Notre voyage avec Antoine, au Japon, commence par l'une de ses merveilles, le Kinkaku-ji&nbsp;ou le temple du Pavillon d'or, &agrave; Kyoto. Situ&eacute; dans un jardin exceptionnel, le b&acirc;timent est enti&egrave;rement recouvert d'or pur &agrave; partir du premier &eacute;tage.Construit en 1397, il a enti&egrave;rement br&ucirc;l&eacute; en 1950, puis a &eacute;t&eacute; reconstruit &agrave; l'identique.&nbsp;Son architecture est un savant m&eacute;lange de diff&eacute;rentes influences japonaises : le rez-de-chauss&eacute;e est dans le [popupdefinition id=14968]style[/popupdefinition] des palais de l'&eacute;poque Heian, le premier &eacute;tage est pens&eacute; comme une maison de samoura&iuml; et enfin le second &eacute;tage s'inspire des temples zen.&nbsp;Le Pavillon d'or est l'&eacute;crin de plusieurs reliques de Bouddha, conserv&eacute;es pr&eacute;cieusement&nbsp;dans un shariden, un hall rectangulaire con&ccedil;u sp&eacute;cialement &agrave; cet effet.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

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Antoine devant le Pavillon d'Or Kinkaku-ji, à Kyoto

On appelle « gnomon », ou « style », la tige, verticale ou non, qui projette son ombre sur un cadran solaire. Le terme vient du grec signifiant : « celui qui sait ».
Gnomon : du simple bâton au cadran solaire
Dans l’Antiquité, le gnomon était en général un simple bâton de bois planté à même le sol. Il servait à déterminer la hauteur du Soleil dans le ciel, en fonction de la longueur de l’ombre projetée.
Le gnomon de Saint-Sulpice 
Le gnomon de l’église Saint-Sulpice, à Paris, érigé au XVIIIe siècle, rendu célèbre par le Da Vinci Code de Dan Brown, est un peu plus sophistiqué. Il a été élevé là au départ pour déterminer la date de la fête de Pâques. Celle-ci est en effet célébrée le dimanche qui suit la première pleine Lune après l’équinoxe de printemps.
On retrouve ainsi dans le transept de l’église, un obélisque de plus de 10 mètres de haut, au pied duquel part une méridienne. Lorsque les rayons du Soleil traversent la lentille placée à l’aplomb, ils forment sur le sol un rond de lumière qui croise la méridienne à midi. Selon les saisons, le croisement se fait à des hauteurs différentes et l’équinoxe de printemps, par exemple, est symbolisé par une plaque de cuivre ovale située à quelque 24 mètres de la base de l’obélisque.

Gnomon

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L'histoire du quartier d'Akihabara commence apr&egrave;s le terrible incendie de 1870 qui ravagea une bonne partie de la capitale japonaise. Une large zone est d&eacute;frich&eacute;e &agrave; proximit&eacute; du palais imp&eacute;rial pour le prot&eacute;ger des futurs incendies. Abandonn&eacute;e, la zone se couvre de feuilles mortes en automne et est surnomm&eacute;e Akiba-no-hara qui signifie &laquo; champ de feuilles d'automne &raquo;.D&eacute;truit pendant la seconde guerre mondiale, le quartier devient le QG des &eacute;tudiants qui revendent des radios et du mat&eacute;riel &eacute;lectronique de l'arm&eacute;e. Ce march&eacute; ne cessa de cro&icirc;tre d&egrave;s lors, pouss&eacute; par le boom de l'&eacute;lectrom&eacute;nager&nbsp;dans les ann&eacute;es 60 et celui de l'informatique &agrave; partir des ann&eacute;es 80.&nbsp;Aujourd'hui, le quartier est r&eacute;put&eacute; pour ses petites boutiques d'&eacute;lectroniques et de jeux-vid&eacute;o&nbsp;qui attirent les passionn&eacute;s du monde entier.&copy; Antoine,&nbsp;Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Akihabara, le quartier électronique de Tokyo

