Par rapport aux autres types de cancers, le cancer du sein tend à se redévelopper beaucoup plus facilement et parfois des dizaines d'années après l'élimination de la tumeur originelle.

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    Cliché mammographique d'un petit cancer (en bas à droite)

    Cliché mammographique d'un petit cancer (en bas à droite)

    Des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie et de l'Université de Californie à Davis dans un article de Cancer Cell, ont approfondi la caractérisation des nouvelles cellules tumorales.

    Ils ont tout d'abord montré que ces cellules cancéreuses présentent les caractéristiques de cellules mésenchymateuses, différentes des cellules de la tumeur primaire avec des propriétés de cellules épithéliales, suggérant des différences mécanistiques quant à l'origine des tumeurs.

    Afin de les caractériser au niveau moléculaire, ils ont analysé de manière comparative à l'aide de microarrays, l'expression génétique des différents types de cellules tumorales sur un échantillon de patientes. Ils ont ainsi mis en évidence une corrélation positive entre le niveau d'expression de la protéineprotéine Snail et l'apparition d'une tumeur secondaire.

    Cette protéine impliquée dans le développement métastasique du cancer, associée à la transition mésenchymato-épithéliale constitue donc un nouveau facteur pronosticpronostic de la réapparition du cancer du seincancer du sein et une nouvelle cible thérapeutique potentielle.