La forme de la carapace de ce [popupdefinition id=1675]col&eacute;opt&egrave;re[/popupdefinition] vivant en Chine lui a valu le surnom de scarab&eacute;e [popupdefinition id=13169]tortue[/popupdefinition]. Platypria melli est une merveille de complexit&eacute;s. Sa belle carapace cuivr&eacute;e est marqu&eacute;e d'une multitude de petits trous et h&eacute;riss&eacute;e d'&eacute;pines &agrave; ses extr&eacute;mit&eacute;s. Leurs fonctions ne sont pas claires mais sont probablement d&eacute;fensives ou aident au camouflage de l'[popupdefinition id=2305]insecte[/popupdefinition] parmi la v&eacute;g&eacute;tation. La [popupdefinition id=326]lumi&egrave;re[/popupdefinition] qui passe &agrave; travers cet &eacute;chantillon r&eacute;v&egrave;le des zones o&ugrave; les ailes sont tr&egrave;s fines. &copy; Levon Biss

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Platypria melli, le scarabée tortue - Photos Futura

Tortue est un terme vernaculaire que l’on utilise pour désigner un ordre de reptiles, les Testudines, dont la caractéristique principale est de posséder une carapace destinée à protéger les parties mo...

Tortue

On désigne par le terme de « lumière visible » le spectre du rayonnement électromagnétique perceptible par l’œil humain.
La lumière blanche
Les longueurs d’ondes de la lumière visible s’échelonnent ...

Lumière

Les insectes sont des arthropodes dont le corps est divisé en trois segments (tête avec une seule paire d'antennes, thorax et abdomen de 11 segments au maximum). Par ailleurs, ils possèdent trois pair...

Insecte

En grec "koleos" signifie étui, et "pteron" : aile. 
L’ordre des coléoptères comprend plus de 350 000 espèces d’insectes, à métamorphose complète, aux pièces buccales broyeuses, aux ailes antérieures ...

Coléoptère

Platypria melli, le scarabée tortue

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C'est sans doute le bousier le plus joliment marqu&eacute; du monde. Sous le [popupdefinition id=11130]microscope[/popupdefinition], on peut admirer les [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] et les motifs [popupdefinition id=8023]l&eacute;opard[/popupdefinition] de ce scarab&eacute;e dans toutes leurs splendeurs.Les [popupmetier id=66]entomologistes[/popupmetier] pensent qu'apr&egrave;s l'extinction de tous les grands animaux de Madagascar, Helictopleurus splendidicollis a surv&eacute;cu en passant de ses habituelles bouses &agrave; une alimentation d'animaux morts.&copy; Levon Biss

Helictopleurus splendidicollis, sans doute le plus beau bousier du monde

L’entomologiste est spécialisé dans l’étude des insectes. Il connaît leur mode de vie, leur mode de reproduction, leur anatomie, ainsi que leur rôle dans l’environnement et dans les écosystèmes. Il peut exercer sur le terrain ou en laboratoire.Sur le terrain, l’entomologiste inventorie et recense les espèces afin d’étudier par exemple comment les insectes peuvent propager des maladies dans des cultures. Cette analyse permet également d’obtenir un état des lieux écologique d’une région et d’agir en faveur de la protection des invertébrés. Il peut par ailleurs jouer un rôle de conseil dans la bonne utilisation des insectes recensés pour des besoins agricoles, forestiers ou environnementaux.Dans son laboratoire, l’entomologiste se concentre sur l’étude d’un ou deux insectes et procède à des analyses sur les espèces vecteurs de maladies contagieuses. Il fait des élevages afin de tester, vérifier et définir des mesures de lutte biologique ou chimique contre les insectes nuisibles à certaines cultures ou encore dangereux pour la santé d’autres espèces vivantes (animaux, êtres humains, arbres…). L’entomologiste est également amené à faire des conférences ou à rédiger des articles scientifiques pour partager ses connaissances avec ses collègues internationaux. L’entomologiste peut également exercer dans le cadre de la médecine légale, pour établir notamment la datation de la mort lors de la découverte d’un corps.Les principales compétences et qualités à avoirTravaillant aussi bien en laboratoire que sur le terrain, l’entomologiste doit être polyvalent :maîtriser la biologie dans son ensemble (faune et flore) ;aimer le travail en extérieur ;être passionné par son travail ;faire preuve de rigueur et de patience ;être curieux ;avoir une bonne condition physique et être mobile ;savoir partager ses connaissances.Sur le terrain, l’entomologiste inventorie et recense les insectes d’un lieu précis, lui permettant de recueillir de nombreuses données écologiques sur l’environnement. © peter, Fotolia.Les conditions de travailL’entomologiste exerce en extérieur et en laboratoire. Il peut donc être amené à se déplacer régulièrement, dans des conditions climatiques pas toujours clémentes, et sur de longues périodes.Comment devenir entomologiste ?Pour devenir entomologiste, voici quelques exemples de formations que vous pouvez suivre :Master Biologie-Ecologie-Evolution, parcours Master International en Entomologie ;Master en biologie ;Ecole d’ingénieur spécialisée en biologie.Le salaire d’un entomologisteLe salaire d’un entomologiste débutant tourne généralement autour des 1500-2000 euros bruts mensuels. Son salaire progressera évidemment avec l’expérience, mais cela dépendra de son poste et du secteur dans lequel il évolue : environnement, médecine légale, enseignement et recherche...Les perspectives d’évolution d’un entomologisteUn entomologiste peut évoluer vers un poste d’enseignant-chercheur ou bien monter son propre bureau d’études et d’expertise en devenant indépendant.Entreprises qui emploient des entomologistesmusées ;conservatoires naturels ;centres de recherche publics ou privés ;universités.

Entomologiste

Le microscope est un instrument d'optique qui permet d'examiner des objets ou des éléments invisibles ou difficilement visibles à l'œil nu, grâce à une lentille.Inventé en 1595 par Zacharias JanssenInvention du microscopeL'invention de cet appareil reste contestée, plusieurs sources différentes se contredisant.En effet, l'invention de la lentille grossissante fonctionnant à la manière d'une loupe et permettant de grossir des détails, daterait du XVe siècle, mais il semblerait que le microscope fut inventé par Zacharias Janssen, un opticien hollandais, en 1595. Ce dernier aurait été le premier à combiner deux lentilles convexes, l'une ayant un effet grossissant, et l'autre une utilité oculaire. Son père l'aurait également aidé à mettre au point ce système. À cette époque, cet instrument sert avant tout à observer des bactéries ou des globules. Peu de temps après, en 1609, Galilée conçoit le sien, composé cette fois-ci d'une lentille convexe et d'une lentille concave, qu'il appela occhiolino. Le terme microscope, quant à lui, ne fut fixé qu'en 1645 par Demisiano.Évolution et utilisation du microscopePar la suite, l'outil évolua, tant au niveau de sa forme que de ses lentilles : en 1667, Robert Hooke réalise le premier modèle complet tel que nous le connaissons : composé d'une table, d'un système de mise au point et d'un éclairage à condenseur, l'appareil lui servira à découvrir la cellule. À cette époque, ce ne sont déjà plus deux, mais trois lentilles qui sont utilisées, fabriquées en verre coulé. À la fin du XVIIe siècle, Christiaan Huyghens réalise un nouvel instrument composé de deux lentilles corrigeant toute aberration chromatique. Utilisé en biologie et en médecine, le microscope a depuis permis la découverte de la division cellulaire, des agents pathogènes à l'origine des premiers vaccins, ou encore des bacilles de la lèpre et de la tuberculose. Un microscope c'est quoi ? Un microscope est un instrument scientifique utilisé pour observer ce qui est trop petit pour être vu à l’œil nu. Le terme est formé des mots grecs "micros" (petit) et "skopein" (observer, voir). Les premiers microscopes utilisaient des lentilles de verre, mais les dernières décennies ont vu naître différents types et sous-types de microscopes.Des lentilles sont déjà utilisées pour magnifier des objets depuis l’Antiquité lorsque Zacharias Janssen et son père Hans glissent 2 verres convexes dans un tube coulissant, inventant ainsi le microscope vers la fin du 16ème siècle, avec un grossissement x10. Par la suite les microscopes sont améliorés, notamment par les scientifiques Antoine van Leeuwenhoek et Robert Hooke.Au début des années 1930 les allemands Ernst Ruska et Max Knoll inventent le microscope électronique, technologie qui permet de dépasser la résolution des microscopes optiques. Dans les années 1980 d’autres microscopes sont mis au point comme le microscope à effet tunnel, le microscope à fore atomique ou le microscope numérique. Si la fonctionnalité d’un microscope ne change pas, les technologies utilisées sont donc en constante évolution. Un microscope, comment ça marche ? Le but d’un microscope est toujours de créer une image grossie d’un objet observé, mais la manière dont il fonctionne dépend des technologies utilisées. Il existe de nombreux types de microscopes dont voici les principaux. Le microscope optiqueSimilaire à un appareil photo, le microscope optique utilise un objectif fait de plusieurs lentilles et un oculaire. Il grossit plus ou moins l’image tout en séparant les détails pour être observable à l’œil. Il existe aujourd’hui plus d’une dizaine de types de microscopes optiques dont les meilleurs ont un grossissement x2000. Le microscope électroniqueDans un microscope électronique, l’objet est illuminé par un faisceau d'électrons. Les meilleurs microscopes électroniques peuvent atteindre un grossissement de 2 millions de fois. Le microscope à force atomiqueLe microscope à force atomique est un type de microscopes à champ proche. Il utilise l’interaction entre les atomes d’un objet à observer et ceux du bout d’une pointe. Un logiciel reconstruit ensuite une image de synthèse. Le microscope à force atomique permet de visualiser des détails de quelques nanomètres seulement. Le microscope numériqueCette technologie bon marché utilise une caméra numérique qui envoie l’image vers un moniteur branché via un câble USB. Il permet notamment de pouvoir être utilisé partout et facilement. Un microscope, à quoi ça sert ? Les microscopes sont utilisés dans divers domaines scientifiques pour observer ce qui est invisible à l’œil nu, comme des cellules, des bactéries, mais aussi des matériaux. Ils sont donc indispensables en :biologie;pétrographie (l’étude des roches);physique;métallurgie;médecine;science médico-légale;gemmologie (étude des pierres précieuses) et bijouterie;géologie et autres sciences environnementales.

