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Le bétonbéton, c'est la matièrematière la plus utilisée dans le monde. Son industrie est aussi l'une des plus émettrices de carbonecarbone. La production du cimentciment qui le constitue serait ainsi responsable à elle seule d'environ 8 % des émissions de CO2 dans le monde. Alors les chercheurs se sont mis en quête de solutions plus durables. Une équipe de l'université de l’État de Washington (États-Unis) vient tout juste de faire la preuve d'un nouveau concept en la matière.
Les chercheurs avancent qu'en ajoutant du biochar à la formulation, il est possible d'obtenir un béton presque aussi solidesolide que le béton classique, mais bien plus respectueux de l'environnement. Du biochar ? C'est une sorte de charboncharbon que l'on obtient après pyrolysepyrolyse de matière végétale. L'opération permet de produire du gazgaz ou de l'huile. Et un résidu aux propriétés intéressantes. Le fameux biochar.
Des chercheurs avaient déjà pensé à en ajouter au béton parce qu'il est riche en carbone et qu'il peut ainsi en stocker en grandes quantités. Dans ce cas, au moins aussi longtemps que la duréedurée de vie du béton. Mais les chercheurs avaient observé que l'intégration de biochar au béton limitait sa résistancerésistance. Même lorsqu'ils n'en ajoutaient qu'à hauteur de 3 %. L'ingrédient (pas si) secret de l'équipe de l'université de l'État de Washington : des eaux usées issues du lessivage du béton. Parce que ces eaux uséeseaux usées sont riches en calciumcalcium. Le biochar, lui, est hautement poreux. La rencontre des deux entraîne la précipitation d'un carbonate de calciumcarbonate de calcium qui vient renforcer le béton. Cela permet finalement d'ajouter jusqu'à 30 % de biochar dans la formulation presque sans perdre en résistance et, grâce au carbone stocké dans le charbon végétalcharbon végétal, assurent les chercheurs, de fabriquer un béton aux émissionsémissions négatives !
