Au Moyen Âge, les paysans représentent près de 90 % de la population. Leurs conditions de vie sont particulièrement éprouvantes, et l'espérance de vie ne dépasse pas les 30 ans.


au sommaire


    On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur. La vie des paysans est rythmée à l'année par le calendrier agricole (moissons, fenaisons, plantations, etc.) et au quotidien par le soleil et le son des cloches. Ils travaillent sans relâche de l'aube au crépuscule, excepté le dimanche, jour consacré à la vie sociale et aux pratiques religieuses.

    Fête rurale paysanne au Moyen Âge. © acrogame, fotolia
    Fête rurale paysanne au Moyen Âge. © acrogame, fotolia

    Paysans au Moyen Âge, des conditions de vie précaires

    La grande majorité des paysans au Moyen Âge vit dans une extrême pauvreté. Leurs habitations, bâties en pierre ou en torchis et recouvertes d'un toittoit de chaumechaume, sont sommaires, peu isolées, avec un sol en terre battue. Quant à leur alimentation, elle est frugale et peu variée, les paysans devant se contenter de pain, de légumes secs, de racines, voire de quelques fruits et ressources du poulailler. Les périodes de disette, notamment l'hiverhiver, sont fréquentes, et la famine guette constamment le paysan.

    À savoir

    Du fait des conditions de vie et de labeur, très rares sont les paysans à dépasser le seuil des 40 ans : ceux qui y parviennent sont alors considérés comme des vieillards.