L'artisanat au Moyen Âge est surtout une activité réalisée par les paysans pour subvenir à leurs besoins. Du boulanger au meunier, il existe toute une palette de métiers permettant l'essor de commerces en ville.

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    Boulanger, cordonnier, charpentier, forgeron, potier, barbier... les métiers de l'artisanat au Moyen Âge sont nombreux. Ils sont généralement pratiqués par les paysans, ces derniers manquant souvent de revenus pour payer les impôts et nourrir leur famille. Au temps du Moyen Âge, l'artisanat consiste essentiellement à créer, à entretenir ou à réparer des objets. Aussi, le nombre de commerces augmente et permet aux villes de se développer.

    Représentation d'un boucher au Moyen Âge. © unknown, <em>Wikimedia Commons</em>, Domaine Public

    Représentation d'un boucher au Moyen Âge. © unknown, Wikimedia Commons, Domaine Public

    L'artisanat au Moyen Âge, une organisation stricte

    L'artisanat est rigoureusement organisé. Les artisans ayant le même corps de métier se regroupent en associations, et s'entraident au quotidien. La création d'une corporation permet par ailleurs de fixer des réglementations, tant sur les procédés de fabrication que sur les prix dans le commerce. La majeure partie des ateliers sont situés au rez-de-chaussée et donnent sur la rue. Ces derniers appartiennent à des maîtres qui dirigent des équipes de compagnons et des apprentis. Ce sont les seuls à pouvoir embaucher du personnel ou à ouvrir un commerce. Malgré l'organisation très stricte de l'artisanat, les artisans restent encore mal perçus par l'aristocratie et le clergé.

    À savoir : à l'époque, dans les ateliers d'artisans, les apprentis peuvent être embauchés dès l'âge de 8 ans.