Microscope

Léopard d’Afrique (Schlegel 1857) - Panthera pardus
Ordre : CarnivoraFamille : FelidaeGenre : PantheraTaille : 1,00 à 1,90 m (hauteur au garrot 0,50 à 0,80 m et longueur de la queue 1,00 m)Poids : 30 à 90 kgLongévité : 20 ans
Statut de conservation UICN : NT quasi menacé 
Description du léopard d'Afrique
Le léopard d’Afrique est la plus grande des sous-espèces de léopards. Son corps est long, son crâne large et ses pattes assez courtes. Le pelage un peu identique à celui du jaguar présente des rosettes sombres plus petites et plus nombreuses, donc plus denses. La couleur, la forme et la taille des rosettes varient selon la sous-espèce. La fourrure sera également plus pâle dans les populations des zones désertiques, davantage grisâtre pour celles des régions froides, et jaune orangée pour les individus des régions tropicales. Le pelage de la partie inférieure du corps est généralement plus clair. 
Léopard. © Patrick Straub
Habitat du léopard d'Afrique
Le léopard a la distribution géographique la plus large car on le retrouve également en Asie et en Indonésie sous le terme de panthère. Mais le léopard d’Afrique est principalement subsaharien. Les populations d’Afrique du Nord sont présumées éteintes. Il fréquente tous les types de milieu depuis la savane (Tanzanie, Kenya), en passant par les forêts primaires (République démocratique du Congo, Gabon, Cameroun…), la montagne (Afrique du Sud, Zimbabwe), les zones désertiques (Kalahari) et les marécages tels celui de l’Okavango (Botswana) ou du Bangweulu (Zambie). 
Léopard. © Marcel Burkhard, Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Germany license
Comportement du leopard d'Afrique
Bien qu’il soit de plus petite taille que les autres grands Félins, le léopard est puissant et s’attaque occasionnellement à des proies de trois fois sa taille qu’il est capable de hisser au faîte d’un arbre. C’est un grimpeur émérite que l’on observe fréquemment au repos sur les grosses branches pendant la journée. Il est en mesure d’en descendre la tête en bas. Dans les milieux de savane, c’est un animal qui chasse au crépuscule ou à l’aube. Mais son comportement est susceptible de varier selon l’environnement. Il mène une vie solitaire hors des périodes d’accouplement. Sur le continent africain, le léopard doit cohabiter avec d’autres prédateurs tels que le lion, les lycaons et l’hyène. 
Reproduction du léopard d'Afrique
Dans les régions au climat équatorial, les accouplements peuvent avoir lieu toute l’année. L’œstrus dure environ 46 jours mais la femelle n’est en chaleur que pendant 6 à 7 jours. La gestation est d’environ trois mois, période au terme de laquelle la femelle met au monde de trois à quatre petit. Mais le taux de survie n’excède pas 50 %. Les jeunes naissent aveugles dans une tanière aménagée par la mère et ouvrent les yeux au bout de quatre à neuf jours. Ils commencent à accompagner leur mère à la chasse au bout de trois mois et sont capables de se débrouiller seuls au bout d’un an. Mais en règle générale, ils restent avec leur mère pendant deux ans. Ils atteignent la maturité sexuelle au bout de trois ans.
Léopard. © Marie-Lan Nguyen, domaine public
Régime alimentaire du léopard d'Afrique
Le léopard se nourrit principalement d’Ongulés (gazelles, antilopes) et de singes, mais il peut rajouter Reptiles, Poissons et Amphibiens au menu. C’est un chasseur opportuniste et polyvalent. Dans les régions où l’élevage exerce une forte pression sur son environnement, le félin peut s’en prendre au bétail.
Menaces sur le léopard d'Afrique
La principale menace qui pèse sur le léopard africain est la destruction de son habitat et la chasse au trophée qui est encore pratiquée dans certains pays. L’animal a été classé comme Quasi Menacé par l’UICN en 2008 car les populations sont en régression. Le félin est de plus en plus rare en dehors des espaces protégés.
Le saviez-vous ?
Le léopard est habituellement un animal farouche qui évite soigneusement les hommes. Il y a pourtant des cas extrêmes d’agressions survenus en Inde. Deux fauves qui avaient été blessés par des braconniers et qui étaient dans l’incapacité de chasser leurs proies habituelles, s’en sont pris à des villageois. Le 26 mai 1926, à Rudraprayag dans l’État de Uttarakhand, Jim Corbett abattit un léopard qui avait dévoré 125 personnes… Toujours dans le même État de l’Uttarakhand, en 1942, le même Jim Corbett tua un léopard qui sévissait à Panar dans le district de Kumaon. Il aurait tué près de 400 personnes…

Léopard

La couleur, c'est ce qui permet de différencier deux objets de formes et de structures identiques, par exemple le drapeau italien du drapeau français. C'est aussi ce qui n'est ni blanc, ni gris, ni noir. Le blanc et le noir étant les bornes de la gamme des gris neutres.
Quelquefois, la couleur est utilisée pour désigner un objet, comme dans le cas d’un tube de rouge pour parler du rouge à lèvres, par exemple. La couleur est aussi parfois confondue avec la tonalité. Par exemple dans un ton vert, il y a plusieurs couleurs vertes, plus ou moins claires ou foncées. Une couleur est unique.
Il existe deux systèmes trichromatiques (trois couleurs primaires) :
par synthèse additive, dont les couleurs primaires sont rouge, vert et bleu (RVB) ;et par synthèse soustractive, dont les couleurs primaires sont cyan, magenta et jaune (CMJ).
La couleur du physicien
La couleur, c’est aussi la sensation produite par un rayonnement physiquement défini appelé stimulus. Celui-ci pénètre dans l'œil et est capté par des millions de cônes répartis dans la rétine mais surtout concentrés dans sa partie centrale, la fovéa, siège de la vision la plus distincte.
Pour le physicien, le terme de couleur renvoie donc à la couleur spectrale, c’est-à-dire à la perception sensorielle de l’œil humain en fonction de la longueur d’onde de la lumière qu’il reçoit. Ainsi, une lumière de longueur d’onde 550 nm est perçue comme étant de couleur verte. Le spectre visible est composé des sept couleurs de l’arc-en-ciel, soit rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Le vert étant la couleur à laquelle l’œil humain est le plus sensible.
 L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances de couleurs. Pourtant, cet organe si avancé ne donne que peu d’informations à notre cortex pour créer une image. Alors que se passe-t-il exactement lorsque nous voyons ? Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, le fonctionnement de ce surprenant organe. © Unisciel
La production des couleurs
C’est en interagissant (absorption, diffusion, réfraction, interférences ou diffraction) avec la matière que la lumière produit des couleurs. La couleur bleue du ciel est ainsi le résultat d'une combinaison de plusieurs de ces phénomènes.
L’absorption de lumière est l’un des principaux mécanismes qui entrent dans le jeu des couleurs dans la vie courante. En effet, la plupart des matériaux ont pour particularité d’absorber certaines longueurs d’ondes de la lumière. Si, par exemple, les carottes nous apparaissent orange, c’est qu’elles contiennent du bêtacarotène qui absorbe les longueurs d’ondes comprises entre le violet et le vert et réfléchit la partie du spectre allant du rouge au vert.
La couleur du physicien des particules
Le physicien des particules utilise le terme « couleur » pour désigner un nombre quantique attribué aux quarks et aux gluons. Ainsi, les quarks existent en trois couleurs : rouge, bleu et vert. Les hadrons, quant à eux, sont de couleur neutre, c’est-à-dire blancs. Cependant, aucun rapport ici avec une perception visuelle que nous pourrions en avoir.
La notion de charge de couleur a été introduite pour expliquer la coexistence des quarks au sein des hadrons, tout en satisfaisant le principe d’exclusion de Pauli. Aujourd’hui, la chromodynamique quantique joue un rôle important dans le modèle standard de la physique des particules.

Couleur

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Ce sp&eacute;cimen de Belionota sumptuosa a &eacute;t&eacute; recueilli par le naturaliste et explorateur britannique Alfred Russel Wallace, &agrave; Seram, entre octobre 1859 et juin 1860. Plusieurs ann&eacute;es auparavant, Wallace &eacute;tait arriv&eacute; &agrave; une [popupdefinition id=14084]th&eacute;orie de l'&eacute;volution[/popupdefinition] presque identique &agrave; celle de [popupdefinition id=4147]Charles Darwin[/popupdefinition], conduisant &agrave; une publication conjointe pr&eacute;sentant leur th&eacute;orie pour la premi&egrave;re fois. Darwin continua son travail pendant que Wallace poursuivait son exploration de la Malaisie pour collecter des animaux et des plantes. Ce tr&egrave;s beau [popupdefinition id=1675]col&eacute;opt&egrave;re[/popupdefinition] a &eacute;t&eacute; collect&eacute; entre octobre 1859 et juin 1860, &agrave; peu pr&egrave;s en m&ecirc;me temps que la publication de L'Origine des [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition], en novembre 1859. Ce scarab&eacute;e n'est que l'un des milliers de sp&eacute;cimens de Wallace dans la collection des mus&eacute;es. &copy; Levon Biss

Belionota sumptuosa, splendide scarabée tricolore

Chez les espèces eucaryotes : Groupe d'êtres vivants pouvant se reproduire entre eux (interfécondité) et dont la descendance est fertile.L'espèce est l'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques, biochimiques et génétiques, communes.Espèce, un ensemble d'individusLes espèces sont regroupées en genres et divisées en sous-ensembles dénommés variétés, races, souches ou populations. Le recensement des espèces et de leur biodiversité relève de la systématique, leur nomenclature de la taxinomie.Chez les procaryotes, il n'y a pas de notion d'inter fécondité, et l'espèce n'est pas définie de cette manière mais à partir de critères d'identité ou de proximité des génomes ou de certaines séquences d'ADN.

Espèce

En grec "koleos" signifie étui, et "pteron" : aile. 
L’ordre des coléoptères comprend plus de 350 000 espèces d’insectes, à métamorphose complète, aux pièces buccales broyeuses, aux ailes antérieures plus ou moins cornées (élytres (masculin), du grec "elutron" = étui) et jointives au repos, protégeant ainsi les ailes postérieures membraneuses ; elles ne servent pas au vol.

La théorie de l’évolution permet d’expliquer la diversité des formes de vie rencontrées dans la nature, en partant du principe que chaque espèce vivante se transforme progressivement au cours des générations, tant sur un plan morphologique que génétique. Or, l’évolution, un terme pour la première fois employé par Charles Darwin en 1859, peut amener à l’apparition de nouvelles espèces.Malgré son nom, il ne s’agit pas d’une théorie, et donc d’une hypothèse, mais bien d’un concept aujourd’hui scientifiquement établi.Une théorie de l’évolution, mais plusieurs modèlesDifférents modèles ont vu le jour au cours de l’histoire pour expliquer l’évolution des espèces. Les principaux sont : le transformisme de Jean-Baptiste Lamarck, qui dit que les organismes s’adaptent à leur milieu ; l’évolutionnisme de Charles Darwin, qui avance que l’évolution se fait par sélection naturelle. En d’autres termes, ce sont les organismes les mieux adaptés à leur environnement, grâce à de nouvelles mutations, qui survivent et transmettent leurs gènes ; le néodarwinisme, qui conserve le concept de sélection naturelle, mais qui précise en plus que l’évolution est graduelle et que les changements évolutifs par mutation sont soit de type anagenèse (une nouvelle lignée remplace une ancienne), soit de type cladogenèse (deux nouvelles lignées se scindent à partir d’une lignée ancestrale) ;les équilibres ponctués de Stephen Jay Gould et Niles Eldredge ne diffèrent du précédent modèle que sur un point : les espèces évolueraient lors de périodes ponctuelles séparées par des périodes stagnantes, et non de manière graduelle.

