au sommaire
« Paie pas sur PayPal » demandent les hackers. © Futura-Sciences
La guerre des boutons de souris continue. Hier mercredi, un communiqué signé LulzSec, le groupe de pirates censément autodétruit, demandait un « boycott de PayPal », la plateforme de paiement en ligne coupable d'avoir refusé l'argentargent des dons à Wikileaks, « lumièrelumière de vérité dans ces temps sombres ». Sur TwitterTwitter, des membres d'Anonymous, donc de LulzSec, affirmaient dès mercredi que cette opération dénommée OpPayPal avait conduit à la fermeture de 35.000 comptes.
Un message indique que l'action de eBay (propriétaire de PayPal) vient de chuter de 3,08 %, soit « un milliard [de dollars] », ce qui était vrai mercredi. Mais l'action a depuis remonté.
Les autorités pourchassent toujours les pirates et, quelques heures après la diffusiondiffusion du communiqué, la police britannique arrêtait un jeune homme de 18 ans au nord de l'Écosse, dans les îles Shetland. Il est présenté comme le porteporte-parole d'Anonymous et de LulzSec. Quelques jours auparavant, un coup de filet en Europe et aux États-Unis avait conduit à arrêter seize hackers présumés, selon le FBI.
Pirates créatifs
Il est vrai que, depuis quelques mois, les activistes d'Anonymous, ou LulzSec, ou AntiSec, se montrent très créatifs. Parmi leur dernier exploit figure l'intrusion dans les serveurs de l'Otan, qui aurait conduit à la récolte d'informations classifiées. Après enquête, l'Otan reconnaît 1.100 comptes de personnes volés, avec identifiants et mots de passe mais affirme qu'il ne s'agit que de clients de sa bibliothèque de livres numériques. Un peu plus tard, Anonymous annonçait la prise de données confidentielles dans les ordinateurs de la cyberpolice italienne.
Précédemment, ces pirates s'en étaient pris à une entreprise cliente du Pentagone, après s'être fait connaître par une visite chez Sony Pictures et PSN, et commis quelques autres forfaits chez d'autres entreprises, dont des banques.