L'ouragan Maria vu par le satellite GOES-16, de la NOAA le 20 septembre 2017, quand il passait au-dessus de l'île de Porto Rico. L'image est prise en infrarouge. Les couleurs sont donc fausses mais informatives. Elles indiquent la densité des nuages et la force de la tempête. Autour de l'œil du cyclone, la couleur rouge montre les plus fortes puissances.

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    Le 20 septembre 2017, l'ouragan Maria passait au-dessus de Porto Rico, traversant toute l'île, et y provoquait d'énormes dégâts, humains et matériels. Le 21 septembre, un pluviomètre a mesuré 36 cm de pluie en une heure. Un record mondial. Le précédent record enregistré, de 305 mm, datait de juin 1947. Après cette tragédie, Maria a poursuivi sa route vers la République Dominicaine.

    Les vents de plus de 200 km/h ont engendré de nombreuses destructions d'habitations et d'infratsructures, notamment les lignes électriques. Au milieu d'une île grande comme la Corse et en partie détruite (le bilan reste à faire), les trois millions et demi d'habitants sont privés d'électricité pour une duréedurée indéterminée.

    Les satellites GOES surveillent les tempêtes et les ouragans

    Cette image a été saisie dans le spectrespectre infrarougeinfrarouge par le satellite GOES-16 (Geostationary Operational Environmental Satellite-R), opéré par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric AdministrationNational Oceanic and Atmospheric Administration) et dédié à la météorologie. Ce satellite de dernière génération (lancé en novembre 2016) surveille une moitié de la planète. Il porteporte six instruments principaux couvrant un large domaine spectral.

    L'analyse permet de déterminer l'humidité de l'air et sa température, d'estimer les précipitations et la force des tempêtestempêtes, de mesurer la quantité de nuagesnuages ou de localiser les orages violents et dangereux. Techniquement, il se distingue des précédents GOES par la résolutionrésolution atteinte et la rapiditérapidité d'analyse : une image toutes les 15 minutes de l'hémisphère ouest (celui qu'il observe) et toutes les 30 secondes à méso-échelle (de quelques kilomètres à 2.000 km).

    © NOAA