Théorie de l'évolution

Darwin fait référence au naturaliste britannique Charles Darwin (1809-1882), père de la sélection naturelle, et est également le nom d'une mission scientifique de l'Esa.
Charles Darwin, père de l'évolution par la sélection naturelle
Charles Darwin est un naturaliste britannique, principalement connu pour avoir explicité la théorie de l'évolution par les moyens de la sélection naturelle dans son ouvrage De l’Origine des espèces (24 novembre 1859).
Né le 12 février 1809 à Shrewsbury dans une famille anglaise bourgeoise, Charles Darwin se lance d'abord dans des études de médecine pour suivre les traces de son père. Peu intéressé par le sujet, il passe davantage de temps à s'intéresser aux sciences naturelles.
Face à cet échec, son père Robert l'inscrit dans des études de théologie à l'université de Cambridge. Il y rencontre le professeur de botanique Robert Henslow qui changera sa vie et son destin quelques années plus tard. Alors que Charles Darwin s'apprêtait à mener une vie de pasteur, Henslow le recommande auprès de Robert FitzRoy, capitaine du navire royal HMS Beagle. Chargé d'effectuer une mission géologique autour du monde, le marin cherchait un homme de bonne compagnie. Après des tergiversations de part et d'autre, Darwin prit place à bord du navire et fit le tour de la Terre en tant que naturaliste entre 1831 et 1836.
Darwin a fait le tour du monde à bord de l'HMS Beagle (au centre) entre 1831 et 1836. © DP
Durant ce voyage, il récolta des échantillons, entreprit des fouilles, collectant de nombreux échantillons et fossiles, et se documenta beaucoup sur les thèses récentes en sciences naturelles. Après d'intenses années de réflexion, il développa l'idée que les espèces avaient évolué et se transformaient au cours des temps géologiques, sous la pression de la sélection naturelle.
Ses thèses furent l'objet de vives polémiques à leur sortie, opposants et partisans s'affrontant dans des débats houleux, dont le plus célèbre reste celui d'Oxford en 1862. Elles furent acceptées par la communauté scientifique à partir des années 1930 seulement, soit une cinquantaine d'années après le décès de Charles Darwin (19 avril 1882).
Le naturaliste est l'auteur de nombreux ouvrages, traitant de sujets aussi vastes que la pollinisation des orchidées par les insectes, l'expression des émotions chez l'Homme ou l'animal, le rôle écologique des vers de terre ou les origines de l'humanité et la sélection sexuelle.
La mission Darwin de l’Esa
Darwin est une mission scientifique de l'Esa développée pour découvrir des exoplanètes comparables à la Terre et analyser leur atmosphère afin d'y déceler éventuellement la signature chimique de la vie. Cette mission est en cours d'étude et devrait être lancée peu après 2014.
Darwin est une flottille de huit véhicules spatiaux, dont six emporteront des télescopes. Le septième combinera la lumière provenant des six premiers et simulera un miroir aux dimensions beaucoup plus grandes que celles d'un simple télescope. Le huitième communiquera avec la Terre et le reste de la flottille.
Un des télescopes de la mission Darwin. Celle-ci en comprendra huit au total. © Medialab, Esa, 2002
Les méthodes de détection actuellement mises en œuvre pour la recherche des exoplanètes, et qui ont conduit jusqu'ici à la découverte d'une soixantaine d'objets, sont des méthodes dites indirectes. Les planètes sont détectées par l'observation et la mesure très précise des mouvements qu'elles impriment à leur astre central (astrométrie, vitesses radiales) ou par les effets qu'elles produisent sur la luminosité de l'astre lui-même (transit, microlensing). Ces diverses méthodes ne permettent pas de voir directement la planète détectée, et encore moins d'en faire une analyse spectroscopique, capable de nous renseigner à distance sur la composition superficielle de ces objets.
Le concept Darwin est celui d'un instrument capable de séparer les flux lumineux d'une planète et de son étoile centrale pour permettre cette analyse spectroscopique. Actuellement, c'est le seul instrument envisageable dans les prochaines années qui soit capable de détecter la présence de dioxyde de carbone (CO2) dans les atmosphères planétaires, caractéristique des planètes telluriques (petites planètes rocheuses, telles Mercure, Vénus ou la Terre), d'eau (H2O), d'ozone (O3) et de dioxygène (O2). La présence simultanée de dioxygène en grande quantité et d'eau semble être un bon indicateur d'activité photosynthétique. Toutes ces espèces chimiques sont détectées dans le domaine de l'infrarouge (où le rapport entre le flux de l'étoile centrale et celui de la planète est optimal) dans un intervalle de longueur d’onde allant de 6 à 18 microns.
Cette fenêtre spectrale n'étant pas complètement accessible depuis les observatoires au sol, il est nécessaire d'envisager une mission spatiale pour atteindre cet objectif. Dans un avenir assez proche, la mission Darwin pourrait donc apporter les premiers indices pour répondre à une question fondamentale : la vie est-elle une exclusivité terrestre ? Et plus généralement, quelle est la probabilité d'apparition de la vie dans l'univers ?Champ lexical : mission Darwin | télescope Darwin | charles Darwin

Darwin

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Une fois magnifi&eacute;s, les secrets des motifs spectaculaires de ce scarab&eacute;e vivant au Nig&eacute;ria sont r&eacute;v&eacute;l&eacute;s : une couverture d'&eacute;cailles pigment&eacute;es extr&ecirc;mement fines similaires &agrave; celles des papillons et des mites. &copy; Levon Biss

Sternotomis sp., un magnifique scarabée à longues cornes

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Exaerete frontalis est une des abeilles les plus spectaculaires au monde en ce qui concerne la&nbsp;taille, les&nbsp;[popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] et les&nbsp;microsculptures. Nous consid&eacute;rons g&eacute;n&eacute;ralement les abeilles comme des cr&eacute;atures b&eacute;nignes et utiles mais cette abeille-[popupdefinition id=10288]coucou[/popupdefinition] est surprenante. Au lieu de r&eacute;colter du [popupdefinition id=2386]pollen[/popupdefinition] et de construire leurs propres nids, les femelles entrent dans les nids des autres abeilles et pondent leurs &oelig;ufs dans les cellules de [popupdefinition id=4609]couvain[/popupdefinition] de l'h&ocirc;te. Les [popupdefinition id=2119]larves[/popupdefinition] grandissent ensuite nourries du pollen recueilli par leurs h&ocirc;tes. &copy; Levon Biss

Exaerete frontalis, l’étonnante abeille coucou

La primevère officinale est une plante herbacée produisant, au début du printemps, une tige terminée d'une ombelle de fleurs jaunes odorantes et à l’aspect crépu. Également appelée « coucou », elle pousse dans les prairies, les pâturages et les forêts du continent européen. Ses fleurs et ses racines sont récoltées à des fins thérapeutiques : elles sont réputées expectorantes, diurétiques et antispasmodiques.
Séchées en couches minces, les fleurs et les racines de la primevère officinale contiennent des pigments flavones et des saponines. Mis à part ses vertus curatives, la primevère est également utilisée comme fleur d’ornement.
La primevère officinale expectorante
Les fleurs et les racines séchées sont employées comme adjuvant en cas d’inflammation des voies respiratoires supérieures. Elles favoriseraient tout particulièrement l’expectoration. La primevère serait également efficace pour traiter les bronchites, chroniques ou aiguës.
La présence de flavonoïdes dans ses composants lui permettrait de lutter aussi contre les maux de tête. En infusion, les fleurs auraient une action calmante sur le système nerveux. Si les jeunes feuilles et les fleurs non séchées peuvent être consommées pour le plaisir, elles risquent de provoquer des réactions allergiques dues à la présence de primine, un allergène commun dans de nombreuses plantes. Pour éviter toute interaction avec d’autres produits, il est donc préférable de toujours demander l’avis d’un professionnel de santé avant utilisation.
Source : 
Phytothérapie, la Santé par les plantes, Vidal éditeur ;Plantes médicinales, Ed. Gründ

Primevère officinale

Ensemble constitué par les œufs, les larves et les pupes, se trouvant le plus souvent au centre du corps de ruche ou de la fourmilière.

Couvain

Chez les animaux, une larve est une forme jeune dont la morphologie, et souvent le mode de vie, sont très différents de l'adulte. Le début de la vie de la larve commence par l’éclosion de l’œuf. Les larves existent chez les espèces d’animaux au développement indirect, chez qui de grandes transformations (métamorphoses) doivent avoir lieu pour obtenir un adulte. Lors de ces changements, l’animal peut changer de milieu de vie (par exemple le têtard et la grenouille), et/ou de régime alimentaire (par exemple la chenille et le papillon). 
Chez les animaux à développement direct, le jeune à la naissance est un juvénile qui ressemble à l’adulte. De manière générale, seul l’adulte est capable de se reproduire, et non les larves et juvéniles.
Exemple de larves d'insectes
Chez les insectes, la larve subit plusieurs mues avant de devenir un adulte. Comme les arthropodes possèdent un exosquelette peu extensible, leur croissance se fait par étapes. À chaque mue, la larve abandonne une exuvie. La métamorphose permettra l’apparition des caractères sexuels secondaires et des ailes pour les espèces ailées. 
On distingue plusieurs types d’insectes en fonction de leur développement larvaire :
les insectes hétérométaboles : le changement est progressif, la taille augmente progressivement au fil des stades larvaires. Une mue larvaire donne naissance à l’adulte ou imago. C’est le cas des phasmes, sauterelles, criquets, blattes, mantes, termites, psoques, cigales, grillons… ;les insectes holométaboles : un état intermédiaire au repos, la nymphe, sépare la larve de l’adulte. C’est le cas du papillon. Beaucoup de chenilles sont phytophages et se nourrissent de végétaux, d’autres sont entomophages et mangent d’autres insectes (pucerons…) ; les xylophages s'attaquent au bois. Les adultes papillons se nourrissent de liquides comme le nectar des fleurs.

Larve

L'élément mâle chez les plantes qui fleurissent ; généralement une poussière fine produite par les anthères qui effectue, par le contact avec le stigmate, la fécondation des semences. Cette fécondation est amenée par le moyen de tubes (tubes à pollen) qui sortent de graines à pollen adhérant au stigmate et pénètrent à travers les tissus jusqu'à l'ovaire.Qu'est-ce que le pollen ? Le pollen est constitué de grains microscopiques qui sont libérés par les fleurs, ces graines leur permettent de se reproduire. Les pollens sont récoltés par les abeilles sur les organes de reproduction mâle d’une fleur, lorsqu'elles s'envolent le pollen peut atterrir sur des organes de reproduction femelle, c'est ce que l'on appelle la pollinisation par les abeilles. Le pollen peut également être déposé par le vent sur le pistil (organe femelle). De nombreuses variétés de pollens existent et donnent un indice par rapport à la biodiversité, les différentes fleurs ont chacune leur propre pollen.Quels sont les bienfaits du pollen ? Le pollen est un véritable concentré en nutriments et il est riche en protéines, on en trouve autant que dans la viande. Il agit de manière efficace sur la fatigue physique et intellectuelle tout en augmentant les performances de l'organisme. Pour booster la vitalité et stimuler le système immunitaire le pollen peut vous aider. Le pollen joue un rôle positif sur la santé et il a même des effets anti-âge ! Il se conserve au frigo et peut être consommé à l'heure du petit-déjeuner ou au déjeuner, 50 grammes suffisent pour retrouver de l'énergie. Pour profiter de tous les bienfaits du pollen, une cure d'au moins 15 jours s'avère efficace. Savez-vous que le pollen est considéré comme un super-aliment ? Les sportifs et les végétariens en raffolent ainsi que les personnes ayant des déséquilibres intestinaux ou des bouleversements hormonaux. 

