La mise en ligne provisoire par Google, pour cause d'anniversaire, de l'ancestral jeu vidéo Pac-Man aurait coûté 4,8 millions d'heures de travail à la planète Terre, affirme un surveillant du trafic Internet.

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    Cliquer sur Insert Coin pour démarrer la machine à remonter dans le temps... © Google

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    Vendredi dernier, 21 mai, GoogleGoogle avait eu l'idée de célébrer l'anniversaire de PacPac-Man, un jeu vidéo né au Japon en 1980. Ce camembert jaune avalant des points semés dans un labyrinthe et poursuivi par des sortes de bonbons en gélatine, censément des fantômes, avait connu un grand succès dans les salles de jeux. Transposé ensuite sur les consoles et les ordinateurs de l'époque, et s'accommodant bien de leurs modestes performances graphiques, Pac-Man a connu une célébrité mondiale.

    Elle ne semble pas s'être émoussée puisque l'expérience de vendredi a reçu un accueil d'une ampleur imprévue. Devant cet engouement, Google a décidé de rendre permanent l'accès gratuit à Pac-Man sur un site dédié.

    Mais il y a plus grave, nous explique le blog RescueTime, réalisé par les créateurs d'un logiciel de suivi de trafic Internet. Cette initiative de Google aurait été très coûteuse pour l'économie mondiale. L'équipe a calculé le temps moyen passé sur le moteur de recherche Google, ordinairement très court. D'après un sondage effectué sur 11.000 requêtesrequêtes, l'équipe estime que ce temps de passage a été augmenté de 36 secondes par personne en moyenne.

    En s'appuyant sur le nombre de visiteurs de Google par jour indiqué pour cette date par le site Wolfram Alpha, le calcul aboutit à un temps global de 4.819.352 heures gâchées par les internautes sur ce jeu d'un autre âge.

    En pleine crise économique, les fantômes des eighties ont surgi du passé pour grignoter les piliers de la société de consommation... Mais inutile de s'inquiéter : au même moment, selon ses propres chiffres, Google estime que son « impact économique global » est largement positif. Aux Etats-Unis, l'entreprise aurait, affirme-t-elle, fait gagner 50 milliards de dollars en 2009 à l'économie du pays.