189 000 personnes atteintes d'un cancer de la prostate sont dépistées chaque année aux Etats-Unis.

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    Crédits : INSERM 98.MACHINE ABLATHERM PERMETTANT LA DESTRUCTION DU CANCER DE LA PROSTATE PAR ULTRASONS FOCALISES DE FORTE INTENSITE.

    Crédits : INSERM 98.MACHINE ABLATHERM PERMETTANT LA DESTRUCTION DU CANCER DE LA PROSTATE PAR ULTRASONS FOCALISES DE FORTE INTENSITE.

    De récentes études ont révélé que de nombreux patients âgés de plus de 60 ans subissent une chirurgie très invasive qui peut entraîner une incontinence et une impuissance, alors que leur cancer reste localisé à la prostate.
    D'où l'importance de pouvoir dépister la variété de ce cancer qui conduit au développement de métastases et à une mort rapide.

    Dans ce contexte, une équipe de chercheurs de l'Université de la Michigan Medical School a examiné des cellules extraites de tumeurs de la prostate et identifié 55 gènesgènes qui s'avèrent plus actifs dans les cellules des métastases que dans les cellules des cancers localisés à la prostate.

    C'est plus particulièrement le gène EZH2 qui est agressif et représente un bio-marqueur pour ce type de cancer. Bien que le rôle précis de ce gène - peut-être la suppression d'autres gènes qui ralentissent la diffusiondiffusion du cancer - reste à élucider, un test qui décèlerait sa présence grâce à l'analyse des taux de protéinesprotéines EZH2 pourrait ouvrir la porteporte à un traitement plus sélectif de cette variété si agressive de cancer de la prostatecancer de la prostate.
    Nature publie un premier article sur ces travaux prometteurs.