En analysant plusieurs protéines du sang simultanément avec une micropuce, des chercheurs canadiens pensent avoir mis au point un système infaillible pour diagnostiquer les cancers du sein dans des phases très précoces. Cela pourrait sauver de nombreuses vies !

au sommaire


    Des chercheurs ont tenté auparavant d'effectuer des dépistages précoces du cancer du sein à l'aide de marqueurs sanguins. Mais les techniques proposées manquaient de fiabilité étant donnée la variabilité entre chaque individu. Dans cette étude, les chercheurs proposent pour le moment l'analyse simultanée des taux de six protéines à l'aide d'une micropuce, mais espèrent en découvrir d'autres afin d'augmenter la précision du diagnostic. © Annie Cavanagh, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Des chercheurs ont tenté auparavant d'effectuer des dépistages précoces du cancer du sein à l'aide de marqueurs sanguins. Mais les techniques proposées manquaient de fiabilité étant donnée la variabilité entre chaque individu. Dans cette étude, les chercheurs proposent pour le moment l'analyse simultanée des taux de six protéines à l'aide d'une micropuce, mais espèrent en découvrir d'autres afin d'augmenter la précision du diagnostic. © Annie Cavanagh, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Plus on le détecte tard, plus les chances de survie s'amenuisent. Ce principe s'applique très bien au cancer du sein qui affecte une femme sur huit. Pendant que certaines équipes de recherches tentent de trouver des thérapies plus efficaces, d'autres ont l'ambition de mettre au point des nouveaux procédés pour le diagnostiquer plus tôt. C'est ce que viennent de faire des chercheurs de l'université McGill (Montréal) en publiant dans Molecular & Cellular Proteomics leurs derniers résultats. Probants.

    Les concentrations de 32 protéinesprotéines trouvées dans le sang ont pu être définies à l'aide d'une micropuce chez 11 personnes en bonne santé et chez 17 personnes atteintes d'un cancer du sein. Les scientifiques ont remarqué que les taux de six de ces protéines divergeaient assez significativement d'un groupe à l'autre, et donc qu'on pouvait les utiliser afin de définir précisément les individus malades des individus sains.

    Á terme, leur objectif est de découvrir davantage de marqueurs et de mettre au point un test de dépistage sanguin simple et rapide qui puisse être utilisé facilement dans les cabinets médicaux, permettant ainsi d'éviter aux patients les rayons X nocifs des mammographiesmammographies.