L'activité humaine durant la période industrielle, approximativement les 150 dernières années, a provoqué l'accroissement des niveaux atmosphériques de bromure méthylique, gaz connu pour nuire à la couche d'ozone. Plus précisément la quantité de bromure méthylique atmosphérique globale de l'ère industrielle serait de 50 % supérieur à son niveau préindustriel.
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Une équipe de chercheurs dirigée par Eric Saltzman de l'Université de Californie (Irvine, Etats-Unis), est arrivée à cette conclusion après avoir étudié les bulles d'airair piégées dans une carotte de glacecarotte de glace de l'AntarctiqueAntarctique. Ils ont ainsi déterminé les niveaux de bromure méthylique sur les trois cent dernières années. De précédentes données relatives à ce gazgaz permettaient de remonter jusqu'au début du 20ème siècle.

Les chercheurs ont par ailleurs développé un modèle numériquemodèle numérique afin de simuler les processus majeurs impliqués dans le cycle biogéochimique global du bromure méthylique. Aussi bien la carotte de glace que les résultats du modèle montrent que les activités humaines telles que la fumigation, la combustioncombustion et la biomassebiomasse brûlée durant les temps industriels ont fait croître de manière significative le niveau de ce gaz.