Une équipe de chercheurs de l'Université de Nagasaki menée par le professeur Tamao Noguchi vient de montrer que le fugu ou poisson-globe, un poisson toxique très apprécié des consommateurs japonais, ne produit pas naturellement la tétrodotoxine, mais l'accumule en consommant d'autres organismes empoisonnés.
En isolant les alevins du fond de la mer et en les nourrissant avec une nourriture spécifique, les chercheurs ont réussi à produire des fugus sans toxine donc sans danger pour la consommation humaine.
Selon le ministère de la Santé, qui a favorablement accueilli cette découverte, il est encore prématuré d'envisager la levée de l'interdiction portant sur la consommation de certains organes dans la mesure où aucune différence visible ne peut être faite entre les poissons létaux et non létaux.
Cela vous intéressera aussi
Intéressé par ce que vous venez de lire ?
Abonnez-vous à la lettre d'information La quotidienne : nos dernières actualités du jour. Toutes nos lettres d’information