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    Dans un rapport publié ce mercredi 7 novembre, l'OCDEOCDE alerte sur les impacts dramatiques de la résistancerésistance aux antibiotiquesantibiotiques. Le rapport stipule que « les infections par des bactériesbactéries multi-résistantes pourraient coûter la vie à 2,4 millions de personnes à travers l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Australie » entre 2015 et 2050. En cause, des décennies d'une consommation abusive d'antibiotiques. Cette « vaguevague de superbactéries » concerne le monde entier. 17 % des infections sont déjà résistantes dans les pays de l'OCDE. Ce nombre grimpe à 40 à 60 % au Brésil, en Indonésie ou encore en Russie.

    Parallèlement, une étude sur les impacts de la résistance bactérienne aux antibiotiques, parue il y a quelques jours dans The Lancet Infectious Diseases, fait état de 671.689 infections et plus de 33.110 décès en Europe en 2015. Ce bilan est « comparable aux impacts cumulés de la grippegrippe, de la tuberculosetuberculose et du SidaSida ». Et il ne fera qu'empirer : l'OCDE prévient qu'en 2030, la prévalenceprévalence des bactéries résistantes aux antibiotiques de deuxième et troisième générations sera 70 % plus élevée dans les pays de l'OCDE par rapport à 2005.

    La croissance de l'antibiorésistanceantibiorésistance a aussi un impact économique désastreux puisqu'elle pourrait coûter jusqu'à 3,5 milliards de dollars par an à travers les pays de l'OCDE. Pour enrayer cette tendance, l'organisation préconise d'adopter des mesures simples : se laver les mains plus souvent, prescrire les antibiotiques de façon plus mesurée, etc.

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