« Blue Marble », c’est une photo mythique et iconique. La première de la Terre entière prise par un être humain. Aujourd’hui, en recréant cette incroyable image de notre Planète, c’est une machine qui apporte pour nous un nouvel espoir.
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Il y a 50 ans, le 7 décembre 1972, alors que Apollo 17 était en route vers la LuneLune, à quelques dizaines de milliers de kilomètres de notre Planète, les astronautesastronautes ont pris une photo qui a changé la façon dont nous regardions la Terre. La toute première photo prise par un être humain sur laquelle la Planète bleuePlanète bleue apparaît entièrement éclairée. Et selon la légende, la photo la plus reproduite de tous les temps. Elle a été surnommée « Blue Marble », pour « Bille Bleue ».
Cette photo incroyable a été prise avec un appareil argentique. Et développée « à l'ancienne », dans une chambre noire, après le retour de l'équipage d'ApolloApollo 17 sur Terre. Pourtant, nous continuons à être comme hypnotisés par cette image « basse résolutionrésolution » de notre Terre, fragile et sans frontière, flottant dans l'espace. Alors même que depuis quelques mois, le télescope spatial James-Webbtélescope spatial James-Webb nous inonde d'images toutes plus merveilleuses les unes que les autres.
La « Blue Marble » de la simulation
Et aujourd'hui, ce sont des chercheurs du Max Planck Institute (Allemagne) qui nous proposent de revisiter « Blue Marble ». Grâce à un modèle climatique numériquenumérique de pointe -- qui simule des systèmes entièrement couplés à l'échelle du kilomètre, avec une précision 100 fois supérieure à celle des simulations classiques --, ils sont parvenus à recréer l'image historique. En injectant dans leur modèle les données météorologiques de l'époque.
Au-delà du symbole, les travaux des chercheurs allemands visent à développer les outils nécessaires à comprendre les implications du changement climatiquechangement climatique. Des modèles comme celui-ci formeront le cœur d'un projet européen visant à créer un « jumeau numériquejumeau numérique » de la Terre. Afin, sur un plan très pratique, de mieux prévoir les phénomènes météorologiques extrêmes et de pouvoir, de fait, mieux s'y préparer.