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    Les prairies humides, comme cette prairie inondée par la Tamise près de Londres, sont de plus en plus rares malgré leur importance écologique et leur rôle dans la lutte contre les inondations. © Ian Day, Geograph CC by-sa 2.0

    Les prairies humides, comme cette prairie inondée par la Tamise près de Londres, sont de plus en plus rares malgré leur importance écologique et leur rôle dans la lutte contre les inondations. © Ian Day, Geograph CC by-sa 2.0

    On qualifie de zone humide tout territoire dont le biotope et la répartition des êtres vivants sont caractérisés principalement par la présence d'eau, quelque soit son degré de salinitésalinité ou sa persistance au cours de l'année.

    Selon la loi sur l'eau et les milieux aquatiques (Lema), tout « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtresaumâtre de façon permanente ou temporaire » dont « la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophileshygrophiles pendant au moins une partie de l'année » est considéré comme une zone humide. 

    La convention sur les zones humides d'importance internationale, ou Convention de Ramsar, donne une définition plus large encore de ces milieux, en incluant une partie plus importante du domaine marin.

    Sont des zones humides au sens de cette convention toutes « étendues de marais, de fagnes NDLRNDLR : landes marécageuses des plateaux ardennais], de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à maréemarée basse n'excède pas six mètres ».