Aujourd’hui, le Safer Internet Day souffle ses 20 bougies. Cette opération de sensibilisation des jeunes face aux risques du numérique est l’occasion de rappeler quelques règles de cyberhygiène pour les enfants et également pour les parents. Elles devraient être aussi évidentes que de se laver les dents ou les mains.
au sommaire
C'est aujourd'hui que se déroule le Safer Internet Day, une journée internationale pour un Internet plus sûr. Cette édition est particulière, car elle marque le vingtième anniversaire de cette opération. Ayant été porté à l'origine par 14 pays de l'Union européenne, ce rendez-vous est désormais mené par 150 pays. Il vient soutenir la préventionprévention concernant les usages numériques des jeunes partout dans le monde.
Il faut dire que le numérique touche massivement les plus jeunes Français. Ils reçoivent leur premier smartphone personnel en moyenne à 9 ans et 9 mois. Un atout dans de nombreuses situations, dont la sécurité en dehors de la maison, mais aussi un danger. Ainsi, une étude Kaspersky France, menée en 2021 indique qu'aujourd'hui 6 enfants sur 10 ont été confrontés à des images violentes ou pornographiques avant la fin du collège. De même, un parent sur quatre ne sait pas comment aider son enfant face au cyber-harcèlement, dont on connait désormais les tragédies. Ces dangers ne sont pas les seuls. Les plus jeunes sont également des proies de choix face aux cybermenaces, comme les arnaques et les opérations de phishing.
Ainsi, selon une enquête en Europe datant de janvier, alors qu'ils se disaient bien informés vis-à-vis des cybermenaces, 42 % des enfants européens utilisant les outils numériques sont tombés dans ce genre de piège. Une preuve qu'il est nécessaire d'accroître le rythme et d'améliorer l'enseignement et la sensibilisation vis-à-vis des cyber-risques.
La cyberhygiène dès le plus jeune âge
Cette sensibilisation passe par l'acquisition de ce qu'on appelle la « cyberhygiène ». Tout comme l'on apprend à l'enfant à se laver les dents pour prévenir la formation de cariescaries, ou plus simplement les mains pour éviter les bactériesbactéries et les virus, il faut les éduquer à quelques gestes salvateurs pour les protéger des menaces du Web.
Les outils de contrôle parental que l'on trouve désormais partout, restent un élément essentiel pour bloquer les sites à caractère pornographique, mais ils ne peuvent pas gérer tous les contenus et notamment ceux issus des réseaux sociaux. Il faut donc que les parents puissent vérifier les historiques et aient accès aux éventuels comptes multiples des plus jeunes. Pour cela, l'authentification multi-facteur est un véritable atout, puisque ce sont les parents qui disposent du sésame ultime pour débloquer le compte. Dans le même esprit, les parents doivent toujours appliquer des paramètres de confidentialitéconfidentialité forts et reprendre le contrôle des données en se faisant aider, comme avec l’outil mis en place par l'UFC-Que Choisir.
Comme on n'ouvre pas la porteporte à n'importe qui, il ne faut surtout pas que les plus jeunes livrent des informations privées à des inconnus et même en publier sur les réseaux sociauxréseaux sociaux, par exemple. C'est aussi valable pour les discussions avec l'Intelligence artificielleIntelligence artificielle d'un chatbotchatbot. Dans ces cas, l'idée est d'éviter que les données privées, et notamment celles des enfants, se retrouvent dans la nature.
Comme pour les adultes, il faut prendre gare aux liens présents dans les e-mails et aux offres qui semblent trop belles pour être vraies ! Souvent, elles le sont et il s'agit purement et simplement d'arnaques. Il existe, par ailleurs, des solutions de sécurité adaptées à la protection des enfants pour les mobiles et les ordinateursordinateurs chez pratiquement tous les éditeurs d'antivirusantivirus. En plus de ces réflexes, comme le suggèrent les organisateurs de cet évènement, la première chose à faire est de mettre en place une charte numérique d'utilisation des écrans à la maison avec l'outil Faminum.