Introduites sur le marché par Sony dès 1991, les piles ion-lithium se
sont largement répandues dans l'informatique portable, la photographie numérique, et la téléphonie cellulaire.

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    Cependant, leur coût de fabrication reste élevé en raison du cobalt qu'elles renferment.
    De taille plus importante, elles présentent par ailleurs des risques de surchauffe. Aussi ne sont-elles pas utilisées par l'industrie de l'automobileautomobile électrique.

    Dans ce contexte, de nombreuses recherches ont été entreprises afin de trouver d'autres matériaux capables de remplacer les oxydes métalliques de lithium de la cathode de ces piles.

    Si le phosphate de fer-lithium qui ne présente pas de risque de toxicitétoxicité a retenu l'attention de nombreux chercheurs, sa faible conductivité semblait représenter un obstacle majeur à son utilisation.
    Cependant, une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) vient d'annoncer dans le dernier numéro en ligne de Nature Materials avoir réussi à en modifier la composition grâce à l'utilisation de niobiumniobium ou de zirconiumzirconium, augmentant ainsi la conductivité.

    Le MIT a breveté cette technologie et espère voir ces piles lancées sur le marché d'ici deux ans. Certains analystes, comme le responsable de la R&D des SandiaSandia National Laboratories, restent cependant réticents, soulignant la complexité inhérente au développement d'une pile efficace.