Un peu à l’image de la Formule 1 pour l’automobile, la nécessité de fluidité de jeu et de sécurité oblige les opérateurs à déployer des technologies de pointe.
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Samedi 6 mai 2023. Alors que le jour est à peine levé et que les 6 000 passionnés d'esport se préparent à s'enthousiasmer au Thonon Gaming Fest (TGF), tout est prêt au niveau technique pour permettre à l'un des plus grands événements du secteur de tenir ses promesses.
Avec près de 11 millions de consommateurs ou de pratiquants en France, l'esport est en effet devenu un phénomène de société avec des impacts financiers et technologiques qui obligent les opérateurs à tester et déployer des technologies de pointe. Selon Eric Farro, Digital Evangelist chez Orange, qui a apporté toute son expertise technique à l'événement, « ce rendez-vous d'esport représente un formidable terrain d'expérimentation pour étudier les questions de débit, latence et de sécurité, en vue de préparer les usages de demain et les futurs besoins sur l'ensemble du territoire ».
Bande passante suffisante et ultra faible latence
Pour garantir le bon déroulement de onze compétitions sur sept jeux comme Rocket League, League of Legend, ou encore FIFA 23, Orange avait ainsi déployé une architecture adaptée avec pas moins de 17 points d'accès, 18 switchs, 350 positions filaires, soit plus de 2 500 mètres de câble Ethernet et 1 000 mètres de fibre optique. L'enjeu était de pouvoir assurer une fluidité de jeu indispensable aux performances des gamers par une bande passantebande passante suffisante et une ultra faible latence entre l'envoi et la réceptionréception des données. Autant de solutions qui pourront par la suite être utilisées dans d'autres secteurs comme la médecine ou l'industrie.
Article rédigé en partenariat avec Hello Future, le site de la recherche et de l'innovation d'Orange
L’indispensable sécurité dans le secteur de l'esport
Autre facteur essentiel de l'esport qui est ciblé par plus de 30 % des cyberattaques dans le monde, alors que le secteur financier n'est qu'à 22 % : la sécurité. Forcément avec 6 000 participants, c'est autant de risques qu'il faut savoir maîtriser tant vis-à-vis de l'extérieur que de l'intérieur pour éviter la fraude, la piraterie et la tricherie numériquenumérique. Il faut dire que ce marché mondial estimé à 2,96 milliards d’euros et des investissements qui ont été multipliés par six entre 2017 et 2019 attirent forcément des convoitises.
