Une étude menée en Espagne indique qu'une activité physique modérée augmente la production de sperme. Le résultat reste à confirmer, et même à préciser.

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    Des chercheurs de la clinique IVI de Bilbao (Espagne) ont mené une étude portant sur 85 candidats donneurs de sperme. Chacun des participants a répondu au Questionnaire international de l'activité physiquephysique (IPAQ). Ce dernier aide à quantifier le niveau d'activité physique. Tous avaient une pratique « modérée » du sport. Résultat, selon le docteur Fernando Quintana, directeur du laboratoire d'andrologie à IVI Bilbao, « l'étude a montré que l'activité physique a des effets bénéfiques sur certains paramètres du sperme ». Elle améliorait plus précisément la quantité de spermatozoïdes.

    Mais qu'en est-il de la qualité ? Difficile pour le moment de répondre. La recherche va désormais se concentrer sur deux aspects : les conséquences de l'activité physique sur l'infertilité et les effets d'une activité très intense. Pour ce faire, Fernando Quintana ne se démonte pas : « Nous aimerions, à l'occasion de la Nuit du marathon à Bilbao, analyser quelques échantillons de sperme ainsi que les habitudes d'entraînement des participants avant la course... »

    Plus sérieusement, ce travail renvoie à une autre étude, toujours espagnole mais publiée en 2012. Des chercheurs de l'université de Cordoue avaient comparé la semence d'hommes actifs à celle de sédentaires. Nous avions relaté cette étude sur la fertilité masculine en soulignant la faiblesse de l'échantillon (31 jeunes hommes). En mesurant le volumevolume de l'éjaculat, le nombre de spermatozoïdes ainsi que leur mobilité et leur morphologie, les scientifiques avaient déterminé que l'activité physique modérée augmentait les taux d'hormoneshormones sexuelles, rendant plus favorable la production d'un sperme de qualité.