Les deux plus grands organismes de soutien de la recherche publique en Europe ont utilisé une nouvelle procédure dans la réalisation de l'espace européen de la recherche.

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    En effet, le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et la DFG (Deutsche Forschungsgemeinschaft) ont demandé à leurs chercheurs en chimie de présenter des projets conjoints pour lesquels la collaboration bilatérale apporte une importante valeur ajoutée. Les deux organismes se sont entendus sur les modalités d'éligibilitééligibilité des propositions de collaboration sur leurs financements et sur leur évaluation. Ce sont ainsi 102 projets conjoints qui ont été retenus, émanant de tous les domaines de la chimie, et qui correspondent à 280 propositions individuelles précises de recherche.

    Ces projets ont été soumis à plus de 300 experts internationaux. Leurs évaluations ont été transmises à un comité de pilotage (steering committee) qui a permis de sélectionner 29 projets correspondants à 76 équipes de recherche pour un budget total de 7,5 millions d'euros pour 3 années.

    Les responsables des départements de chimie européens regroupés dans le comité CERC3 (Chairmen and Directors of European Research Council's Chemistry Committees), ont, au vu du succès de cette formule franco-allemande, lancé des appels à propositions transnationaux similaires en chimie entre 10 pays d'Europe. Ce sont des domaines plus restreints qui ont été choisis mais avec les mêmes modalités pour les propositions, le financement, évaluation et la durée. L'intérêt de cette nouvelle approche réside dans sa simplicité et sa transparencetransparence ne nécessitant l'intervention d'aucun autre organisme, l'utilisation
    intensive du courrier électronique ayant permis cette nouvelle procédure.
    Ce sont les administrations des deux partenaires et donc des chercheurs concernés qui ont organisé directement cet appel à projets ce qui en simplifie grandement la gestion et son acceptation.