Le premier plasma ne circulera pas dans le tokamak Iter en 2018, comme le prévoyait le calendrier officiel. La date était trop optimiste, reconnaît le Conseil d'administration du consortium international, qui vient de se réunir. Un nouvel agenda sera étudié.

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    Réunis les 18 et 19 novembre à Cadarache, les représentants des sept pays engagés dans le programme IterIter d'étude de la fusion contrôlée (Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Europe, Inde, Japon et Russie) ont déclaré intenable le calendrier officiel. Ce scénario prévoyait le début des expériences de faisabilité pour 2018. Cette année-là, le tokamak était censé produire son premier plasma, c'est-à-dire un fluide si chaud que les électrons et les protons des atomesatomes se séparent.

    On sait produire depuis longtemps cet état particulier de la matièrematière, aux propriétés différentes de celles d'un gazgaz mais celui de Iter devra atteindre les 150 millions de degrés dans un énorme tore, ce qui n'a jamais été fait.

    Un nouveau calendrier devrait être proposé en février prochain pour ce programme unique au monde. Le conseil d'administration a validé le budget 2010, de 174,8 millions d'euros, et va lancer les premières passations de marché internationales.