Certaines professions nécessitent l’acquisition de formations pour exercer pleinement leurs fonctions. C’est le cas des professionnels de santé qui côtoient un public parfois vulnérable et en attente de soins. Il est donc essentiel d’accompagner ces personnes en leur apportant une sécurité maximale. L’AFGSU 2 fait partie des attestations obligatoires pour les catégories de professionnels de santé inscrits dans la quatrième partie du Code de la santé publique.


au sommaire


    Les professions médicales (médecins, dentistes…), celles de la pharmacie et de la physique médicale (pharmaciens, physiciens médicaux, préparateurs en pharmacie…), les professions d’auxiliaires médicaux (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes…) font partie des professionnels de santé concernés par l’AFGSU 2. Les étudiants suivant un cursus médical doivent également pouvoir attester de cette formation. Outre les professions citées, d’autres métiers du secteur paramédical peuvent accéder à cette formation (orthésiste, ambulancier, pédicure-podologue, opticien…).

    L’AFGSU 2 : qu’est-ce que c’est ?

    Le sigle AFGSU 2 signifie Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence de second niveau. Avec l’AFGSU 1, elle est intrinsèque au développement professionnel continu (DPC) et fait partie des formations initiales. L’obtention de l’AFGSU 2 nécessite, de fait, l’acquisition de l’AFGSU 1. Selon le site du ministère de la Santé et de la Prévention, les objectifs de l’AFGSU 2 sont « le maintien et l’actualisation des connaissances et des compétences ainsi que l’amélioration des pratiques ».

    En quoi consiste la formation AFGSU 2 ?

    Se former à l’AFGSU 2 amène à reconnaître les urgences médicales, à effectuer les premiers secours avec les premiers gestes à dispenser en cas de blessures accidentelles et de traumatismes. Elle permet d’administrer les bases permettant d’encadrer des états d’urgence vitale, des états d’urgence potentielle, mais aussi des urgences collectives qui nécessitent un plan sanitaire exceptionnel. Les différents modules s’articulent autour de ces trois types d’urgences, tant au sein de la formation AFGSU 1 que dans celle de l’AFGSU 2.

    De nombreux professionnels de santé sont concernés par l’AFGSU 2 afin de maintenir et d'actualiser les connaissances et les compétences ainsi que l’amélioration des pratiques. © Vadim, Adobe Stock
    De nombreux professionnels de santé sont concernés par l’AFGSU 2 afin de maintenir et d'actualiser les connaissances et les compétences ainsi que l’amélioration des pratiques. © Vadim, Adobe Stock

    Pour citer quelques exemples, un personnel de santé titulaire de l’AFGSU 2 doit pouvoir :

    • apporter les premiers gestes de réanimation cardiaque ;
    • accompagner un accouchement fortuit ;
    • s’occuper d’un malaise ;
    • utiliser un défibrillateur automatisé externe (DAE) ;
    • identifier la gravité d’une brûlure ;
    • être au fait des risques NRBC-E (nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosif) et mettre en place les premières mesures…

    Comment s’organise la formation AFGSU 2 ?

    La formation AFGSU 2 est dispensée par des organismes de formation indépendants comme Quali-Santé et sur une durée de 21 heures au total. Le formateur doit obligatoirement être un professionnel issu du Samu ou d’un Cesu (centre d’enseignement des soins d’urgence) comme un médecin urgentiste.

    Les apprentis doivent faire valider les trois modules et leurs aptitudes acquises doivent avoir été vérifiées par les formateurs pour l’obtention de leur formation.

    Il faut savoir que l’AFGSU 2 est valide pendant 4 ans, puis doit être renouvelée avant la date buttoir à travers une formation dite « de recyclage ». Cette dernière permet de réactualiser les connaissances appréhendées lors de la formation AFGSU 2.

    Le saviez-vous ?

    Une formation AFGSU 2 peut être suivie individuellement ou collectivement si un groupe de professionnels de santé est inscrit par leur établissement de santé. Le tarif d’une session de formation se situe entre 190 et 500 €.

    Article rédigé en partenariat avec Quali-Santé