Des scientifiques de l'IDW de Dresde sont parvenus à remplir des nanotubes de carbone de 10 nanomètres de diamètre avec les métaux magnétiques Fer, Cobalt, Nickel.

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    Nanotubes de carbone collés au bout d'une pointe de tungstène. Image de C. Journet et P. Vincent.Crédit : http://www.cnrs.fr

    Nanotubes de carbone collés au bout d'une pointe de tungstène. Image de C. Journet et P. Vincent.Crédit : http://www.cnrs.fr

    L'institut Leibniz de recherche sur les matériaux et les corps solides (IDW) s'est intéressé aux nanotubes de carbone dès leur découverte, ces structures dont les parois se composent d'un ou de quelques atomes.

    Aujourd'hui les chercheurs de l'IDW sont parvenus à remplir ces minuscules cavités d'à peine 10 nanomètres avec les métauxmétaux magnétiques Fer, CobaltCobalt et NickelNickel, et à les faire croître sur des plaques de siliciumsilicium. Ces nanotubes remplis sont ainsi utilisables en tant que mini-aimantsaimants ou comme capacité de stockage de données magnétique. Le manteaumanteau de carbone constitue une enveloppe protectrice qui protégé ces métaux de l'oxydationoxydation ou de l'attaque de produits chimiques. Ce procédé permet donc de contribuer à une plus grande fiabilité de ces éléments magnétiques.

    Les nanotubes remplis sont produits au moyen de la méthode de dépôt chimique en phase vapeur (CVD), ou le remplissage et la croissance des tubes ont lieu simultanément. La position ou les tubes doivent croître est définie par l'applicationapplication initiale de petites particules de fer sur la plaque de silicium. De cette manière il est possible de produire des structures de forme bien définies.