A l'université de Michigan-Ann Arbor, des scientifiques du « Center for Biologic Nanotechnology » travaillent pour le compte de la NASA sur un système capable de contrôler l'exposition du corps humain aux radiations spatiales à l'aide de nano senseurs de la taille d'une molécule.

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    Lorsque des astronautes iront sur Mars, une protection suffisante devra les protéger des radiations

    Lorsque des astronautes iront sur Mars, une protection suffisante devra les protéger des radiations

    D'après les recherches actuellement en cours, les astronautes s'injecteraient dans le sang un fluide contenant les nano particules avant une mission spatiale. Les particules iraient alors se placer dans certaines cellules les plus sensibles aux radiations. Les lymphocyteslymphocytes sont de bons candidats car ils génèrent une enzyme « suicide » dès qu'ils sont touchés.

    Les chercheurs ont mis au point des nano particules réagissant à cette enzyme, ainsi qu'un système de détection par laserlaser des produits de cette réaction. Bien que les chercheurs travaillent depuis au moins cinq ans sur les nano particules, un tel scénario n'est pas envisageable avant cinq ou dix ans. Toutefois, pour un futur voyage humain vers Mars, des systèmes limitant l'exposition au rayonnement venu de l'Espace devront être validés, car les protections actuelles des véhicules spatiaux habités ne seront pas suffisantes.