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    Les disques servant à couper les diamants, de l'épaisseur d'une feuille de papier, sont souvent en cuivre, en bronze ou parfois en d'autres alliages. Ils tournent généralement à une vitesse comprise entre 4.500 et 6.000 tours par minute. La pierre est quant à elle maintenue dans une pince. © 1-Diamant.com

    Les disques servant à couper les diamants, de l'épaisseur d'une feuille de papier, sont souvent en cuivre, en bronze ou parfois en d'autres alliages. Ils tournent généralement à une vitesse comprise entre 4.500 et 6.000 tours par minute. La pierre est quant à elle maintenue dans une pince. © 1-Diamant.com

    Les diamants sont composés de carbonecarbone pur, tout comme le graphitegraphite. Ils se forment à de très hautes pressionspressions et températures dans le manteau terrestre, majoritairement entre 150 et 200 kilomètres de profondeur. Ils remontent rapidement à la surface lors d'importantes éruptions volcaniques, sans qu'ils aient le temps de se transformer, et se retrouvent en tant qu'inclusions dans de la kimberlite. Suite à l'érosion de cette roche, ils peuvent également être découverts au sein d'alluvions fluviales.

    Découpe de diamants : les différentes techniques

    Le terme diamantdiamant provient du latin adamas, ce qui signifie indomptable, en référence à sa dureté extrême (10 sur l'échelle de Mohs) inégalée dans le monde minéral. Cependant, ces pierres se clivent parfaitement bien. Les diamants ont donc été coupés par clivage à l'aide d'un couteau adapté durant plusieurs siècles, mais les déchets générés étaient nombreux.

    Depuis le début du XXe siècle, et afin de limiter les pertes, ils sont coupés  au moyen de techniques de sciage utilisant des disques recouverts de poudre de diamant ou grâce à des lasers. La première méthode est longue (5 à 6 heures pour une pierre de 6 à 7 mm de diamètre, soit d'environ 1 carat) et nécessite une analyse approfondie des plans de clivageplans de clivage. L'utilisation de laserslasers requiert moins d'études préliminaires et permet d'exploiter au mieux le minéralminéral brut et donc de diminuer au maximum les déchets, notamment grâce à la gestion de la taille par des procédés informatiques.