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Le MPC, qui dépend de l'Union astronomique internationaleUnion astronomique internationale et qui est chargé de calculer les orbitesorbites des objets mineurs de notre Système solaireSystème solaire,a aussitôt donné l'alerte. Les astronomesastronomes du monde entier étaient réquisitionnés pour collecter un maximum de données, une collision avec la TerreTerre n'étant pas totalement exclue considérant l'imprécision des premières mesures.
Ce fut Denis Denisenko, un astronome du Moscow's Space Research Institute (IKI) qui découvrit le pot aux... roses. Il s'aperçut en effet que l'orbite de l"astéroïde correspondait exactement à celle de la sonde européenne RosettaRosetta ! Celle-ci, en effet, se préparait à croiser notre planète le 12 novembre afin de prendre de la vitessevitesse et ensuite mettre le cap sur la comètecomète Churyumov-Gerasimenko.
Certains scientifiques regrettent que la découverte de Denis Denisenko n'ait pas été faite quelques jours plus tard... car le MPC ayant déjà transmis un communiqué officiel d'avertissement qui aurait dû être publié par la presse du monde entier lundi 12 novembre. Cela leur aurait permis de mettre en évidence "l'état déplorable des informations disponibles sur les objets artificiels lointains (en orbite terrestre ou solaire)". Selon eux, si le service du Distant Artificial Satellites Observations (DASO) publie bien une liste de ces objets, mais elle provient de cinq sources différentes qui ne sont pas toujours disponibles pour les périodes requises. Aussi, une source unique et fiable serait très appréciée... avec une meilleure coordination avec les agences spatiales, si possible.
En attendant, le MPC s'est fendu d'un nouveau communiqué officiel, annonçant que la désignation 2007 VN84 n'existe pas et doit être retirée. Ouf !