Pollen

12642_exaerete-frontalis--l-etonnante-abeille-coucou

Les gu&ecirc;pes &agrave; queue rubis sont c&eacute;l&egrave;bres pour leurs [popupdefinition id=4126]couleurs[/popupdefinition] brillantes. Elle est aussi nomm&eacute;e la gu&ecirc;pe bijou ou la gu&ecirc;pe [popupdefinition id=10288]coucou[/popupdefinition]. Contrairement &agrave; beaucoup de ses cousines, Parnopes grandir ne pique pas. Pour se prot&eacute;ger des attaques, ces gu&ecirc;pes ont d&eacute;velopp&eacute; un [popupdefinition id=433]exosquelette[/popupdefinition] tr&egrave;s [popupdefinition id=15332]solide[/popupdefinition] et plusieurs [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] sont capables de se mettre en boule pour se prot&eacute;ger la t&ecirc;te et les pattes, les parties les plus fragiles. Ce sp&eacute;cimen arbore une int&eacute;ressante surface bossel&eacute;e marqu&eacute;e de petits trous lui couvrant le corps. &copy; Levon Biss

Parnopes grandir, une sublime guêpe à queue rubis

L'exosquelette est un terme employé dans divers domaines, comme la zoologie et la robotique.
Zoologie
L'exosquelette, ou cuticule, est l'enveloppe dure externe d'un arthropode (crustacé, insecte, arachnide...). Il protège l'animal et sert d'accroche aux muscles, permettant les mouvements, comme le squelette interne des vertébrés.
Robotique
En robotique, un exosquelette est un équipement articulé et motorisé fixé sur le corps au niveau des jambes et du bassin, voire également sur les épaules et les bras. Il facilite les mouvements en ajoutant la force de moteurs électriques. Les exosquelettes, encore en développement, sont destinés notamment aux fantassins des forces armées pour leur permettre de marcher longtemps et de porter des charges lourdes en réduisant leur fatigue. Ils sont également étudiés pour des professions civiles où l'on porte des charges lourdes : par exemple les secteurs du bâtiment et médical, pour les soins infirmiers.Champ lexical : cuticule | squelette externe

Exosquelette

Avec notamment l’état liquide et l’état gazeux, l’état solide est l’un des états de la matière. Dans l’état solide, ions, atomes ou molécules sont fortement liés les un(e)s aux autres et ne disposent que de très peu de liberté de mouvement.
Cristaux et solides amorphes
À l’échelle macroscopique, un solide présente une forme et un volume déterminés. Ceux-ci ne peuvent varier que si une force d’une intensité suffisamment élevée est appliquée au solide.
À l’échelle microscopique, on distingue :
les cristaux dans lesquels les atomes sont ordonnés et disposés de façon régulière ;les solides amorphes dans lesquels il ne règne pas un tel ordre.
Les liaisons fortes des solides
Parmi les liaisons qui maintiennent les atomes d’un solide ensemble, on peut citer les liaisons covalentes. Généralement, l’existence de ce type de liaison conduit à des solides particulièrement durs, comme le diamant.
On peut parler également des liaisons ioniques qui interviennent entre des ions de charges opposées. Elles assurent, par exemple, la cohésion d’un grain de sel.
État solide de l'eau
Les liaisons métalliques rendent les solides plus malléables, les liaisons hydrogène permettent d’atteindre l’état solide à faible température (eau-glace) et les liaisons de Van der Waals rendent la matière solide à très basse température.

Solide

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Une extension bizarre du [popupdefinition id=2133]thorax[/popupdefinition] donne au Cladonota sp., une apparence &eacute;trange qui l'aide probablement &agrave; se camoufler dans la v&eacute;g&eacute;tation. Des travaux r&eacute;cents sur le d&eacute;veloppement de ces structures ont montr&eacute; qu'elles n'&eacute;taient pas seulement de simples excroissances de la [popupdefinition id=433]cuticule[/popupdefinition], mais une troisi&egrave;me paire d'ailes modifi&eacute;es, une particularit&eacute; que l'on ne voit chez aucun autre groupe d'[popupdefinition id=2305]insectes[/popupdefinition]. Surprenant ! &copy; Levon Biss

Cladonota sp., un insecte très surprenant

L'exosquelette est un terme employé dans divers domaines, comme la zoologie et la robotique.
Zoologie
L'exosquelette, ou cuticule, est l'enveloppe dure externe d'un arthropode (crustacé, insecte, arachnide...). Il protège l'animal et sert d'accroche aux muscles, permettant les mouvements, comme le squelette interne des vertébrés.
Robotique
En robotique, un exosquelette est un équipement articulé et motorisé fixé sur le corps au niveau des jambes et du bassin, voire également sur les épaules et les bras. Il facilite les mouvements en ajoutant la force de moteurs électriques. Les exosquelettes, encore en développement, sont destinés notamment aux fantassins des forces armées pour leur permettre de marcher longtemps et de porter des charges lourdes en réduisant leur fatigue. Ils sont également étudiés pour des professions civiles où l'on porte des charges lourdes : par exemple les secteurs du bâtiment et médical, pour les soins infirmiers.Champ lexical : cuticule | squelette externeChamp lexical : cuticule | squelette externe

Les insectes sont des arthropodes dont le corps est divisé en trois segments (tête avec une seule paire d'antennes, thorax et abdomen de 11 segments au maximum). Par ailleurs, ils possèdent trois paires de pattes à l’état adulte, ce qui signifie que ce sont également des hexapodes.
Plus de 830.000 espèces sont connues, mais certains spécialistes estiment qu'il doit en exister entre 10 et 30 millions. Parmi elles, plus de 9.000 espèces de fourmis ont été dénombrées.
Les insectes et leurs modalités de mue
Durant leur développement, les insectes réalisent toute une série de mues, selon trois modalités :
 les amétaboles : aucun changement de forme n'a lieu durant la croissance des insectes de ce groupe, autrement dit les larves sont semblables aux adultes ; les hémimétaboles : il survient une métamorphose imparfaite lors de la dernière mue, ce qui signifie que les larves ressemblent beaucoup aux adultes (exemple : les grillons) ;les holométaboles : ces insectes ont une métamorphose parfaite, les larves étant fort différentes des adultes (ou imagos), notamment du point de vue de leur écologie (cas de l'asticot et de la mouche).

Région anatomique située entre le cou et l’abdomen, le thorax est délimité par la cage thoracique latéralement et par le rachis thoracique en arrière. Il correspond à la partie supérieure du tronc et contient certains organes comme les poumons ou le cœur.Quelles sont les limites et les différentes parties du thorax ?Séparé de l’abdomen par le diaphragme, le thorax est constitué par la colonne vertébrale thoracique (constituée de 12 vertèbres) d’où partent 12 paires de côtes, structures osseuses et cartilagineuses de forme arrondie se rejoignant en avant par le sternum. Ce dernier est un os plat, impair situé sous la peau. Les côtes sont réparties en 7 paires de « vraies côtes » (rattachées au sternum), 3 paires de « fausses côtes » (s’articulant au sternum par un seul cartilage) et 2 paires de « côtes flottantes » (extrémités antérieures libres). Il contient des muscles insérés sur la cage thoracique (pectoraux, intercostaux…). Délimité dans sa partie supérieure par la ceinture scapulaire, le thorax crée une cavité protectrice pour des organes des appareils respiratoire et circulatoire. Cette cavité est occupée par les deux poumons en région latérale et, au centre, par le médiastin contenant le cœur, la trachée et l’œsophage ainsi que de nombreux nerfs et vaisseaux.La structure osseuse du thorax © Henry Vandyke Carter, Wikimedia Commons, Domaine PublicQuelles sont les fonctions du thorax ?Du fait de sa forme et de sa structure osseuse, la cage thoracique confère une protection pour les organes vitaux situés à l’intérieur. D’autre part, le thorax est impliqué dans les mécanismes de la respiration. Les muscles intercostaux, les muscles élévateurs des côtes et le diaphragme en se contractant, contrôlent le volume de la cage thoracique. L’augmentation ou la diminution de ce dernier fait varier la pression dans les poumons provoquant une entrée d’air à l’inspiration ou une sortie d’air à l’expiration. Enfin, le thorax participe au maintien postural et à certains mouvements des membres supérieurs et du tronc grâce aux muscles s’y rattachant (muscles pectoraux).

Thorax

12646_cladonota-sp---un-insecte-tres-surprenant

Coprophanaeus lancifer est un grand et impressionnant scarab&eacute;e largement r&eacute;pandu dans le bassin amazonien. Ces [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] sont particuli&egrave;rement actives au [popupdefinition id=5210]cr&eacute;puscule[/popupdefinition] quand le [popupdefinition id=1975]contraste[/popupdefinition] entre les cornes noires et le corps bleu est renforc&eacute;, aidant ainsi les individus &agrave; reconna&icirc;tre leurs semblables. Bien qu'appartenant &agrave; un groupe principalement compos&eacute; de bousiers, ce scarab&eacute;e et d'autres esp&egrave;ces relatives ont chang&eacute; pour se nourrir d'animaux morts. Les lames &agrave; l'avant de sa t&ecirc;te, ses dents et ses pattes avant dentel&eacute;es l'aident probablement &agrave; briser les charognes les plus dures. &copy; Levon Biss

Coprophanaeus lancifer, le scarabée guerrier violet d’Amazonie

En astronomie, le crépuscule est la lueur du jour avant le lever ou après le coucher du Soleil. La durée du crépuscule est variable, elle dépend de la latitude où se trouve l'observateur. Si en journée le ciel vu de la terre nous apparaît le plus souvent bleu, il peut prendre d’autres couleurs, parfois flamboyantes, comme une teinte violette, un jaune orangé ou encore un rose-rouge.Trois types de crépusculeOn distingue trois types de crépuscule offrant au ciel des teintes différentes :le crépuscule civil, qui correspond au moment où le Soleil est situé entre 0 et 6° en dessous de l'horizon. Les étoiles et planètes les plus brillantes apparaissent. Le ciel peut prendre des couleurs allant du jaune orangé au rose-rouge.le crépuscule nautique, qui correspond au moment où le Soleil est situé entre 6 et 12° en dessous de l'horizon. Le ciel est quasiment noir, mais subsiste une lueur vers l'endroit où le Soleil s'est couché. Cette lueur peut être bleutée. Pour les photographes, c’est « l’heure bleue », moment idéal pour prendre d’étonnants clichés.le crépuscule astronomique, qui correspond au moment où le Soleil est situé entre 12 et 18° en dessous de l'horizon. Bien que le ciel soit complètement noir, les objets très lointains et peu lumineux ne sont pas encore visibles.Le crépuscule, selon la position du soleil, offre une palette de couleurs qui fait le bonheur des photographes. © Emerald_media, Adobe StockLa lueur du Soleil à l’horizon, au matin ou au soirDans le langage courant, le mot « crépuscule » pour désigner le passage de la nuit au jour est moins usité. Le matin, on emploie plutôt « aube » ou « aurore » pour la période juste avant le lever du soleil. L'expression « entre chien et loup » signifie le passage du jour à la nuit où il fait sombre et l'on distingue mal.Dans un autre registre, le crépuscule est employé pour signifier le déclin. On parle du « crépuscule de la vie », qui correspond au moment où une personne arrive à la fin de sa vie sur Terre, c’est l’approche de la mort.

Crépuscule

Le contraste est l'écart de luminosité entre les hautes et les basses lumières.

