L'aéronaute a posé sa rozière ce matin à 7 h 40 en Sibérie orientale. Le pilote et le ballon vont bien. Mais s'étant posé au milieu de nulle part, Jean-Louis Etienne va passer une nuit de plus dans sa nacelle exiguë.

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    Le parcours de Jean-Louis Etienne dans son ballon, du Spitzberg à la Sibérie. © Jean-Louis Etienne / Expédition Generali Arctic Observer

    Le parcours de Jean-Louis Etienne dans son ballon, du Spitzberg à la Sibérie. © Jean-Louis Etienne / Expédition Generali Arctic Observer

    Après 5 jours (et une heure et demie) et 3.130 kilomètres, Jean-Louis Etienne a terminé sa traversée aérienne de océan Arctique en posant sa rozière Generali Arctic Observer quelque part en Sibérie Orientale, à 220 kilomètres de la ville de Batagaï (67,8° de latitude nord, 130,4° de longitudelongitude est), au sud-est du port de Tiksi.

    L'atterrissage s'est excellemment déroulé, par un ventvent de 2 km/h sur une vaste étendue neigeuse. Le ballon s'est posé calmement et le pilote a pu immobiliser l'enveloppe au sol. Il fait -27°C et l'endroit est désertdésert. En liaison radio, Jean-Louis Etienne, qui parle « d'un grand soulagement » raconte : « voilà deux heures que je suis posé et je n'ai encore vu personne. Mais je ne vois pas d'où on pourrait venir... » Autour de lui, la neige et la forêt. Les équipes sont en route pour récupérer l'aventurier et son matériel