La destruction de la couche d'ozone au cœur de l'hiver arctique est bien plus importante que dans la théorie. Ce sont les conclusions de l'étude réalisée en commun par les scientifiques de l'Alfred-Wegener-Institut de Potsdam, du Jet Propulsing Laboratory de Los Angeles et du Naval Resarch Laboratory de Washington.

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    De nouvelles données sur la destruction de la couche d'ozone

    De nouvelles données sur la destruction de la couche d'ozone

    Les travaux, qualifiés par l'American Geophysical Union (AGU) de "résultats de recherche primordiaux", ont fait la une du magazine spécialisé "Geophysical Research Letters". Le modèle répandu jusqu'à présent voulait que les réactions chimiquesréactions chimiques menant à la destruction de la couche d'ozone au-dessus de l'arctique soient le résultat de la présence concomitante de chlorofluorocarbures (CFCCFC), de basses températures dans la stratosphère et d'énergieénergie lumineuse solaire. Dans ces conditions, on estimait que la destruction de la couche d'ozone débute sous la lumièrelumière intense du printemps, et non au milieu du sombre hiver arctique.

    Les travaux scientifiques soutenus par le ministère de l'Education et de la Recherche allemand (Bundesministerium fur Bildung und Forschung) font pourtant état d'une destruction considérable de la couche d'ozone au cours de la pénombrepénombre de janvier, quand le soleilsoleil commence juste à poindre après la longue nuit arctique.