Contraste

12648_coprophanaeus-lancifer--le-scarabee-guerrier-violet-d-amazonie

Originaire du [popupdefinition id=16017]d&eacute;sert[/popupdefinition] du Namib, cet [popupdefinition id=2305]insecte[/popupdefinition] a d&eacute;velopp&eacute; une m&eacute;thode remarquable pour collecter l'eau du [popupdefinition id=7397]brouillard[/popupdefinition]. D'abord, il creuse une s&eacute;rie de tranch&eacute;es et de cr&ecirc;tes dans une dune de [popupdefinition id=6009]sable[/popupdefinition]. Puis il se tient debout l&eacute;g&egrave;rement plus haut que le sol environnant car l'eau se condense sur les cr&ecirc;tes. Elle&nbsp;est ensuite aspir&eacute;e par le scarab&eacute;e.&nbsp;Invisible &agrave; l'[popupdefinition id=14131]&oelig;il[/popupdefinition] nu, le grossissement r&eacute;v&egrave;le la belle couverture de minuscules &eacute;cailles blanches qui l'aident sans doute &agrave; la r&eacute;gulation de la [popupdefinition id=15898]chaleur[/popupdefinition] ou de humidit&eacute;.&copy; Levon Biss

Lepidochora porti, le scarabée soucoupe volante

Dans le langage courant, le terme de chaleur est employé pour qualifier la sensation que donne un corps chaud.
Les physiciens qualifient la chaleur d'énergie thermique. Dans le système international, elle se mesure donc en joules (J). La chaleur correspond plus précisément à un transfert d'énergie.
Chaleur et température
Transfert de chaleur et variation de température sont directement liés par le biais de la capacité calorifique notée C.
Ainsi, un transfert de chaleur provoque généralement une variation de température. Lorsque deux corps sont mis au contact l’un de l’autre, le plus chaud cède de la chaleur au plus froid jusqu’à établir un équilibre.
En revanche, les changements d’état physique s’opèrent à température constante. Chauffez un glaçon : il restera à 0 °C ! Mais l’eau qui le compose passera de l’état solide à l’état liquide. Ce changement d’état consomme de l’énergie, de la chaleur, qui, de fait, ne pourra pas servir à faire monter la température de l’eau.
Transferts de chaleur
Il existe trois modes de transfert de la chaleur :
la conduction thermique, qui correspond à un échange d’énergie sans déplacement de matière ;la convection, résultat d’un déplacement de particules de températures différentes dans un fluide ;le rayonnement thermique, qui est émis pour tous les corps.

Chaleur

Le brouillard est une manifestation de l’humidité de l’air lorsque le point de rosée est atteint et que des microgouttelettes d’eau ou de glace sont en suspension, comme dans un nuage.
Différence entre brume et brouillard
Le brouillard se distingue de la brume car il est plus dense : la vision ne porte pas au-delà d’un kilomètre. Les épisodes de brouillard sont donc particulièrement dangereux lors des déplacements en véhicules. Des dispositifs sonores (corne de brume) ou radars sont alors employés.

Brouillard

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaire

Œil

Le sable est un matériau granulaire composé de particules (quartz, micas, feldspaths) issues de la dégradation de roches. La dimension des grains de sable est comprise entre 1/16e de millimètre et 2 millimètres.
Sable artificiel
Le sable peut également être obtenu de façon artificielle, par découpage et/ou broyage mécanique de roches. Ses grains sont généralement plus anguleux que ceux du sable naturel qui ont été soumis au lissage du vent et de l’eau.
Propriétés physiques du sable
Les matériaux granulaires comme le sable, notamment lorsqu’ils sont secs, présentent des propriétés physiques tout à fait particulières. Des propriétés qui se situent à mi-chemin entre celles des fluides et celles des solides. Ainsi, par exemple, le sable épouse-t-il parfaitement la forme du récipient dans lequel on va le verser, tout comme le ferait l’eau. En revanche, il peut s’écouler par avalanches successives si la pente dépasse un angle de 30 degrés.
Économie du sable
Le sable est l’un des matériaux les plus utilisés au monde. Il sert entre autres de matière première pour la fabrication du verre. Il est également utilisé comme abrasif dans le processus de nettoyage industriel de pièces métalliques. D’un point de vue touristique, il réjouit les vacanciers qui se dorent sur les plages de sable fin et les enfants qui se régalent à construire des châteaux de sable.

Sable

Le mot « désert » est dérivé du latin desertum et désigne un lieu vaste et inculte, abandonné, livré à la solitude. Cela concerne autant les forêts inoccupées par l’Homme que les espaces secs. Au Moyen Âge, le terme avait une connotation religieuse, associé aux retraites, ermitages, par opposition au monde.
Au XIXe siècle, il s'est défini davantage comme un milieu caractérisé par une absence de végétation et aujourd’hui, toute région de terres émergées marquée par un régime de pluies très faibles rendant difficile voire impossible la vie est considérée comme un désert.
Déserts chauds et déserts froids
Il existe deux types de désert : les chauds et les froids. Ils peuvent être distingués en sous-groupes selon leur degré d’aridité.
Parmi les hyper-arides (moins de 50 mm de précipitations par an) — on parle de désert absolu —, il y a notamment le Sahara, le plus grand des déserts chauds, et le désert de l’Atacama. Viennent ensuite les régions arides (entre 50 mm et 250 mm de précipitations par an) et semi-arides (entre 250 mm et 500 mm de précipitations par an). Tous ces espaces représentent un tiers de la surface de la Terre.

Désert

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La mouche mante religieuse -- que l'on peut rencontrer en France -- est un excellent exemple d'&eacute;volution convergente o&ugrave; des caract&eacute;ristiques superficiellement similaires &eacute;voluent dans des organismes non apparent&eacute;s. Les pattes avant fortement modifi&eacute;es et utilis&eacute;es pour saisir les proies leur donnent une ressemblance frappante avec les mantes religieuses. Mais ces mouches appartiennent &agrave; un groupe d'[popupdefinition id=2305]insectes[/popupdefinition] compl&egrave;tement diff&eacute;rent, les chrysopes.&copy; Levon Biss

Mantispa sp., la mouche mante religieuse

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&Agrave; premi&egrave;re vue, il est difficile de dire exactement &agrave; quel groupe appartient cet [popupdefinition id=2305]insecte[/popupdefinition], mais &agrave; fort grossissement, les &eacute;cailles aplaties recouvrant les pattes et le corps r&eacute;v&egrave;lent sa v&eacute;ritable identit&eacute; : c'est un&nbsp;[popupdefinition id=20322]papillon de nuit[/popupdefinition]. Cette [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ce[/popupdefinition] est unique &agrave; Marion, une &icirc;le glaciale, isol&eacute;e et balay&eacute;e par le [popupdefinition id=14560]vent[/popupdefinition], situ&eacute;e&nbsp;dans l'oc&eacute;an Indien sub-[popupdefinition id=9777]antarctique[/popupdefinition], &agrave; environ 1.700 km de l'Afrique du Sud.Pringleophaga marioni a un mode de vie tr&egrave;s sp&eacute;cialis&eacute;, se nourrissant des d&eacute;tritus accumul&eacute;s dans les nids d'albatros. Bien que compl&egrave;tement incapables de voler, les ailes sont encore visibles, r&eacute;duites &agrave; des structures courtes et &eacute;troites.&copy; Levon Biss

Pringleophaga marioni, le papillon de nuit de l'île isolée Marion

Le vent correspond au déplacement d’une masse d’air consécutif à des différences locales de température et de pression. D’une légère brise à une forte tempête, la vitesse et l’amplitude géographique des vents peuvent être très variables dans l’espace et dans le temps. Parfois destructeur, le vent participe à de nombreux processus sur Terre, comme l’oxygénation des océans et des rivières, ou l’érosion des sols et le déplacement de minéraux. L'Homme l’utilise aujourd’hui comme source d’énergie : l’éolien.
Principe de formation du vent
Deux paramètres principaux contribuent à la formation des vents à la surface de la Terre : la température et la pression. Par exemple, lorsqu’une masse d’air se réchauffe, elle s’élève en altitude au-dessus des couches plus froides, ce qui génère une diminution de la pression. Pour combler le vide, la masse d’air voisine va s’engouffrer dans l’espace laissé vacant : ce mouvement crée le vent.
Un exemple concret : celui de la brise de mer et la brise de terre. Le jour, la terre se réchauffe plus vite que la mer. L’air au-dessus de la terre s’élève et crée une dépression, compensée par l’air surplombant la mer, générant ainsi une brise qui circule de la mer vers le continent. À l’inverse, la nuit, l’eau conserve mieux sa chaleur et l’air de la terre se refroidit plus vite. Cette différence thermique génère un courant d’air de la terre vers la mer : une brise de terre.
La rotation de la Terre sur elle-même contribue également à la formation des vents, à leur localisation et à leur orientation, par la force de Coriolis. À cela, il faut également rajouter la topographie des continents qui peut favoriser les rencontres entre les masses d’air
La mesure du vent
La vitesse du vent se mesure à l’aide d’un anémomètre. Des échelles ont été établies afin d’estimer l’intensité des vents. L’échelle de Beaufort s’étale de 0 à 12. Elle repose sur la vitesse moyenne des vents sur une durée de 10 minutes, utilisée en association avec l’état de la mer qui en découle. Au niveau 0, le vent est nul, tandis qu’au niveau 12, les vents d’un ouragan soufflent à plus de 118 km/h, générant une mer déchaînée. L’échelle de Fujita se limite quant à elle à la classification des tornades, phénomène climatique générant les vents les plus violents à l’échelle de la Terre, mais sur une petite zone géographique.
L’éolien, l’énergie tirée du vent
Le vent fait également office d’énergie renouvelable et devient de plus en plus prisé afin de compenser les énergies fossiles, accusées de contribuer au réchauffement climatique, ou le nucléaire, du fait des potentiels dangers que cette source énergétique représente. En 2012 par exemple, en France, le vent a généré 14,9 térawattheures (TWh) d’électricité. En 2011, 459,9 TWh d’électricité ont été produits par l’énergie éolienne dans le monde.

Vent

L'Antarctique est un des continents de la Terre. Il est principalement recouvert de glace appelée inlandsis. C'est le continent le plus froid et en conséquence, il accueille une faune et une flore peu abondantes.
Géographie de l'Antarctique
L'Antarctique est un continent qui se situe au pôle Sud. Sa superficie est d'environ 14 millions de kilomètres carrés — en comptant les prolongements de glace qui flottent sur l'océan, les ice-shelves — ce qui en fait le quatrième continent. Il est entouré par l'océan Austral.
La quasi-totalité de l'Antarctique est recouverte de glace (environ 98 %) qu'on appelle inlandsis. L'épaisseur de l'inlandsis varie entre 1.300 mètres à l'ouest et 2.200 mètres à l'est, en moyenne. Son épaisseur maximale est de près de 5.000 mètres.
L'inlandsis de l'Antarctique est séparé en deux au niveau de la chaîne transantarctique, qui s'étend du cap Adare à la terre des Coats sur environ 3.500 km, formant ainsi l'inlandsis est-antarctique, le plus grand, qui contient notamment le pôle Sud, et l'inlandsis ouest-antarctique.
L'Antarctique est aussi le continent le plus élevé du monde avec une altitude moyenne de 2.300 mètres.
Écologie
Sur l'inlandsis, la faune et la flore sont quasiment absentes. Sur les côtes en revanche, et dans l'océan Astral, la diversité est plus importante.
On trouve notamment une quarantaine d'espèces d'oiseaux, parmi lesquels des pétrels, des skuas, des sternes et des manchots. L'océan est riche en plancton et en krill et accueille également près de 300 espèces de poissons. Quelques mammifères les accompagnent (cétacés et pinnipèdes).
La flore est assez rare et se limite à quelques lichens, mousses et algues. Seules deux plantes à fleurs sont présentes sur la péninsule.
Climat de l'Antarctique
Comme c'est le continent le plus froid, son climat est particulièrement étudié, notamment les variations de température. De nombreuses bases scientifiques sont d'ailleurs installées sur ce continent, comme la base franco-italienne Concordia (voir carte ci-dessous). Les températures moyennes varient de -20 °C à 1.000 m d'altitude à -55 °C à 3.500 m. La température minimum a été enregistrée à la base russe de Vostock : -89.3 °C.
Il neige peu sur l'Antarctique et les vents sont assez faibles (environ 10 km/h dans l'intérieur contre 50 km/h sur les côtes) mais des rafales peuvent souffler jusqu'à plus de 300 km/h.

