Malgré les avancées de la recherche, le cancer du sein reste l’un des plus meurtriers au monde. Une nouvelle technique de mammographie permet d’observer les tissus mammaires en 3D, de quoi améliorer l'efficacité du dépistage et la vitesse de prise en charge des patientes.

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    La technologie 3D de SenoClaire permet de mieux caractériser les lésions bénignes ou malignes du sein, en une seule compression. © GE Healthcare

    La technologie 3D de SenoClaire permet de mieux caractériser les lésions bénignes ou malignes du sein, en une seule compression. © GE Healthcare

    Le cancer du sein a la triste palme de la première cause de décès chez la femme par cancer. Selon la Fondation pour la recherche médicale (FRM), près de 11.500 personnes seraient mortes en France des suites de cette maladie en 2011. Un des principaux axes de recherche consiste à améliorer le dépistage afin de lutter plus efficacement contre la tumeur.

    La mammographie est une des principales méthodes de détection de la maladie. Elle remplit son rôle quand elle permet d'observer les lésions malignes sans induire de faux positifs, c'est-à-dire sans indiquer la présence d'une tumeur qui n'existe pas. En France, la majorité des mammographies sont réalisées avec des machines numériquesnumériques. Mais une nouvelle technologie d'imagerie 3D, la tomosynthèse, a fait son entrée dans certains hôpitaux du pays et devrait améliorer la prise en charge des patientes.

    Le laboratoire GE Healthcare a développé une technologie de tomosynthèse appelée SenoClaire. Contrairement à une mammographie classique qui donne une vue bidimensionnelle du sein, cet appareil permet d'obtenir des images en coupe du tissu mammaire pour une reconstruction en 3D. En réduisant les impuretés dues à la superposition des tissus, il facilite leur visualisation. Le radiologue peut alors différencier de manière précise les lésions bénignes des malignes. D'autre part, cette technique nécessite une seule compression par sein au lieu de deux, réduisant ainsi la dose de radiations. SenoClaire est aujourd'hui agréée pour le diagnosticdiagnostic, mais n'est pas encore autorisée dans le cadre du dépistage organisé proposé à toutes les femmes de 50 à 74 ans.