Les nanotechnologies sont perçues, dans de nombreux domaines, comme la clé de tous les problèmes et comme la corne d'abondance de tous les brevets et revenus.
Aussi n'est-ce pas étonnant de voir les Etats-Unis s'y intéresser de près, aussi bien par le biais de leurs entreprises de pointes que par celui de l'administration fédérale.

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    Nanotubes de carbone collés au bout d'une pointe de tungstène. (Image de C. Journet et P. Vincent)

    Nanotubes de carbone collés au bout d'une pointe de tungstène. (Image de C. Journet et P. Vincent)

    Cette année, le Congrès états-unien a validé un budget de 849 millions d'EUR pour l'année 2004, en progression de 9,8% par rapport au budget 2003.

    Richard Russell, responsable du bureau de la Science et des Technologies pour la Maison Blanche, indiquait que le programme fédéral arriverait très rapidement au milliard de $US.
    Mais au-delà de la croissance budgétaire, il est, semble-t-il, urgent de structurer l'effort de recherches.
    Même si une ébauche de structuration est déjà plus ou moins instaurée du fait des répartitions budgétaires. En effet, la Fondation nationale des sciences et la défense se partagent la moitié des fonds disponibles

    Russell ajoutait que les objectifs actuels sont de réussir à établir des composants de 1 à 100 nanomètres. La mise au point de ces éléments implique de maîtriser les interactions entre les matériaux. Un défi qui met en avant la nécessité de travail à la composition de nanotubes de carbone, notamment.

    Les tubes nanométriques de carbone drainent le plus d'argent pour la recherche, sans surprise, c'est aussi la voie dans laquelle IBMIBM, entre autres, investit et cherche le plus.

    Il est vrai que les nanotechnologiesnanotechnologies se posent comme l'avenir de l'électronique à moyen terme. La loi de Mooreloi de Moore est "garantie" pendant dix ans encore, ensuite, il faudra trouver un moyen de passer outre les problèmes inhérents aux structures sur siliciumsilicium.