Antarctique

Papillon de nuit (Boisduval, 1836) — Heterocera, aujourd’hui obsolèteOrdre : LepidopteraSous-ordre : Heterocera, aujourd’hui obsolèteTaille : de quelques millimètres jusqu’à 30 centimètres d’envergureLongévité : de un à deux jours à quelques semaines — plusieurs mois pour ceux qui hibernentStatut de conservation UICN : variable selon les espècesDescription du papillon de nuitLe terme papillon de nuit est employé, dans le langage courant, pour désigner des papillons actifs entre le coucher et le lever du soleil. Les papillons de l’ancien sous-ordre des hétérocènes sont généralement de couleur sombre. Même s’il existe des exceptions comme le papillon vitrail (Actias isabellae).Mais de nombreux membres de ce sous-ordre aujourd’hui obsolète volent aussi le jour. Uniquement le jour, même, pour certains. Ceux-là apparaissent plus colorés. À l’image des membres de l’ancien sous-ordre des rhopalocères — les « papillons de jour ».Les hétérocères comptent pour l’écrasante majorité — quelque 80 % — des lépidoptères qui regroupent l’ensemble des quelque 150.000 espèces de papillons connues.Contrairement à celles de son cousin, le papillon de jour, les ailes du papillon de nuit se présentent disposées le long du corps. Ses antennes peuvent prendre des formes très différentes, de peigne ou de plume.Le papillon vitrail (Actias isabellae) est un papillon de nuit comme on n’a pas tant l’habitude d’en voir. Pourtant on distingue bien ici, ses antennes en forme de plume. © franciscoelias, Adobe StockHabitat du papillon de nuitOn trouve des papillons de nuit presque partout dans le monde. Dans des milieux extrêmement divers. C’est pourtant bien la destruction de leur habitat qui constitue aujourd’hui pour eux la menace principale. Et certaines espèces, d’ailleurs, comme Eudarcia Atlantica, sont considérées comme des espèces en danger.Comportement du papillon de nuitLe papillon de nuit est tout particulièrement adapté à la vie dans un environnement sombre. Il est, par exemple, réceptif aux ultrasons. Ce qui le protège un peu de son principal prédateur. En effet, la chauve-souris s’annonce généralement en émettant des ultrasons. Et pour la tromper encore un peu plus, le papillon de nuit profite des écailles et des poils qui recouvrent ses ailes et son thorax. Ils absorbent une grande partie desdits ultrasons.Dans la journée, c’est surtout la couleur neutre du papillon de nuit qui lui permet de rester camouflé pendant son temps de repos.Le papillon de nuit est aussi un grand chanteur. Grâce à sa timbale abdominale, il émet des sons que nous n’entendons pas. Ces chants servent tantôt à séduire les femelles — voire à les hypnotiser —, tantôt à effrayer les mâles rivaux.La Livrée des arbres (Malacosoma neustrium), ici au stade de chenille, est de ces papillons de nuit qui, une fois atteint le stade adulte, ne se nourrit pas. © Krzysztof, Adobe StockReproduction du papillon de nuitCertains papillons de nuit ne vivent que pour se reproduire. Ils sont dépourvus de trompes et ne peuvent donc pas se nourrir. Leur unique objectif est ainsi de trouver un partenaire au cours de leur durée de vie très courte.Pour séduire un mâle, les femelles émettent, par des glandes abdominales, des phéromones attractives propres à leur espèce. Le mâle est capable de repérer « cette odeur » à plusieurs centaines de mètres de distance. En comptant sur des capteurs olfactifs qui couvrent ses antennes.Selon les espèces de papillon de nuit, il arrive que ce soit le mâle qui émette la phéromone attractive. Voire les individus des deux sexes.Le plus souvent, c’est en revanche bien le mâle qui, une fois la rencontre opérée, sécrète une phéromone aphrodisiaque. Pour préparer la femelle à l’accouplement. Celui-ci se fait de nuit et dure plusieurs heures. La fécondation, quant à elle, ne se fera que lorsque les ovules de la femelle arriveront à maturité. Les œufs seront ensuite pondus en paquet — allant jusqu’à une centaine — et recouverts d’une substance qui leur permettra de coller au support sur lequel la femelle aura choisi de les déposer.Régime alimentaire du papillon de nuitDe manière générale, le papillon de nuit se nourrit de nectar de fleur ou d’autres liquides. Il les aspire à l’aide de sa trompe. Certains se nourrissent de graines de pollen. Leurs mandibules les aident à les broyer.Le papillon cendre (Hylesia metabus) est l’un des seuls papillons de nuit dont il faut se méfier. Il peut provoquer une affection de la peau. © Pieter Cramer et Caspar Stoll, Wikipédia, Domaine publicLe saviez-vous ?Il existe en Guyane, un papillon de nuit, le papillon cendre (Hylesia metabus), connu pour disperser des milliers de fléchettes urticantes microscopiques. Elles provoquent des éruptions cutanées et des démangeaisons, une dermatose appelée papillonite.

Papillon de nuit

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Pour dispara&icirc;tre efficacement aux [popupdefinition id=14131]yeux[/popupdefinition] de ses pr&eacute;dateurs, cette [popupdefinition id=18680]sauterelle[/popupdefinition] a &eacute;volu&eacute; pour ressembler &agrave; une feuille morte. La ressemblance est pr&eacute;cise car elle imite m&ecirc;me le motif complexe de veines sur la surface de la feuille.Le [popupdefinition id=2144]mim&eacute;tisme[/popupdefinition] des feuilles mortes a &eacute;volu&eacute; s&eacute;par&eacute;ment chez de nombreux groupes d'[popupdefinition id=394]invert&eacute;br&eacute;s[/popupdefinition], en particulier les papillons et les mites, les mantes et les phasmes et m&ecirc;me chez les [popupdefinition id=2136]vert&eacute;br&eacute;s[/popupdefinition] tels que les grenouilles, les [popupdefinition id=13055]geckos[/popupdefinition] et les [popupdefinition id=10415]poissons[/popupdefinition].&copy; Levon Biss

Une sauterelle qui imite une feuille morte

Les poissons sont des animaux qui ont colonisé la quasi-totalité des écosystèmes aquatiques : océans jusqu'à des profondeurs extrêmes (des soles ont été aperçues dans la fosse des Mariannes, à plus de 10.000 m de profondeur), lacs et rivières parfois à des altitudes très élevées et dans des zones où les températures sont très différentes.
Les poissons sont pourvus de branchies, qui permettent la respiration aquatique et de nageoires dont le nombre et la forme diffèrent selon les groupes.
Phylogénie des poissons
Les poissons forment un groupe polyphylétique (donc, non monophylétique). À ce titre, le terme « poissons » n'est en théorie pas correct en phylogénie.
Cependant, il est très largement utilisé, et il représente tout de même des notions bien précises. 
 Les poissons comportent : 
les agnathes (lamproies et myxines) qui est un groupe paraphylétique ;les chondrichtyens (requins et raies) ;les actinistiens (coelacanthes) ;les dipneustes ;les actinoptérygiens (plus de 95 % des poissons).
Ce qui veut dire que :
tous les poissons sont des crâniates ;tous les poissons ne sont pas des vertébrés (les myxines n'ont pas de vertèbres).
On compte, en tout, un peu plus de 24.000 espèces de poissons.

Poisson

Un gecko, ou Gekkota, est un lézard. Plus précisément, il appartient à la classe des reptiles, et fait partie de l'ordre des squamates (Squamata) qui englobe tous les lézards.
Une adhérence multisurface 
Ce lézard serait apparu voilà 50 à 60 millions d’années et, comme tous les reptiles, s'est très bien adapté à la majorité des milieux environnementaux. Si bien qu'on le retrouve dans les zones équatoriales, tropicales, les déserts, les forêts, les jungles, etc. Principalement nocturne et arboricole, le gecko doit sa particularité à ses sétules (setæ). Ce sont de microscopiques poils que ces animaux possèdent sous leurs doigts, et qui leur permettent d'escalader n'importe quelle surface. L'adhérence aux surfaces est possible grâce aux forces de Van der Waals, qui agissent entre l'extrémité des poils et les surfaces. 
Les sétules sont regroupées en lamelles adhésives, structures subdigitales et lamellaires qui rassemblent des centaines de milliers de ces poils microscopiques. © Ali Dhinojwala, University of Akron
L'anatomie du gecko
Comme les autres lézards, la peau du gecko est pourvue d'écailles et mue. Ce quadrupède ne possède pas de paupières, mais il est doté d'une très bonne vue, et est capable de distinguer les couleurs. Son ouïe est également très développée : ce reptile est capable de percevoir une large gamme de fréquences sonores. Le plus petit gecko mesure 16 mm, mais il peut atteindre jusqu'à une trentaine de centimètres.