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Le jardin Suizen-ji de Kumamoto est un parfait exemple de jardin japonais de style tsukiyama. Ce style paysag&eacute; particulier comprend au moins une colline et un plan d'eau ainsi que des arbres et des arbustes. Ces jardins reproduisent le plus souvent des paysages c&eacute;l&egrave;bres de la Chine ou du Japon.&nbsp;Le&nbsp;jardin Suizen-ji reproduit le d&eacute;cor du fameux mont Fuji. Ses petits lacs sont aussi connus pour abriter des carpes koi imposantes et color&eacute;es.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le jardin Suizen-ji de Kumamoto, l'un des plus beaux jardins japonais

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La geisha est l'un des symbole du Japon. Ses femmes cultivaient le raffinement artistique dans divers domaines traditionnels comme l'habillement en kimono, la peinture, la musique ou la c&eacute;r&eacute;monie du th&eacute;. Tr&egrave;s nombreuses entre les XVIIIe&nbsp;et XIXe&nbsp;si&egrave;cles, elles ne sont aujourd'hui plus que 200, principalement &agrave; Kyoto.&nbsp;Aujourd'hui, de nombreux touristes ou locaux profitent des boutiques de costume qui proposent de se mettre dans la peau d'une geisha pendant quelques heures. Les habits et le maquillage que portaient ces femmes de compagnie raffin&eacute;es sont reproduits le plus fid&egrave;lement possible.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Une Geisha dans les rues de Kyoto

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La p&eacute;ninsule de Noto n'est s&ucirc;rement pas l'endroit le plus connu de l'archipel japonais, pourtant il cache des tr&eacute;sors. En effet, l'un des&nbsp;spectacles &agrave; ne pas rater dans la r&eacute;gion&nbsp;est celui des rizi&egrave;res en terrasse. La p&eacute;ninsule en compte plus de 1.000 sur le flanc d'une seule colline ! Organis&eacute;es en &eacute;tage, elles&nbsp;s'&eacute;tendent jusqu'&agrave;&nbsp;la mer.L&agrave;-bas, le terrain trop raide interdit l'utilisation de machines agricoles, le riz est donc enti&egrave;rement cultiv&eacute; &agrave; la main. Les rizi&egrave;res sont &agrave; leur avantage toute l'ann&eacute;e : en mai, elles sont noy&eacute;es dans l'eau et agissent comme des miroirs naturels ; en &eacute;t&eacute;, les jeunes pousses bien vertes illuminent le paysage ; quand la saison est termin&eacute;e &agrave; l'automne, l'architecture particuli&egrave;re en terrasse est bien visible. Petit bonus, les rizi&egrave;res sont &eacute;clair&eacute;es la nuit, d'octobre &agrave; mars.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Rizières de la péninsule du Noto Hanto

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Le Kenroku-en est l'un des trois jardins les plus c&eacute;l&egrave;bres du Japon, c'est donc un lieu immanquable lors d'une visite &agrave; Kanazawa. La construction du jardin d&eacute;bute au XVIIe&nbsp;si&egrave;cle par une famille de nobles, mais il n'ouvre au public que dans les ann&eacute;es 1870.&nbsp;Il a &eacute;t&eacute; pens&eacute; autour d'un grand &eacute;tang central, am&eacute;nag&eacute; comme un oc&eacute;an &agrave; partir duquel plusieurs chemins traversent une grande diversit&eacute; de paysage. Plus de 183 esp&egrave;ces de v&eacute;g&eacute;taux diff&eacute;rents y sont pr&eacute;sent&eacute;s, le rendant magnifique en toute saison. Il offre aussi un panorama sur la ville de Kanazawa, appr&eacute;ci&eacute; des visiteurs.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Pointe du jardin Kenroku-en, à Kanazawa

