise climatique à laquelle notre monde est confronté en ce moment ». Florian Ledoux écrit : « Chère génération future, j'espère que vous pourrez toujours voir la faune arctique comme nous le faisons aujourd'hui. Dans son environnement qui change, elle est menacée. J'ai pu assister à de nombreuses scènes de la vie sauvage et celles-ci sont les plus belles choses que j'ai vues. Comme cette photo unique au-dessus d'un ours polaire au Nunavut, dans la région de Baffin, traversant la banquise qui fond en été de plus en plus ». © Florian Ledoux

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La sterne huppée est une grande sterne bruyante que l'on trouve dans la plupart des régions côtières d'Australie. On peut souvent voir les mâles voler avec des poissons dans le bec qu'ils présentent à la femelle dans l'espoir de gagner son affection. La sterne huppée est une grande sterne avec un long bec jaune mesurant de 5,4 à 6,5 cm, des pattes noires et une huppe d'un noir brillant, ébouriffée à l'arrière. L'adulte reproducteur de la sous-espèce T. b. bergii mesure 46 à 49 cm de long, avec une envergure de 125 à 130 cm et pèse de 325 à 397 g. Cette sterne niche la plupart du temps dans un trou gratté dans le sable d'une zone dégagée, sur un terrain plat ou quelquefois en pente. Il est souvent nu, mais peut aussi être composé de quelques pierres, d'os de seiches. La femelle pond un, parfois deux œufs qui sont incubés par les deux parents pendant 25 à 30 jours avant qu'ils n'éclosent. © Georgina Steytler, tous droits réservés

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Le macareux huppé (Fratercula cirrhata) est un oiseau marin de la famille des Alcidés. Il niche dans des trous creusés sur des îlots herbeux au bord de l'océan Pacifique nord. Il se nourrit de poissons et hiverne en haute mer.
Photo prise sur les falaises de Zapadni, sur l'île Saint-Paul, en Alaska.
© Image Courtesy Alan And Elaine Wilson, http://www.naturespicsonline.com/

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Encore une fois, c'est une véritable prouesse réalisée par Flora Borsi ! La photographe est parvenue à reproduire, grâce à un maquillage précis et des heures de retouches, les couleurs des yeux des macareux, ces petits oiseaux marins vivant près des côtes de l'Atlantique Nord ou du Pacifique. Du rouge au gris, jusqu'aux nuances de jaune ajoutées aux pommettes, toutes les nuances du macareux y sont. Pour cette photo, le but était aussi de transmettre une émotion, et ce à travers l'expression du visage, et c'est un pari réussi ! © Flora Borsi

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Le photographe naturaliste Rémi Dupouy en grande conservation avec un dromadaire. À travers ces photographies, il dresse les portraits nuancés des relations entre animaux et humains à travers le monde.© Rémi Dupouy, tous droits réservés

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En regardant une graine de bardane, il est difficile d'imaginer une quelconque application pour la vie quotidienne. Pourtant, elle a inspiré les scientifiques pour créer le velcro en 1941. Les graines de bardane sont entourées de petits crochets qui facilitent leur dispersion. En observant cela, George de Mestral, un ingénieur suisse imagina deux bandes de tissu complémentaires : une bande faite de velours et une bande faite d'une multitude de petits crochets, comme les graines de bardane.© SecretDics, Wikimedia Commons, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license

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Comme un petit périscope de sous-marin, cette hermine sort discrètement la tête de la neige. Elle attend d’être sûre que tout autour d’elle soit calme et apaisé. À ce moment-là seulement, elle décidera de sortir de couvert pour s’élancer à la recherche d’une proie.Notez que l’hermine vit généralement dans les régions montagneuses. Ici, dans le Jura. Et c’est en hiver uniquement que sa fourrure apparaît blanche, pour lui permettre de se fondre dans la neige. Mais le bout de sa queue, que l’on ne discerne pas ici, reste toujours noir. Peut-être pour tromper les prédateurs. © Gregory Pol, tous droits réservés

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La vue infaillible du gecko léopard. Les geckos ont une bonne vue et sont capables de percevoir les couleurs. Deux types d’yeux existent en fonction du mode de vie de l’animal (nocturne ou diurne). Sur cette image, on aperçoit l’œil d’un gecko léopard (Eublepharis macularius), une espèce nocturne qui vit en Afghanistan, en Inde et au Pakistan. Comme chez le chat, sa pupille est fendue verticalement et peut se dilater énormément pour capter le maximum de lumière. La majorité des geckos n’ont pas de paupière, mais une écaille transparente qui leur protège l’œil. Ce n’est pas le cas de la famille des Eublepharidés, dont le gecko léopard fait partie. Chez les geckos, l'œil est quasiment dépourvu de blanc et l'iris présente souvent des motifs sous forme de stries ou de lignes fines plus sombres. On peut les distinguer sur cette image. © Suren Manvelyan, tous droits réservés