Gecko

Les vertébrés constituent un groupe diversifié d'animaux présents dans la classification du règne animal. Le terme « vertébré » fait référence à un ensemble d'organismes partageant des caractéristiques anatomiques distinctives, en particulier la présence d'une colonne vertébrale. Cette colonne vertébrale, ou notochorde embryonnaire, est une caractéristique fondamentale de ces organismes. On estime qu'il existe actuellement environ 66 000 espèces de vertébrés connues, réparties en cinq classes principales : les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères.Importance des vertébrés dans les écosystèmes Les vertébrés jouent un rôle crucial dans les écosystèmes en tant que prédateurs, proies, pollinisateurs et agents de dispersion des graines. Leur présence contribue à maintenir l'équilibre écologique et la biodiversité. De plus, les vertébrés ont une importance économique, culturelle et symbolique pour les êtres humains, fournissant des ressources alimentaires, des matériaux et inspirant des récits et des représentations artistiques.Origine et évolution des vertébrésLes premiers vertébrés sont apparus il y a environ 500 millions d'années, évoluant à partir d'ancêtres chordés. Les preuves fossiles, notamment des spécimens tels que les poissons préhistoriques et les premiers tétrapodes, fournissent des indices sur l'évolution des vertébrés au fil du temps. De plus, les analyses génétiques permettent de reconstruire les relations phylogénétiques entre les différents groupes de vertébrés et leurs ancêtres communs. Les vertébrés sont des animaux à symétrie bilatérale, qui représentent un groupe diversifié d'animaux caractérisés par la présence d'une colonne vertébrale. © Beyonder, Adobe StockLes vertébrés ont développé une grande diversité d'adaptations morphologiques et comportementales pour survivre dans différents environnements. Parmi celles-ci, on trouve des variations dans le squelette, le système respiratoire, les modes de locomotion et les stratégies de reproduction. Cette diversité est visible à travers les différents groupes de vertébrés, tels que les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères.Définition des vertébrésLes vertébrés sont des animaux à symétrie bilatérale, caractérisés par la présence d'une colonne vertébrale qui est composée de vertèbres osseuses ou cartilagineuses, offrant un soutien structurel et protégeant la moelle épinière. En plus de la colonne vertébrale, les vertébrés présentent une symétrie bilatérale, un crâne qui protège le cerveau, ainsi qu'un système nerveux dorsal.Les vertébrés font partie de l'embranchement des Cordés (ou Chordata), qui regroupe tous les animaux possédant une notochorde (une structure flexible et élastique présente chez les embryons) à un moment donné de leur développement. Les Cordés comprennent également deux autres sous-embranchements : les Tunicata (ou Urocordés) et les Céphalocordés. Classification des vertébrésLes vertébrés sont classés en cinq classes principales : les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères. Chacune de ces classes a des caractéristiques uniques qui les distinguent des autres vertébrés.Les particularités de chaque classe de vertébrés :Les poissons : ils vivent dans l'eau et ont des branchies pour respirer, des nageoires pour se déplacer et un corps généralement recouvert d'écailles. Ce sont des animaux à sang froid, ce qui signifie que leur température corporelle dépend de la température de leur environnement.Les amphibiens : ils ont une vie aquatique et terrestre. Ils ont une peau perméable qui leur permet de respirer et d'absorber l'eau. Les amphibiens subissent une métamorphose au cours de leur développement, passant d'un stade larvaire aquatique à un stade adulte terrestre.Les reptiles : ils ont une peau écailleuse et sont des animaux à sang froid. Ils pondent des œufs à coquille dure et ont des poumons pour respirer. Les reptiles comprennent les serpents, les lézards, les crocodiles et les tortues.Les oiseaux : ils ont des plumes et un bec. Ils pondent des œufs à coquille dure et ont des poumons pour respirer. Les oiseaux ont des ailes qui leur permettent de voler et sont des animaux à sang chaud, ce qui signifie qu'ils peuvent maintenir leur température corporelle constante.Les mammifères : ils ont des poils et allaitent leurs petits. Les mammifères sont vivipares, ce qui signifie qu'ils donnent naissance à des petits vivants. Les mammifères comprennent les humains, les chiens, les chats, les singes, les dauphins, les baleines, etc.Caractéristiques des vertébrésLes vertébrés partagent un certain nombre de caractéristiques communes du corps qui les distinguent des autres animaux. Voici les principales caractéristiques communes du corps des vertébrés :Colonne vertébrale : la caractéristique la plus importante des vertébrés est la présence d'une colonne vertébrale, qui est composée de vertèbres et protège la moelle épinière. La colonne vertébrale fournit également un support structurel pour le corps et permet une grande variété de mouvements.Système nerveux central : les vertébrés ont un système nerveux central composé d'un cerveau et d'une moelle épinière, qui sont protégés par le crâne et la colonne vertébrale. Le système nerveux central contrôle les mouvements, les sensations et les fonctions vitales de l'organisme.Système musculaire : les vertébrés ont un système musculaire développé, qui leur permet de se déplacer activement dans leur environnement. Les muscles sont attachés aux os du squelette, ce qui permet une grande variété de mouvements. Système squelettique interne : les vertébrés ont un squelette interne composé d'os et de cartilages, qui soutient le corps et protège les organes vitaux. Les os sont vivants et en constante évolution, ce qui permet aux vertébrés de s'adapter aux changements de leur environnement. Les vertébrés ont des côtes qui protègent les organes vitaux de la cavité thoracique, tels que les poumons et le cœur.Mâchoire : les vertébrés ont une mâchoire qui leur permet de saisir et de broyer leur nourriture. La mâchoire est composée de plusieurs os, dont la mandibule et le maxillaire. Les vertébrés ont une langue musculaire qui leur permet de manipuler leur nourriture et de la déplacer dans la bouche.Système circulatoire fermé : les vertébrés ont un système circulatoire fermé, dans lequel le sang circule dans des vaisseaux sanguins distincts et ne se mélange pas avec le liquide interstitiel. Il permet une distribution efficace de l'oxygène et des nutriments dans tout le corps. Le sang transporte l'oxygène et les nutriments vers les cellules et élimine les déchets métaboliques.Système respiratoire : les vertébrés ont des poumons ou des branchies pour respirer. Les poumons sont des organes spécialisés dans l'échange de gaz, qui permettent aux vertébrés terrestres de respirer de l'air. Les branchies sont des organes similaires qui permettent aux vertébrés aquatiques de respirer de l'oxygène dissous dans l'eau.Système excréteur : les vertébrés ont des reins ou des organes similaires pour éliminer les déchets métaboliques de leur corps. Les reins filtrent le sang et éliminent les déchets sous forme d'urine.Système reproducteur : les vertébrés ont des organes reproducteurs spécialisés pour la reproduction sexuée. Les organes reproducteurs produisent des gamètes (ovules ou spermatozoïdes) qui fusionnent pour former un zygote, qui se développe ensuite en un nouvel individu.Système endocrinien : les vertébrés ont un système endocrinien composé de glandes qui sécrètent des hormones pour réguler les fonctions corporelles.Système immunitaire : les vertébrés ont un système immunitaire qui les protège contre les infections et les maladies.

Vertébré

Un invertébré désigne un animal qui n'a pas de colonne vertébrale. Les insectes, les crustacés, les mollusques, etc. sont des invertébrés alors que les poissons, les reptiles, les oiseaux, les batraciens et les mammifères sont des vertébrés (ils ont une colonne vertébrale).Quelles sont les caractéristiques des invertébrés ?Les invertébrés sont des animaux qui ne possèdent pas de colonne vertébrale ou de vertèbres. Ils représentent la grande majorité des espèces animales sur Terre et se distinguent par plusieurs caractéristiques :
Absence de colonne vertébrale : contrairement aux vertébrés, qui possèdent une colonne vertébrale, les invertébrés n'ont pas cette structure osseuse pour soutenir leur corps.
Diversité anatomique : les invertébrés présentent une grande diversité anatomique, allant des simples organismes unicellulaires aux créatures complexes telles que les céphalopodes, les arthropodes et les mollusques.
Exosquelette ou absence de squelette interne : de nombreux invertébrés possèdent un exosquelette externe, comme les insectes et les arachnides, tandis que d'autres, comme les mollusques, ont un squelette interne réduit ou totalement absent.
Symétrie variable : alors que certains invertébrés présentent une symétrie radiale, comme les étoiles de mer, d'autres présentent une symétrie bilatérale, comme la plupart des insectes et des vers.
Systèmes sensoriels variés : les invertébrés possèdent une gamme de systèmes sensoriels, y compris des organes sensoriels spécialisés pour la vision, l'odorat, le toucher et parfois l'audition.
Reproduction diversifiée : la reproduction chez les invertébrés peut être sexuée ou asexuée, et les modes de reproduction varient considérablement d'une espèce à l'autre, comprenant la ponte d'œufs, la fécondation externe ou interne, ainsi que diverses formes de développement embryonnaire.
Habitats variés : les invertébrés occupent une grande diversité d'habitats, allant des profondeurs océaniques aux déserts, en passant par les forêts tropicales et les milieux urbains.
Le terme invertébréToutefois, ce terme, qui a été inventé par Jean-Baptiste de Lamarck, n'a plus aucune valeur taxonomique dans la classification phylogénétique moderne. En effet, il s'agit d'un groupe paraphylétique. 

Invertébré

L'œil, également appelé globe oculaire, correspond à l’organe de la vue, captant le signal lumineux avant que l’information ne soit réinterprétée par le cerveau et transformée en formes et en couleurs. Il se compose de différentes régions lui permettant d’assurer sa fonction, de la cornée jusqu’à la rétine. Il est inséré dans une orbite, et on en retrouve une ou plusieurs paires chez bon nombre d’espèces animales, aussi bien chez les arthropodes, les mollusques ou les vertébrés.
Anatomie de l’œil humain
L’œil humain correspond grossièrement à une petite boule de 2,5 cm de diamètre, pesant sept à huit grammes. Comme chez beaucoup de mammifères, le globe oculaire se compose de différentes couches. La plus externe correspond à la sclère, membrane résistante qui donne sa couleur blanche à l’œil en le recouvrant à 80 %, sur laquelle s’insèrent les muscles oculomoteurs. Au centre se trouve la cornée, qui permet de capter les premiers rayons de lumière et de commencer la réfraction.
Sous la sclère, on trouve la choroïde, couche fine irriguée de vaisseaux sanguins et assurant la nutrition de la rétine et de l’iris.
La rétine, située dans le fond du globe oculaire, au contact de la choroïde, correspond à la région directement sensible à la lumière, polarisée principalement par la cornée et le cristallin. Elle est composée de cellules en cônes et en bâtonnets, sensibles aux détails de l’environnement et à la luminosité. C’est à ce niveau que le signal lumineux va être traduit en message nerveux, et être envoyé au cerveau par le nerf optique.
Au centre de l’œil, derrière la cornée, on trouve l’iris, région qui confère sa couleur particulière au globe oculaire. En son centre, on trouve la pupille, région sombre qui, sous l’action de muscles, se contracte ou se dilate pour laisser passer plus ou moins de lumière, à l’instar d’un diaphragme sur un appareil photo.
L’essentiel du volume de l’œil (90 %) est dû à l’humeur vitrée, liquide gélatineux situé en arrière du cristallin, qui donne au globe oculaire sa consistance. Il contribue également à la réfraction de la lumière.
Les yeux composés
Si l’Homme, les autres vertébrés et d’autres groupes possèdent deux yeux simples, ce n’est pas le cas chez tous les animaux. Ainsi, de nombreux arthropodes, comme les mouches, les libellules ou les crabes possèdent des yeux composés, c’est-à-dire un ensemble de photorécepteurs appelés ommatidies. Certains de ces animaux peuvent posséder jusqu’à cinq yeux composés.Champ lexical : yeux | globe oculaireChamp lexical : yeux | globe oculaire

Mécanisme défensif grâce auquel un animal se dissimule aux yeux de son prédateur. Il s'agit pour l'animal mimétique de paraître ce qu'il n'est pas : un autre animal ou encore un élément de son environnement. Pour cela il va employer des artifices visuels tels que l'homochromie (l'animal va changer de couleur suivant son environnement).
Ex. : caméléon, pieuvre, seiche...