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Le d&ocirc;me de Genbaku &agrave; Hiroshima est un lieu qui devrait ravir les passionn&eacute;s d'histoire. Avant l'explosion de la bombe atomique en 1945, ce b&acirc;timent fait de briques et de ciment &eacute;tait le Palais d'exposition industriel de la ville. C'est l'un des rares b&acirc;timents &agrave; ne pas s'&ecirc;tre effondr&eacute; apr&egrave;s le bombardement. Il n'a jamais &eacute;t&eacute; restaur&eacute; et conserv&eacute; en l'&eacute;tat depuis.En 1996, il figure sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en tant que &laquo; M&eacute;morial de la paix d'Hiroshima &raquo;, malgr&eacute; l'opposition des &Eacute;tats-Unis et de la Chine. Le 6 ao&ucirc;t de chaque ann&eacute;e, le d&ocirc;me accueille des comm&eacute;morations pour les victimes de la bombe.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le Dôme de la bombe A, à Hiroshima

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Le temple Senso-ji, dans le quartier d'Asakusa,&nbsp;est le plus ancien de Tokyo, sa construction d&eacute;bute en 628 et s'ach&egrave;ve en 645. Il est d&eacute;di&eacute; &agrave; la bodhisattva (d&eacute;esse&nbsp;bouddhique) Kannon, qui personnifie la compassion. Le temple d'aujourd'hui est une reconstruction datant de 1958, car l'original a &eacute;t&eacute; d&eacute;truit dans des bombardements lors de la seconde guerre mondiale.Le temple est un complexe de plusieurs b&acirc;timents et de portes&nbsp;s'&eacute;tendant sur plusieurs rues du quartier d'Asakusa. La plus populaire est s&ucirc;rement l'all&eacute;e principale du quartier, qui relie le portail Kaminarimon &agrave; la porte Hozomon, o&ugrave; des petites &eacute;choppes attirent une foule dense.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;

Le temple Senso-ji, à Asakusa

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La silhouette de ce portique vermillon pos&eacute; sur l'eau est connu dans le monde entier. Pour le voir, il faut se rendre dans la ville de Miyajima. &Eacute;videmment, le torii&nbsp;de 16 m&egrave;tres et de 60 tonnes ne flotte pas sur l'eau. Il repose sur six pieds qui sont submerg&eacute;s par la mer de Mikasahama &agrave; mar&eacute;e haute. &Agrave;&nbsp;mar&eacute;e basse, le portique est pos&eacute; sur le sable et accessible &agrave; pied.Au Japon, beaucoup de portiques, qui symbolisent la fronti&egrave;re entre le monde profane et le monde sacr&eacute;, sont laqu&eacute;s de rouge vermillon. On consid&egrave;re que cette couleur &eacute;loigne les mauvais esprits, mais elle limite aussi la corrosion.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le portique flottant de Miyajima

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Nous revoici au temple de Senso-ji pour le festival Sanja masturi ! Durant trois jours, les trois fondateurs du temple sont c&eacute;l&eacute;br&eacute;s par des musiques et des danses traditionnelles. C'est un des festivals les plus importants de Tokyo qui r&eacute;unit pr&egrave;s de 2 millions de visiteurs, locaux ou touristes, sur trois jours.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s&nbsp;

Un festival au temple Senso Ji, à Asakusa

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La parade des h&eacute;rons blancs est une c&eacute;r&eacute;monie mill&eacute;naire qui prend racine du c&ocirc;t&eacute; de Kyoto. Elle met en sc&egrave;ne plusieurs personnes v&ecirc;tues d'habits traditionnels datant de l'&eacute;poque de Heian et repr&eacute;sentant des h&eacute;rons blancs. Des musiciens, des guerriers et d'autre figurants accompagnent les h&eacute;rons, formant ainsi une repr&eacute;sentation vivante d'une fresque historique conserv&eacute;e au temple Senso-ji.&Agrave; Tokyo, cette c&eacute;r&eacute;monie se tient deux fois par an, dans le quartier d'Asakusa, dont une lors du Sanja masturi. Cette danse traditionnelle est un rituel pour la paix, les bonnes r&eacute;coltes et la lutte contre les mauvais esprits.&nbsp;&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