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La mangrove, c’est ce paysage étonnant s’il en est où l’on voit des arbres littéralement sortir de l’eau avec leurs racines, ici, mises à jour par la marée, montrant une rage de vivre qui fait chaud au cœur.Ce biome des régions tropicales est fait de marais maritimes. Il est l’un des écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète. Et il procure de nombreuses ressources aux populations locales. Mais, un peu partout dans le monde, la mangrove connait aujourd’hui une dégradation rapide. Elle aurait déjà perdu 25 % de son étendue naturelle. ©  Patjosse, Pixabay, DP

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Cela ressemble aux premiers instants de la vie d'un être humain, la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule, sauf qu'il s'agit là de l'anthère, la partie supérieure de l'étamine, et de son pollen, les organes de l'appareil reproducteur de l'Anemone hortensis, l'anémone des jardins qui fait partie de la famille des Ranunculaceae. Une petite plante, vénéneuse, qui s'épanouit dans le sud de la France et en Corse.Anthère et de pollen d'anémone des jardins. Anemone hortensis. © Rob Kesseler, tous droits réservés

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Le zèbre est un animal sauvage. Mais il n’en a pas moins développé une sorte de vie familiale plutôt étonnante. Un mâle adulte, une ou deux femelles et leurs petits. Voici comment se composent ces tribus. L’étalon est là pour veiller sur sa petite troupe. Assurer la sécurité tant des petits que des femelles. Les femelles, quant à elles, notamment au moment d’une naissance, se soutiennent mutuellement. Le zébreau, quant à lui, sera encouragé à se lever et gambader tout seul — en restant tout de même aux côtés de sa mère — très rapidement. © Will Burrard-Lucas, Tous droits réservés, Reproduction interdite

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Oribate sp.. "Oribate sp." Groupe d'acariens caractérisé par la présence d'une carapace (exosquelette) qui recouvre le corps. Les oribates sont minuscules (< 1mm) et vivent dans le sol, la litière, la matière organique et les tapis de mousse et de lichens où ils peuvent atteindre de très grandes densités de population. Ils se nourrissent de matière en décomposition, de champignons et d'algues. Ils sont hermaphrodites. Ces petites bêtes ont un rôle primordial dans le recyclage de la matière organique en la fragmentant en plus petites particules qui rendent les nutriments disponibles dans le milieu. Acariens transportés par un acarien d'une autre espèce (Hypope). C'est la phorésie. Reproduction et utilisation interdites © Photographe scientifique : Pascal Goetgheluck. Voir son autre galerie : http://www.futura-sciences.com/communiquer/g/showgallery.php/cat/559 http://www.goetgheluck.com/index.html © Mona-Lisa Production Le film : Les envahisseurs invibles http://www.monalisa-prod.com/vf/index.htm

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Ici, un banc de poissons fusiliers photographiés en pose lente. Très répandus sur l'île de Mayotte, cette famille de poisson, de son nom scientifique Caesionidae contient plus de quatre genres et vingt espèces, qui sont très difficiles à distinguer les unes des autres. Ils vivent souvent en bancs près de la surface, ici à moins de 40 mètres de profondeur au niveau du passe bouéni.

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Le test calcaire des oursins est composé de plaques, comme celles visibles sur cette photographie qui entourent l'anus et portent les pores génitaux. © Nina Matthews from Australia, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.0

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D'envoûtantes méduses en 20 photos

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Dans le monde, il y a tant de plages paradisiaques... Comme celle-ci en Polynésie française. © Julius Silver, Licence Pixabay

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Petite fusée des mers, le requin mako (Isurus oxyrinchus), aussi appelé requin taupe bleu à cause de la couleur bleu foncé de son dos, est le requin le plus rapide du monde : ses accélérations subites peuvent lui faire atteindre la vitesse de 18,8 mètres par seconde, soit près de 70 km/h. Il peut remercier pour cela son nez pointu qui vient coiffer un corps fuselé de 4 m de long environ, que termine une queue en forme de croissant.Très consommé, pour sa viande, ses ailerons et son huile de foie, le requin mako est menacé par la surpêche. Il est classé en tant qu'espèce vulnérable sur la liste rouge de l'UICN.© Patrick Doll CC By-SA 3.0

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Ben Thouard photographie la sub-surface des eaux tahitiennes. © Ben Thouard, tous droits réservés

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Les astéries, communément appelées « étoiles de mer », sont des animaux marins caractérisés par un squelette calcaire articulé. On dénombre plus de 1.500 espèces ! À l'âge adulte, les astéries sont constituées d'un disque central duquel rayonnent cinq bras ou plus. Une forme d'étoile. De façon plus surprenante, elles sont généralement omnivores à tendance carnivore, voire prédatrices pour certaines ! Si elles ne chassent pas les poissons les plus vifs, elles peuvent se nourrir de proies lentes ou immobiles. Mollusques, crabes, crustacés, petits poissons, ou... étoiles de mer.© Paul Shaffner, CC-by-2.0

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La vipère verte du Sri-Lanka. © Mahendra Prasad Peiris, wikimedia commons, CC 4.0

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Un manchot papou et un manchot à jugulaire ont visiblement repéré quelque chose, quelque part dans l'immensité blanche de l'Antarctique. © Marco Grassi, tous droits réservés

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