
Le saké a fait son apparition au Japon en même temps que le riziculture (vers le IIIe siècle). Cet alcool de riz fermenté est obtenu par fermentation répétée comme on le fait pour la bière. Le riz est d'abord poli pour ne garder que le cœur du grain, riche en albumine. Le riz imbibé d'eau et cuit à la vapeur. Après cette cuisson, il est ensemencé avec des levures qui se chargeront de la fermentation. Celle-ci peut durer jusqu'à un mois selon la qualité finale du saké.
Il est alors conservé dans des bidons traditionnels, comme ceux disposés ici à l'entrée du temple Dazaifu, appelés komodaru.
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