Mauvaise nouvelle pour les arachnophobes. En Angola, des chercheurs viennent de mettre la main sur une nouvelle espèce d'araignées. Sur son dos, elle porte une protubérance molle en forme de corne.
[EN VIDÉO] La peur des araignées, une attitude bien injuste... et bien inutile Cet insecticide bio détruit les insectes jusque dans le jardin et, dans la maison, investit tous les recoins pour une efficacité maximale. Sans recourir à l'industrie chimique, il existe depuis des centaines de millions d'années. Alors pourquoi tant de haine contre les araignées ? Et pour les garder chez vous, attention, elles n'aiment guère la poussière.
C'est alors qu'ils étudiaient la biodiversité du bassin versant de l'Okavango, en Angola (Afrique), que des chercheurs ont mis la main sur une étrange araignée. Une araignée mygalomorphe qui arbore sur son dos, une protubérance en forme de corne très inhabituelle. « Aucune autre araignée au monde ne possède une caractéristique similaire », affirment les chercheurs.
Dans le genre des Ceratogyrus, peut-être ? Non. Les sortes de cornes de ces araignées-là sont sclérosées, raides. Celle de cette nouvelle araignée est molle. Et elle est aussi bien plus longue que celles rencontrées par ailleurs. De quoi lui valoir le nom de Ceratogyrus attonitifer, attonitifer dérivant du latin signifiant « porteur d'étonnement ». D'autant que les chercheurs ignorent, pour l'heure, quelle peut être l'utilité d'une telle protubérance.
De nouvelles espèces encore à découvrir
Selon les peuples autochtones -- qui, eux, la connaissent plutôt bien --, Ceratogyrus attonitifer vivrait dans des terriers cachés dans des touffes d'herbe ou parfois dans le sable. Elle apprécierait tout particulièrement les insectes. Et le venin de cette araignée ne semble pas directement dangereux pour l'homme.
Pour les chercheurs, cette découverte constitue la preuve qu'il existe probablement une faune endémique, non décrite, extrêmement riche dans le pays. Ils soupçonnent d'ailleurs avoir déjà découvert deux autres espèces nouvelles. Mais, pour l'instant, les données restent insuffisantes à les décrire formellement.