Le chat tigré est l’un des plus communs au monde. Avec son pelage aux couleurs proches de celles des chats sauvages. Mais les chercheurs ignoraient jusqu’alors d’où il tirait ses rayures. Aujourd’hui, ils avancent enfin une explication.


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    Des chats, il en existe de bien des couleurscouleurs. Avec des motifs de pelage très variés. Le mécanisme qui contrôle la répartition de ces couleurs intéresse depuis longtemps les chercheurs. Ils savaient déjà que ces multiples couleurs sont données par différents types de pigments, noirs, bruns, jaunes ou rouges. Mais la base génétiquegénétique du mécanisme leur échappait toujours... jusqu'à aujourd'hui. Une équipe de l'Institut de biotechnologie HudsonAlpha (États-Unis) est parvenue à identifier les moléculesmolécules qui régulent l'établissement des motifs sur le pelage des chats tigrés.

    Les chercheurs ont travaillé sur près d'un millier de tissus fœtaux à différents stades de leur développement. Des fœtusfœtus recueillis au cours d'opérations de stérilisation. Ils ont découvert des altérations semblables à des rayures dans l'épaisseur des tissus cutanéscutanés dès le début du développement fœtal. Il semblerait ainsi qu'avant même que les follicules pileux et les pigments n'entrent en jeu, les cellules soient prédestinées à recevoir une couleur de fourrure spécifique.

    Le même mécanisme chez les animaux sauvages ?

    En analysant l'expression géniquegénique des cellules fœtales individuelles de peaux de chats, les chercheurs ont ensuite déterminé que les différences embryonnaires dans l'expression du gènegène DKK4 entraînaient des variations dans la forme et la couleur des motifs des fourrures. Les cellules qui expriment ce gène finissent par donner les rayures les plus sombres sur le pelage des chats. Et les couleurs qu'il prend finalement sont ensuite déterminées par des mutations ou des altérations dans la pigmentationpigmentation.

    La découverte pourrait aider à percer le secret des motifs qui apparaissent sur les fourrures d'autres animaux comme le tigre ou le léopard. « Pourrait », parce que comme le chat domestique a subi une reproduction sélective au fil des générations, il n'est pas certain que les mêmes processus moléculaires expliquent les variations de couleurs chez les animaux encore sauvages.