Mimétisme

Appelée aussi, fausse équerre ou équerre réglable, la sauterelle de mesure sert à relever et à reporter toutes sortes d’angles. Elle se compose d’une lame coulissante, nue ou graduée, articulée sur un manche (ou talon) fendu comme celui d’un couteau de poche. Un écrou papillon permet de bloquer la lame selon l’angle désiré. L’instrument peut être entièrement en bois (excepté, bien sûr, son système de serrage), en métal, en plastique ou multi-matériaux. Les fausses équerres modernes intègrent un système de niveau, à bulle(s) ou digital.Kit niveau « torpedo » à 3 fioles avec adaptateur fausse équerre. Talon aimanté, réglage de déclivité de 0 à 90°. © Fischer DarexSauterelle de serrage à tige coulissanteCet outil permet de brider rapidement les pièces à usiner sur le plan de travail ou l’établi. Fabriqué pour l’essentiel en métal, il comporte à cet effet un mécanisme à levier qui actionne une tige coulissante ou une broche de pression articulée. Le serrage s’effectue, selon le cas, dans le sens horizontal ou vertical. Il en existe de nombreuses versions, utilisées principalement dans les industries du bois, du métal et du plastique. En position horizontale, sa forme vue de profil pourrait évoquer (avec un peu d’imagination) celle du bondissant orthoptère.Pour garantir un serrage efficace et travailler en toute sécurité, il faut empêcher les sauterelles de bouger. On procède, selon le cas, en vissant leur embase sur le plan de travail ou en la bloquant par le dessous (établi perforé) à l'aide d'une vis spéciale. © BesseyLa sauterelle mobile, championne de la manutentionDénommé aussi "convoyeur sauterelle", cet engin imposant optimise le chargement/déchargement des matériaux de construction, du combustible en vrac (pellets, plaquettes forestières), des charges de toutes natures… D’une extrême robustesse, il est constitué d’une bande incurvée ou d’un tapis roulant monté sur un chariot élévateur. L’élévation est assurée par des vérins hydrauliques ou pneumatiques.Sauterelle mobile à bande incurvée. Disponible en 60 à 80 cm de largeur et 8 et 20 m de longueur. Inclinaison et hauteur réglables par vérins hydrauliques. © Techni-Contact Champ lexical : sauterelle d'angle | sauterelle de serrage | sauterelle de manutention

Sauterelle

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Macrophotographie

Entomologie

Ailes des insecte

Levon Biss

12 superbes insectes photographiés par Levon Biss

Photographe

Insectes

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Métal plus cher que l’or, le platine est, par sa résistance à la corrosion, un symbole de stabilité. Cet élément chimique fait partie des métaux de transition. Il représente les 70 ans de mariage.
Généralités
Symbole : PtNuméro atomique : 78Électrons par niveau d’énergie : 2, 8, 18, 32, 17, 1Masse atomique : 195,084 uIsotopes les plus stables : 195Pt stable avec 117 neutrons (33,8 %), 194Pt stable avec 116 neutrons (32,9 %), 196Pt stable avec 118 neutrons (25,3 %), 198Pt stable avec 120 neutrons (7,2 %), 192Pt stable avec 114 neutrons (0,79 %)Série : métaux de transitionGroupe, période, bloc : 10, 6, dDensité : 21,45Point de fusion : 1.768,2 °CPoint d’ébullition : 3.825 °C
Historique du platine
Le platine a été découvert en Amérique du Sud par Antonio de Ulloa en 1735 (il était utilisé par les indiens pré-colombiens), mais celui-ci n’a pu publier ses travaux qu’en 1748. Indépendamment, ce métal fut isolé par Charles Wood en 1741.
Propriétés du platine
De couleur gris-blanc, le platine est un métal dense, malléable et très ductile. C’est aussi un élément rare (concentration de 0,05 ppm dans la croûte terrestre) et donc cher, un métal noble qui résiste à la corrosion. On le trouve dans certains minerais de cuivre ou de nickel, ainsi que sous forme de dépôt natif.
Utilisation du platine
Les applications du platine sont légion. Bijoux, contacts électriques et creusets de four électrique à haute température sont quelques objets pouvant contenir du platine. C’est également un élément essentiel des pots catalytiques et, plus généralement, en transformation dans l’industrie pétrochimique. Sa grande capacité à absorber l’hydrogène pourrait en faire un réservoir pour piles à combustible. Un aimant très puissant est constitué de platine à 76,7 % en masse et de cobalt à 23,3 %. Divers implants, stimulateurs cardiaques et valves cardiaques artificielles sont fabriqués à partir d’un alliage de platine-osmium. En médecine, le carboplatine et le cisplatine sont très efficaces pour le traitement des cancers du testicule et de la vessie, ainsi que de la leucémie.
Effets du platine sur la santé et toxicité
Sous sa forme métallique, le platine ne pose pas de problème de santé. Ses sels, en revanche, peuvent avoir des conséquences importantes sur l’organisme, comme l’altération de l’ADN, l’apparition de cancers, des réactions allergiques ou des problèmes d’audition. De plus, les intestins, les reins ou la moelle osseuse peuvent être atteints.

Platine

Science consacrée à l'étude des insectes. L'entomologiste est la personne qui étudie les insectes.

Le mot lentille peut désigner la lentille correctrice (lentille de contact) ou la légumineuse (détaillée ci-dessous).Saison de la lentilleLa lentille se récolte au mois d'août, mais se conserve sèche tout au long de l'année. Elle peut donc se consommer en toute saison. Ce légume se conserve particulièrement bien lorsqu’il est à l’abri de l’humidité et de la lumière, dans un récipient. C’est une plante qui se cultive facilement dans le jardin. Qualités nutritionnelles de la lentilleLégumineuse légère (89 kilocalories pour 100 grammes), riche en glucides complexes et championne des apports en minéraux divers (et en fer), elle rassasie en fournissant une belle quantité de protéines végétales. De plus, elle est pauvre en lipides et riche en fibres. La lentille fait partie des légumineuses ayant une petite taille. Les lentilles sont très appréciés par les végétariens en association avec des céréales. Variétés de lentillesDe la famille des Papilionacées, les lentilles se déclinent en quatre grandes variétés : 
la lentille verte, la plus répandue ;
la lentille blonde, un peu plus grosse mais moins goûteuse ;
la lentille rouge ou lentillon ;
la lentille corail au goût subtil.
Choisir les lentillesVerte, blonde, rouge ou corail, préférez-les bien lisses, intactes et d'une couleur attrayante et brillante. Privilégiez les graines de taille uniforme, ce qui en facilitera la cuisson. On peut aussi consommer les lentilles germées.Les lentilles en FranceEn France, la production des lentilles se développe régulièrement, ces graines sont cultivées principalement dans le Centre, la Champagne-Ardenne et les Pays de la Loire. Cependant, la quantité de lentilles produite n’est pas suffisante pour les besoins de consommation, la France importe une grande quantité, principalement les lentilles blondes et celles qui sont destinées à être mise en conserve. Cuisiner les lentillesLa durée de cuisson des lentilles varie en fonction de la variété choisie, ces graines accompagnent les volailles et les viandes blanches. Pour les lentilles vertes et blondes, démarrez la cuisson à l’eau froide et ajoutez le sel ou le bouillon seulement 10 minutes avant la fin de la cuisson pour que le temps de cuisson soit plus court (environ 30 à 40 minutes). Si vous voulez donner du goût à vos recettes, ajoutez à l’eau de cuisson un oignon, des plantes aromatiques comme le thym ou le laurier et des carottes.Préparer des lentilles corail est différent, commencez par les rincer à l’eau pour éliminer la poussière. Ensuite, versez les lentilles corail dans l’eau froide pour la cuisson et laissez cuire pendant environ 10 minutes à feu doux avec un couvercle. Ajoutez le sel uniquement à la fin de la cuisson. Les lentilles corail sont parfaites pour vos recettes de soupes puisqu’elles se transforment facilement en purée. Il existe une multitude de recettes à base de lentilles, vous pouvez les consommer en soupe, en salade ou pour agrémenter vos plats. 

Lentille

On désigne par le terme de « lumière visible » le spectre du rayonnement électromagnétique perceptible par l’œil humain.
La lumière blanche
Les longueurs d’ondes de la lumière visible s’échelonnent d’environ 380 nm (violet) à 780 nm (rouge). Le spectre visible est obtenu par décomposition de la lumière blanche par un prisme. Les caractéristiques et les propriétés de la lumière sont étudiées dans le cadre de l'optique.
Vitesse de la lumière
La lumière se propage dans le vide ainsi que dans la matière ; sa vitesse de propagation dépendant du milieu dans lequel elle se déplace. Dans le vide, la lumière se propage à la vitesse c de 3.108 m.s-1., c'est-à-dire 300.000.000 mètres par seconde, ou encore 300.000 kilomètres par seconde. La vitesse de la lumière dans le vide est l’une des constantes fondamentales de la physique.
Lumière, longueur d'onde et couleur
Autre caractéristique importante : sa longueur d’onde. Dans un milieu dispersif, celle-ci peut d’ailleurs influer sur la vitesse de propagation de la lumière. La longueur d’onde influe aussi sur la perception sensorielle de l’œil et donne ainsi à la lumière sa couleur.
Ondes électromagnétiques et photons : la dualité onde-corpuscule
D’un point de vue théorique, la lumière peut être représentée soit par des ondes électromagnétiques, soit par des photons. C’est ce que les physiciens appellent la dualité onde-corpuscule. Ainsi, certains phénomènes optiques (rayonnement du corps noir et loi de Planck, etc.) s’expliquent bien à l’aide de la théorie ondulatoire qui suppose que la lumière est une onde électromagnétique. Pour d’autres (effet photoélectrique, effet Compton, etc.), il faut supposer que la lumière est composée de corpuscules d’énergie nommés « photons ».
Physique : optique quantique et photons intriqués
La théorie quantique a formalisé cette surprenante dualité. Les photons possèdent à la fois les propriétés de particules – on peut les compter, par exemple – et celles d’ondes : ils peuvent interférer.
Les physiciens sont capables de manipuler des photons uniques ou des paires de photons dits intriqués. Ils étudient les phénomènes qui en découlent dans le cadre de l’optique quantique. Les applications potentielles sont prometteuses : cryptographie inviolable, calculs basés sur le qubit, etc.

La photographie est la technique permettant de fixer des images grâce à la lumière. Ce terme désigne également l'image obtenue par un tel procédé et la branche des arts graphiques lui étant dédiée. 
Inventée en 1826 par Joseph Niépce
Découverte et principe de la photographie
Ce procédé se base sur deux types de connaissances : l'optique, permettant de capter et de livrer une image en un point précis, et la chimie, servant à fixer l'image obtenue sur une surface. Les premières avancées d'optique sont lointaines et débutent sous Aristote qui crée déjà des images inversées à partir d'un trou dans le mur d'une chambre noire. Les alchimistes découvrent, au XVIe siècle, que le chlorure d'argent noircit à la lumière du soleil.
 Plusieurs expériences sont lancées : en 1780, Jacques Charles arrive fugitivement à fixer une silhouette sur du papier imbibé de chlorure d'argent, Thomas Wedgwood, en 1802, utilise du nitrate d'argent, John Herschel, en 1819, opte pour l'hyposulfite de sodium, futur fixateur. En 1826, Joseph Niépce, lithographe français, a l'idée d'associer les trois procédés afin de fixer l'image sur des plaques d'étain qu'il prend soin de recouvrir de bitume de Judée, durcissant à la lumière. Il tire la première épreuve positive réclamant à son auteur un temps d'exposition de huit heures. La première photographie prise par Joseph Niépce est une représentation d'une aile de sa propriété de Saint-Loup-de-Varennes.
Évolution de la photographie
 Son inventeur décède en 1833, mais Louis Daguerre poursuit les travaux et découvre le développement de l'image latente qui permet notamment de réduire le temps de pose. La photographie ne cesse ensuite d'évoluer avec les inventions du négatif, de l'image souple, de la couleur, du film et des photographies instantanées, en relief, photos numériques, de synthèse et astronomiques.

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