La parade des hérons blancs, à Asakusa

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Le temple de Zentsuji, sur l'&icirc;le de Shikoku, est le 75e&nbsp;temple&nbsp;du p&egrave;lerinage des &laquo; 88 temples de Shikoku &raquo;. C'est le lieu de naissance de Koko Daishi (appel&eacute; aussi K&ucirc;kai), un fondateur de l'&eacute;cole bouddhiste Shingon, importante au Japon. Ce courant compte environ 12 millions de fid&egrave;les.Le temple de Zentsuji a &eacute;t&eacute; construit en 807 et comporte plusieurs b&acirc;timents dont une pagode &agrave; cinq &eacute;tages. Le temple conserve plusieurs tr&eacute;sors nationaux du Japon.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Le temple Zentsuji, lieu de naissance de Kobo Daishi

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Le sak&eacute; a fait son apparition au Japon en m&ecirc;me temps que le riziculture (vers le IIIe&nbsp;si&egrave;cle). Cet alcool de riz ferment&eacute; est obtenu par fermentation r&eacute;p&eacute;t&eacute;e comme on le fait pour la bi&egrave;re. Le riz est d'abord poli pour ne garder que le c&oelig;ur du grain, riche en albumine. Le riz imbib&eacute; d'eau et cuit &agrave; la vapeur. Apr&egrave;s cette cuisson, il est ensemenc&eacute; avec des levures qui se chargeront de la&nbsp;fermentation. Celle-ci peut durer jusqu'&agrave; un mois selon la qualit&eacute; finale du sak&eacute;.Il est alors conserv&eacute; dans des bidons traditionnels, comme ceux dispos&eacute;s ici &agrave; l'entr&eacute;e du temple Dazaifu, appel&eacute;s komodaru.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Des bidons de saké au temple de Dazaifu

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Les ryokans, ici dans la p&eacute;ninsule de Noto Hanto, sont des &eacute;tablissements typiques du Japon. On en d&eacute;nombre environ 70.000 &agrave; travers tout le pays ! Les ryokans sont des auberges traditionnelles proposant une immersion dans le Japon ancestral. Les chambres sont dans&nbsp;le pur style japonais avec des tatamis au sol et une composition d'ikebana en guise de d&eacute;coration. Ils proposent aussi des bains chauds pour se d&eacute;tendre.Les Japonais appr&eacute;cient ces &eacute;tablissements hors du temps o&ugrave; le bien-&ecirc;tre et le zen sont de rigueur !&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Les ryokans, ces auberges traditionnelles

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La baie de Mastushima, au nord-est du Japon est s&ucirc;rement l'un des plus beaux paysages de l'archipel. Compos&eacute;e de 260 &icirc;lots connus pour &ecirc;tre recouverts par des pins, elle est aussi appel&eacute;e &laquo; l'&icirc;le aux pins &raquo;. La baie a inspir&eacute; bon nombre d'artistes mais aussi des moines bouddhistes&nbsp;qui y virent le lieu id&eacute;al pour une retraite zen. De nombreux temples sont &agrave; voir dans la r&eacute;gion. Celui-ci, photographi&eacute; par Antoine, en est un exemple un peu particulier, puisqu'il se situe au milieu des pins, sur un petit &icirc;lot.&copy; Antoine, Tous droits r&eacute;serv&eacute;s

Un temple sur un îlot de la baie de Matsushima

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Temple Itsukushima-jinja

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Samouraï

Bouddha

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Jardins zens, temples mythiques... Un voyage inoubliable au Japon avec Antoine

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L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.

Œil

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