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Les produits "bio" réduiraient l'exposition des enfants aux pesticides
L'Environmental Protection Agency a financé une étude confiée à un groupement associant Emory University (Atlanta), l'Université de Washington et les Centers for Disease ControlCenters for Disease Control and Prevention, afin d'évaluer l'exposition des enfants à ces produits indésirables.
Les résultats de cette étude viennent d'être publiés dans l'édition en ligne de Environmental Health Perspectives, revue éditée par le National Institute of Environmental Health Sciences. L'étude a consisté à doser pendant deux semaines, dans des échantillons urinaires prélevés sur 23 enfants de la région de Seattle, les concentrations de métabolites de deux pesticidespesticides particulièrement répandus : le malathion et le chlorpyrofos. Les enfants ont été soumis pendant la période d'observation à trois régimes alimentaires successifs : aliments conventionnels, aliments "bio", puis retour aux aliments conventionnels.
La phase bio s'est traduite par une chute importante des concentrations dans les urines (en moyenne d'un facteur 5 pour les métabolites du malathion et d'un facteur 3 pour ceux du chloropyrifos). Le retour à une alimentation conventionnelle s'est accompagné en revanche d'une remontée des concentrations dans des proportions semblables.
Cette étude apporte un fondement scientifique supplémentaire à ceux qui prônent la consommation de produits "bio" comme moyen de réduire le degré d'exposition des organismes humains aux pesticides agricoles et domestiques.