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    Le nénuphar jaune est une plante aquatique à la tige submergée, dont la feuille flottante repose librement à la surface de l'eau. Ses fleurs mesurent 4 à 5 cm de diamètre et possèdent des pétalespétales charnus, dégageant une agréable odeur de pommes. Le fruit pour sa part, est de forme conique. Il ressemble un peu à une bouteille.

    Le nénuphar jaune se retrouve couramment en Europe et en Asie, particulièrement dans les eaux stagnantes et peu profondes. La pollinisation est assurée par les insectesinsectes, et la cueillette se fait en coupant également une partie du rhizomerhizome. En tout cas pour les nénuphars de culture, utilisés aux fins de préparation de phytothérapie. Une fois nettoyés, les rhizomes sont à nouveau coupés en deux puis séchés en une couche unique, en les retournant de temps en temps.

    Le nénuphar jaune, contre certaines infections vaginales

    La tradition prête au nénuphar jaune des propriétés antifongiques utiles au traitement de certaines infections vaginales. Ces propriétés seraient liées aux alcaloïdes de la plante, qui inhiberaient la croissance de certains champignonschampignons microscopiques. Le nénuphar jaune doit impérativement être prescrit par un médecin.

    Tout comme le nénuphar blanc, il peut également être utilisé pour ses vertus cicatrisantes. Il suffit de le préparer en décoction et d'en imbiber un linge, en renouvelant les applicationsapplications de 3 à 6 fois par jour. Le nénuphar jaune serait enfin efficace contre les crevasses, mais aussi les gerçures ou les brûlures superficielles comme l'érythème solaire...

    Sources :

    • Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal Éditeur
    • Plantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.