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    Les réseaux sociauxréseaux sociaux se sont emparés du #Hantavirus dès que nous avons appris qu'une personne était décédée suite à l'infection d'une personne par un des vingt-cinq virusvirus répertoriés dans cette famille en Chine. Dans le contexte actuel, tout le monde a instinctivement eu peur d'une seconde pandémiepandémie. Cela a donné, même si cela est néfaste pour l'information, une vaguevague d'humour sur le réseau social Twitter, qui fait du bien en ces temps de confinement

    Mais revenons à l'information, à ce que l'on peut juger ou non comme étant vraisemblable à la lumièrelumière des données que nous possédons. L'hantavirus ne sera pas la cause d'une seconde pandémie ou d'une pandémie couplée. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'on connaît bien ces deux virus depuis longtemps (contrairement au Covid-19Covid-19 qui est totalement nouveau) et que les transmissions entre humains sont très rares, pour ne pas dire inexistantes. C'est un virus qui se transmet lorsqu'on est en contact avec certains rongeurs. En France, ces virus sont responsables de 100 infections par an, ce qui est minime. Cette malheureuse personne décédée en Chine fait partie des 1 % de morts par hantavirus enregistrés chaque année en Chine (depuis 2007, le taux de décès reste plus ou moins stable après avoir été assez élevé par le passé). En somme, ce n'est pas « anormal » et une pandémie n'est pas à craindre.

     

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