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La défaite de l'Allemagne lors de la première guerre mondiale (1914-1918) a profondément marqué le pays. Celui-ci est ruiné, et les Allemands ont du mal à accepter la situation. Dès l'après-guerre, l'antisémitisme se développe très fortement et va favoriser la montée du nazisme. Tout commence en 1920, quand Adolf Hitler devient le leader du Parti ouvrier allemand et le transforme en Parti national-socialiste ouvrier allemand (NSADP) que l'on appelle plus communément parti nazi. Il exacerbe les sentiments nationalistes et dote son parti d'un symbole qui marquera l'histoire, le svastika, ou croix gammée.
Dès 1920, Adolf Hitler profite de la crise économique pour créer le parti nazi. © Commons Wikimedia, CC by-sa 3.0
La crise économique favorise la montée du nazisme
Si le parti nazi ne remporte que 2,6 % des suffrages lors des élections législatives de 1928, il va bénéficier de la crise économique qui frappe le monde après le krach de Wall Street d'octobre 1929. Les élections législatives de 1930 voient le parti nazi attirer plus de 18 % des électeurs, séduits par les thèses nationalistes et antisémites d'Adolf Hitler. En 1932, le score du parti nazi monte à plus de 37 %. Les tensions sont alors vives entre les nationalistes et les communistes. Inquiets, plusieurs acteurs importants du monde économique demandent au président Hindenburg de nommer Hitler chancelier pour contrer les communistes. C'est chose faite le 4 janvier 1933 ; Hitler ne tardera pas à prendre les pleins pouvoirs et à imposer de force le nazisme.
À savoir
L'un des piliers de la doctrine nazie était la supériorité de la race aryenne sur les autres races. C'est ce racisme exacerbé qui a conduit au massacre des juifs européens, mais aussi des gitans et des handicapés, qui ne devaient pas souiller la race pure.