Après le séisme et le tsunami du Japon, le 11 mars dernier, les échanges de tweets ont brusquement augmenté. Twitter le démontre en visualisant ces flots de messages.

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    Les messages partis du Japon (en jaune) et les réponses (en rose) ont augmenté de 500 % dans l'heure qui a suivi le séisme. © 2011 Yahoo! France SAS All rights reserved

    Les messages partis du Japon (en jaune) et les réponses (en rose) ont augmenté de 500 % dans l'heure qui a suivi le séisme. © 2011 Yahoo! France SAS All rights reserved

    TwitterTwitter a mis en ligne deux vidéos illustrant l'ampleur du flot d'informations qui a suivi le séisme japonais du 11 mars 2011. Ces animations montrent comment les utilisateurs des réseaux sociaux réagissent aux événements majeurs. Selon Twitter, « le volumevolume de publication s'est élevé à 5.000 tweets par seconde à cinq reprises après le séisme et le tsunami ».

    Quelques minutes après le désastre, le nombre des messages personnels a augmenté de 500 %, les utilisateurs se servant du réseau social pour prendre des nouvelles de leurs proches. La première vidéo visualise les « @réponses » voyageant depuis et vers le Japon, durant l'heure qui a suivi le séisme. On y voit les réponses à destination des Japonais représentées en rose et les messages envoyés du Japon, en jaune.

    La seconde vidéo montre comment la nouvelle s'est propagée grâce au tweet et retweet d'informations provenant du Japon, dans l'heure qui a suivi le séisme. On peut comparer ces flots d'échanges sur Twitter à la carte du séisme japonais.

    Les réseaux sociauxréseaux sociaux comme FacebookFacebook et Twitter deviennent des outils de plus en plus utilisés dans de telles circonstances (même s'ils peuvent également parfois constituer une source de désinformation). En Europe, le CSEM (Centre sismologique euro-méditerranéen), comme nous l'expliquait son directeur Rémy Bossu, se sert du Web et des réseaux sociaux pour une véritable sismologie citoyenne. En avril dernier, le CSEM a mis en place un compte Twitter, LastQuake, pour centraliser les informations sur les secousses sismiques ressenties par la population. Grâce à ces outils, les sismologuessismologues du CSEM parviennent même à localiser l'origine de ces alertes en environ 90 secondes.