Tandis que les jeunes pousses comme Kewego, Vpod.tv ou DailyMotion lèvent des millions d'euros pour financer leur croissance, les poids lourds américains comme Google ou MSN ont simultanément lancé sur le marché français leurs plates-formes de vidéo à la demande.

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    MSN Vidéo

    Limité dans un premier temps aux utilisateurs d'Internet Explorer, MSNMSN Vidéo (http://video.fr.msn.com) reprend le format mis en place aux Etats-Unis avec l'intégration d'un lecteur Windows Media Vidéo dans la page web et un système de playlist fonctionnant en drag and drop. Pour le moment, le site offre des extraits vidéos issus d'EuroSport, ThinkTwice et du fonds documentaire de MSN, composé de quelques dizaines de clips vidéos dans le sport, la musique ou l'automobileautomobile. Selon nos informations, MSN Vidéo ne devrait pas proposer de vidéo payante et travaillerait avec des annonceurs français sur l'intégration prochaine de clips publicitaires, avant l'affichage de la vidéo.

    Google Vidéo

    Face à MSN Vidéo, GoogleGoogle dévoile également la version française de Google Vidéo, une plate-forme plus ambitieuse puisqu'elle combine une logique communautaire et des services de vidéo à la demandevidéo à la demande professionnels. Reprenant la formule de YouTubeYouTube ou du français DailyMotion, Google Vidéo permet à n'importe quel internaute d'uploader un fichier vidéo, de le rendre accessible dans son index voire de le rediffuser sur un blog, en copiant un bout de code ou de l'importer sur un iPod ou une PSP.

    Mais Google Vidéo assume également un positionnement de kiosquekiosque, en proposant de diffuser des contenus de l'INA, de CanalPlay, de Vodeo, d'ARTE, du fonds documentaire Cousteau, de BuenaVista International ou encore d'AlloCiné. Pour le moment ces contenus se limitent à des bandes annonces ou des clips gratuits mais Google devrait rapidement activer son outil de paiement, afin de proposer, comme aux Etats-Unis, la vente de contenus audiovisuels aux internautes selon le modèle économique défini par l'éditeur.

    Contrairement à Yahoo Vidéo, qui reste un véritable moteur de recherche multimédia, MSN Vidéo et Google Video revendiquent donc des positionnements de sites de destination. Reste à savoir si les chaînes de télévision verront ces nouveaux acteurs comme des partenaires potentiels ou de véritables concurrents...