Au moment même où les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) viennent d'annoncer que quarante-sept millions d'Américains souffrent d'affections liées à l'obésité, les résultats d'une étude dirigée par la Harvard Medical School et menée par des chercheurs du Joslin Diabetes Center de Boston remettent en cause les hypothèses sur le lien existant entre la minceur et la longévité chez l'homme.

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    Précédemment, les chercheurs avaient établi que la réduction de la consommation en calories chez les animaux entraînait un accroissement de leur longévité. Néanmoins, les avis des chercheurs quant aux mécanismes impliqués restent partagés.

    Une réduction de l'activité métabolique serait-elle à l'origine d'une production moins élevée de radicaux libresradicaux libres qui endommagent les cellules ? Les résultats de l'étude du Joslin Diabetes Center publiée dans Science indiqueraient plutôt que l'état de minceur seul serait responsable d'une prolongation de 18% de la duréedurée de vie des souris utilisées pour l'expérience.

    Pour cette étude, les chercheurs ont limité la capacité des souris à stocker les graisses en modifiant certains de leurs récepteurs, mais leur ont permis de manger normalement. Les souris sont restées en bonne santé, ne présentant aucune trace de diabète.

    En revanche, le poids de ces animaux était 25% moins élevé que celui du groupe de contrôle et leur massemasse de gras corporel inférieure de 70%.

    Ces résultats devraient avoir des retombées immédiates sur le développement des traitements de l'obésité. Ils pourraient également jouer un rôle important dans la compréhension du diabète.