Née en Autriche le 7 novembre 1878 dans une famille aisée, Lise MeitnerLise Meitner entre à l'Université de Vienne en 1901, qui venait juste d'ouvrir ses portesportes aux femmes. Elle choisit la physiquephysique et se fait vite remarquer, notamment de Ludwig Boltzmann, puis, à l'université de Berlin, par Max PlanckMax Planck et par Otto Hahn, lequel restera son ami pour la vie. Elle étudie la radioactivitéradioactivité puis s'intéresse à la structure du noyau atomique. Un long moment, Lise Metner travaille sans être payée. L'université n'est pas ouverte aux femmes mais elle a l'autorisation - exceptionnelle - de Max Planck. Lise Meitner continuera de travailler gratuitement comme assistante d'Otto Hahn à la Société Kaiser Wilhelm pour l'avancement des sciences (KWG), une société savante indépendante. Elle étudie la physique nucléaire et travaille à la mise au point d'un accélérateur de particules. Lise Meitner parvint à expliquer l'instabilité des éléments plus lourds que l'uraniumuranium. Elle et Otto Hahn découvrent le protactiniumprotactinium en 1918 (élément repéré en 1913). Entre-temps, Lise Meitner a travaillé comme infirmière en tant que technicienne en radiologieradiologie pour l'armée autrichienne, ce qui n'est pas sans rappeler Marie CurieMarie Curie. Lise Meiner s'intéresse à la possibilité d'agir sur le noyau et participe à la course visant à réaliser un élément plus lourd que l'uranium en faisant absorber des neutronsneutrons par son noyau. Ses travaux s'inscrivent dans le mouvementmouvement qui conduira à la fission nucléairefission nucléaire. Mais Lise Meitner, juive, doit fuir l'Allemagne en 1938 et se réfugie en Suède, où elle continuera à correspondre, souvent secrètement, avec Otto Hahn. Trois fois pressentie pour le prix Nobel, elle n'obtint jamais cette récompense, même si, en 1944, le prix Nobel de chimiechimie fut attribué à Otto Hahn pour des travaux auxquels elle avait largement contribué. Lise Meitner -- récompensée par ailleurs de nombreuses fois et reconnue par ses pairs -- reste l'un des plus célèbres ratés du comité Nobel. © Domaine public