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    Alors que plusieurs villes françaises veulent imposer à leurs habitants de porter un masque lors de leurs sorties pour limiter la propagation de Covid-19Covid-19, une nouvelle étude vient encore semer le doute sur sa véritable utilité. Des chercheurs sud-coréens ont mené des tests avec différents types de masques (masque en coton et masque chirurgical classique - on ne parle pas ici des masques N95 avec très haut niveau de filtrationfiltration) et demandé à quatre patients de tousser sans et avec le masque. La charge viralecharge virale a ensuite été mesurée à l'intérieur et à l'extérieur du masque. Résultat : « Ni les masques chirurgicaux ni les masques en coton ne filtrent efficacement le SRASSRAS-CoV-2 lors de la toux des patients infectés », rapportent les auteurs.

    Le problème réside dans la taille des particules capables de transporter le coronaviruscoronavirus SARS-CoV-2SARS-CoV-2. Celles du SARS-CoV de l'épidémieépidémie de 2003 ont été estimées entre 0,08 et 0,14 μm. Or, de précédentes études ont montré que les particules de 0,04 à 0,2 µm peuvent pénétrer les masques chirurgicaux. L'expérience ne reflète cependant pas la capacité des masques à limiter la transmission du virusvirus. « Il est possible qu'ils limitent quand même la distance de dissémination des gouttelettes », notent les auteurs. Si les masques ont bien une action antiprojection, ils protègent mal le porteur sain des microparticules aéroportées émises par une personne malade car celles-ci sont trop fines, rappellent d'ailleurs la plupart des infectiologues.

     

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