Un professeur de Juniata College (Pennsylvanie), véritable vétéran des expérimentations sur des rats portant sur les capacités cognitives de ces animaux, a décidé de comparer les capacités des hommes et des femmes à se déplacer dans un labyrinthe.

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    Crédits : INSERM.COUPE HISTOLOGIQUE DE SEPT MICROMETRE D'UN FOLLICULE HUMAIN CULTIVE IN VITRO ET DONT LA MATURATION DE L'OVOCYTE A ETE INDUITE. OVOCYTE DANS SON FOLLICULE UN JOUR AVANT L'OVULATION

    Crédits : INSERM.COUPE HISTOLOGIQUE DE SEPT MICROMETRE D'UN FOLLICULE HUMAIN CULTIVE IN VITRO ET DONT LA MATURATION DE L'OVOCYTE A ETE INDUITE. OVOCYTE DANS SON FOLLICULE UN JOUR AVANT L'OVULATION

    Travaillant avec 19 étudiants et 47 étudiantes, il a suivi les femmes à toutes les étapes de leur cycle menstruel et a constaté que la période d'ovulation pendant laquelle le taux d'oestrogèneoestrogène est le plus élevé correspondait à une réduction très importante de l'habileté de ces femmes à se déplacer sans repères dans le labyrinthe.

    Cependant, dès l'arrivée de leurs règles, leur aptitude se rétablissait pour atteindre son niveau moyen, c'est-à-dire légèrement moins élevé que celui des hommes.

    Les recherches portant sur les différences cognitives liées au sexe ont démontré que si les hommes obtiennent de meilleurs résultats en matièrematière de manipulation mentale des objets en trois dimensions, les femmes affichent des performances supérieures au niveau de la mémoire permettant de situer des objets dans l'espace.

    Une communication scientifique a été présentée pour publication à la revue Physiology and Behavior.