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    C'est un événement tragique et exceptionnel qui s'est produit il y a deux mois dans le Michigan aux États-Unis. Une femme est décédée après avoir reçu une greffegreffe de poumonspoumons infectés au virusvirus SARS-CoV-2SARS-CoV-2, ce qui représente le premier cas connu de transmission par transplantationtransplantation.

    Le donneur avait pourtant été testé négatif 48 heures avant l'opération et ne présentait aucun symptômesymptôme, indique le rapport paru dans l’American Journal of Transplantation, mais le virus était en fait présent dans le système respiratoire inférieur, inaccessible au test nasopharyngé.

    La patiente, atteinte de bronchopneumopathie chronique obstructive avancée (BPCO), avait reçu un traitement immunodépresseur, comme c'est habituellement le cas dans les greffes d'organe. Peu après la greffe, sa tension chute et elle développe une forte fièvrefièvre. Elle est alors testée positive au SARS-CoV-2 et malgré l'administration de remdesivir et d’anticorps monoclonaux, elle décédera de détresse respiratoire 61 jours après son opération.

    Au passage, le chirurgien ayant procédé à la greffe a lui aussi été infecté par les poumons contaminés. Face à cet incident dramatique, les auteurs du rapport insistent sur la nécessité de pratiquer au minimum deux tests Covid chez les donneurs, dont un sur les voies respiratoires inférieures. On ne sait pas en revanche si le virus peut être transmis via des greffes d'autres organes (reinrein, foiefoie, cœur...).

     

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