au sommaire
Les représentants de ce petit poissonpoisson carnivorecarnivore se sont adaptés très rapidement à divers environnements au cours des 15.000 dernières années, créant une grande variété de caractères.
Certaines épinoches possèdent ainsi une large paire d'épines dans la région pelvienne qui forme une barrière physiquephysique contre les prédateurs. Mais d'autres populations ont peu à peu perdu ce trait, sans doute parce qu'elles vivaient dans des zones plus à l'abri de leurs ennemis.
David Kinglsey, de l'Ecole de Médecine de l'Université Stanford (Californie), et des collègues canadiens et islandais ont comparé les cartes génétiques de ces deux variantes du poisson. Ils ont ainsi identifié un gène, dénommé Pitx1, responsable de la variation de taille des épines pelviennes.
Or la défaillance de ce même gène chez la souris entraîne une diminution de la taille des pattes arrières.
Il semble donc que les chercheurs aient mis en évidence un élément important pour la compréhension de la réduction des membres inférieurs (quels qu'ils soient), un phénomène qui s'est souvent répété dans l'évolution de différents groupes d'animaux, y compris les mammifèresmammifères, les reptilesreptiles et les amphibiensamphibiens.