De la cabine Omote 3D Shahin Kan, exposée à Tokyo, ce ne sont pas des photographies d’identité qui sortent après la séance de pose mais des statuettes à l’effigie du client. Enfin presque…

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    Une fois la statuette créée par l'imprimante 3D, elle devra être délicatement peinte pour en faire une effigie présentable. © Omote 3D Shashin Kan

    Une fois la statuette créée par l'imprimante 3D, elle devra être délicatement peinte pour en faire une effigie présentable. © Omote 3D Shashin Kan

    Une entreprise japonaise a-t-elle conçu le photomaton du futur ? Du 24 novembre au 14 janvier 2013, les visiteurs de la galerie d'art Eye of GyreGyre à Harajuku, un quartier de Tokyo, pourront entrer dans une cabine photo Omote 3D Shahin Kan et en ressortir avec une réplique d'eux-mêmes d'une vingtaine de centimètres.

    Voilà une nouvelle utilisation de la technologie en vogue des imprimantes 3D. L'appareil japonais scanne la personne toute entière pour en livrer une version miniature haute, au choix, de 10, 15 ou 20 cm. Le fabricant présente cette invention comme une nouvelle façon de concevoir le traditionnel portrait de famille.

    Mieux qu'une photo encadrée : une petite statuette posée sur le bureau... Cette impression 3D commence par un scan en trois dimensions. Un logiciel crée ensuite une forme virtuelle (à la manière d'un logiciel de CAO) puis pilote un appareil, l'imprimante 3D, qui polymérise couche par couche un bain de matière plastique liquide. © Omote 3D Shashin Kan

    Mieux qu'une photo encadrée : une petite statuette posée sur le bureau... Cette impression 3D commence par un scan en trois dimensions. Un logiciel crée ensuite une forme virtuelle (à la manière d'un logiciel de CAO) puis pilote un appareil, l'imprimante 3D, qui polymérise couche par couche un bain de matière plastique liquide. © Omote 3D Shashin Kan

    Les modèles présentés sur le site d’Omote 3D sont effectivement amusants et décoratifs. Mais pour l'instant, la technique est balbutiante et reste limitée. Pour se faire ainsi tirer le portrait 3D, il faut commencer par s'inscrire sur le site. Et le résultat brut n'est pas un joli cloneclone miniature mais une statuette en plastiqueplastique blanc, que des mains très humaines devront alors peindre voire affubler d'accessoires.

    On est donc encore très loin du photomaton et les tarifs sont eux aussi éloignés de la photo d'identité. Les prix vont de 21.000 yens (environ 200 euros) pour une figurine de 10 cm à 32.000 yens (300 euros) pour le modèle de 15 cm et jusqu'à 42.000 yens (400 euros) pour la plus grande version de 20 cm. L'entreprise promet des prix de groupe...