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    Le 6 août 2014, la sonde RosettaRosetta et le petit robotrobot Philae qu'elle transportait, arrivaient enfin à destination : la comète 67P/Tchouryumov-Gerasimenko, surnommée Tchouri. Un an plus tard, le 13 août, soit il y a quatre ans jour pour jour, l'astreastre glacé atteignait le point de son orbiteorbite elliptique le plus proche du SoleilSoleil (le périhélie). Depuis plusieurs semaines, la température mesurée par la sonde européenne qui ne la lâchait pas d'une semelle, augmentait significativement, déclenchant des dégazagesdégazages sur dégazages et de spectaculaires jets de poussière... Enfin, la vie intime d'une comètecomète durant son périhéliepérihélie pouvait être suivie au plus près. Pour les scientifiques, émerveillés, ce périple de deux ans a été et reste une incomparable mine d'or qu'ils n'ont pas fini de fouiller.

    Pour voir l'évolution d'une comète durant sa course autour du Soleil, n'hésitez pas à vous plonger dans les 400.000 images en accès libre présentées par l'ESAESA.

    Animation de la comète et de « Churrymoon ». © ESA/Rosetta/MPS/OSIRIS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA/J. Roger (CC by-sa 4.0)

    Jacint Roger, connu sous le pseudo @landru79 sur TwitterTwitter, est un grand habitué des banques d'images de plusieurs missions spatiales, notamment de celle de Rosetta qu'il visite sans aucun doute tous les jours, à la recherche de pépites. Et justement, ce passionné en trouve et en fabrique sous la forme d'animations GIFGIF qu'il partage régulièrement. Les résultats sont saisissants (courez voir ses GIF animésGIF animés de Tchouri, Mars, SaturneSaturne...). Ainsi, en jouant sur la luminositéluminosité et les contrastescontrastes, il nous dévoile la comète sous un nouveau jour (beaucoup plus brillante qu'elle ne l'est normalement).

    Une de ses récentes animations de la comète, créée à partir de photos prises par la caméra Osiris de Rosetta le 21 octobre 2015, alors qu'elle était à 400 kilomètres du centre du noyau cométaire, a fait sensation. Surprise : il y avait un morceau arraché plus gros que les autres. Des chercheurs qui l'ont identifié l'ont surnommé « Churrymoon », la lunelune de Tchouri. Il mesurait, selon eux, environ quatre mètres de large et a accompagné son astre-parent de deux kilomètres durant 12 heures, à une distance de 2,4 à 3,9 kilomètres. Et il n'aurait vraiment disparu de l'environnement de la comète que le 23 octobre. Churrymoon dérive désormais dans l'espace interplanétaire, quelque part entre Mars et JupiterJupiter.

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