Près de 20 ans après la première transplantation d'un coeur artificiel, un groupe d'experts de la Food and Drug Administration (FDA) souhaite que l'on autorise le recours à cette technologie dans 120 centres hospitaliers à travers le pays.

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    Cette recommandation a été faite sur la base d'une étude expérimentale qui a permis à 81 personnes en danger de mort immédiat de recevoir un coeur de substitution provisoire. Le dispositif utilisé, appelé CardioWest Total Artificial Heart, est une version révisée du Jarvik-7 implanté en 1982.

    Il a maintenu en vie les patients opérés pendant une moyenne de 79 jours, permettant à 79% d'entre eux de tenir jusqu'à une greffe d'organe.

    L'accord définitif de la FDAFDA doit encore être délivré mais l'agence suit généralement l'avis de ses experts. Si l'utilisation plus large de ce coeur artificiel offre un nouvel espoir, elle ne pourra néanmoins pallier le manque bien réel d'organes disponibles pour une transplantationtransplantation.
    Chaque année, environ 2100 greffes sont pratiquées aux Etats-Unis pour une liste d'attente de 3500 malades.

    Maintenir en vie certains patients jusqu'à la transplantation espérée ne changera pas le nombre de personnes effectivement opérées, juste leur identité. C'est pourquoi, plus que jamais, les recherches continuent pour mettre au point un coeur artificiel pleinement autonome.